mardi 19 juin 2012
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Une délégation du groupe islamiste Ansar Dine, qui contrôle avec d’autres mouvements armés, le Nord du Mali, a été reçue par le Président Blaise COMPAORE, médiateur dans la crise malienne, le lundi 18 juin 2012.
Cette délégation de six membres était composée de AG INTALLA ALGABASS, ancien député malien et chef de délégation, AG WISSA CHEICK, porte-parole du mouvement, AG AGHALI MOUSSA, AG HAMED INAWOUELEN, AHANGA AHYOUB et de OULD SIDAYA ADAYA.
Pour la première fois, et à visages découverts, les émissaires de IYAD AG GHALI, chef du groupe islamiste Ansar Dine du Mali, ont échangé avec le Président du Faso, autour du dialogue qu’il a engagé, au nom de la CEDEAO, pour un retour de la paix au Mali. « Nous acceptons la médiation du Burkina Faso et nous nous engageons à emprunter cette voie pour un retour de la paix au Mali », a déclaré à sa sortie d’audience, face à la presse, le porte-parole de Ansar Dine, AG WISSA CHEICK.
La partie Burkinabè, selon le ministre burkinabè des affaires étrangères, Yipénè Djibrill BASSOLE, veut travailler sur un agenda global de sortie de crise, accepté et respecté de tous. Le ministre burkinabè en charge des affaires étrangères pense qu’il y a « nécessité d’aller vers une cohésion d’ensemble, une cohésion minimale non seulement entre les mouvements armés touaregs maliens, mais aussi une cohésion avec les différentes communautés vivant au Nord-Mali, de manière à aboutir très rapidement à une plateforme consensuelle minimale ».
La médiation de la CEDEAO, confié au Burkina Faso, vise à sauvegarder l’unité et l’intégrité territoriale du Mali et à aller vers une situation de normalisation tout en respectant les droits humains fondamentaux.
Le ministre BASSOLE a par ailleurs affirmé que le groupe Ansar Dine, qui veut imposer la charia au Mali doit clarifier à la face du monde, ses positions vis-à-vis de celles des jihadistes de Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), et inscrire ses revendications dans un cadre où toutes les communautés touarègues et toutes celles qui vivent au nord du Mali, se retrouveront, tout en excluant les groupes terroristes.
Pendant ce premier séjour burkinabè, la délégation de Ansar Dine aura une série de rencontres avec la médiation burkinabè.
http://www.presidence.bf/
Pour la première fois, et à visages découverts, les émissaires de IYAD AG GHALI, chef du groupe islamiste Ansar Dine du Mali, ont échangé avec le Président du Faso, autour du dialogue qu’il a engagé, au nom de la CEDEAO, pour un retour de la paix au Mali. « Nous acceptons la médiation du Burkina Faso et nous nous engageons à emprunter cette voie pour un retour de la paix au Mali », a déclaré à sa sortie d’audience, face à la presse, le porte-parole de Ansar Dine, AG WISSA CHEICK.
La partie Burkinabè, selon le ministre burkinabè des affaires étrangères, Yipénè Djibrill BASSOLE, veut travailler sur un agenda global de sortie de crise, accepté et respecté de tous. Le ministre burkinabè en charge des affaires étrangères pense qu’il y a « nécessité d’aller vers une cohésion d’ensemble, une cohésion minimale non seulement entre les mouvements armés touaregs maliens, mais aussi une cohésion avec les différentes communautés vivant au Nord-Mali, de manière à aboutir très rapidement à une plateforme consensuelle minimale ».
La médiation de la CEDEAO, confié au Burkina Faso, vise à sauvegarder l’unité et l’intégrité territoriale du Mali et à aller vers une situation de normalisation tout en respectant les droits humains fondamentaux.
Le ministre BASSOLE a par ailleurs affirmé que le groupe Ansar Dine, qui veut imposer la charia au Mali doit clarifier à la face du monde, ses positions vis-à-vis de celles des jihadistes de Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), et inscrire ses revendications dans un cadre où toutes les communautés touarègues et toutes celles qui vivent au nord du Mali, se retrouveront, tout en excluant les groupes terroristes.
Pendant ce premier séjour burkinabè, la délégation de Ansar Dine aura une série de rencontres avec la médiation burkinabè.
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