samedi 23 juin 2012

Des réfugiés maliens opposés à toute idée de force internationale dans leur pays - maliweb.net

Des réfugiés maliens opposés à toute idée de force internationale dans leur pays - maliweb.net
Des Maliens vivant dans un camp de refugiés au Burkina Faso ont exhorté vendredi leur gouvernement à privilégier le dialogue affirmant être opposés à toute idée de déploiement de force internationale aux fins d’une reconquête de la partie nord du pays tombée sous contrôle de groupes rebelles.
Attente devant un point d'eau dans le camp de Férrerio, au Burkina Faso.
Porte-parole de ces refugiés qui habitent le camp de Somgandé, à Ouagadougou, capitale du Burkina Faso, Aminata Walett Fatoumata Baye a engagé les autorités maliennes à plutôt s’atteler à la « création des conditions de la paix » dans le pays.
« Privilégions le dialogue car nous ne voulons pas d’une intervention étrangère sur le sol malien», a-t-elle dit alors qu’elle s’adressait à trois ministres maliens venus s’enquérir des conditions de vie à Somgandé, un des 9 camps de refugiés ouverts au Burkina Faso.
Outre Somgandé, le stade Wobi de Bobo Dioulasso et principalement les provinces d’Oudalan, du Séno et du Soum, au nord du Burkina Faso, abritent des camps de refugiés maliens dont le nombre total dans le pays n’est cependant pas connu avec précision.
Tout juste sait-on qu’ils dépassent les 24.000, selon une source officielle malienne qui a fait état de la présence de fonctionnaires qui ont, pour la plupart, opté pour des maisons de location dans de grandes villes comme Ouagadougou ou Bobo Dioulasso.
La requête de cette catégorie de réfugiés a principalement porté sur le paiement de leurs salaires ainsi que sur le règlement de leurs loyers et le problème de scolarisation de leurs enfants.
Pour le reste, les préoccupations au cours des échanges entre les trois ministres maliens et leurs compatriotes refugiés ont tourné autour de la question principale du retour définitif au pays et le problème des animaux abandonnés à eux-même au pays.
Outre le Burkina Faso, la Mauritanie, le Niger et, dans une moindre mesure l’Algérie, abritent des populations maliennes qui ont fui les exactions des groupes rebelles devenus maîtres de la partie nord du pays en fin mars

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