lundi 25 juin 2012

L'Expression - Le Quotidien - «L'intervention militaire au Mali n'est pas exclue»

L'Expression - Le Quotidien - «L'intervention militaire au Mali n'est pas exclue»

ALISTAIR BURT ET ABDELKADER MESSAHEL

«L'intervention militaire au Mali n'est pas exclue»

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Alistair et Messahel au cours de leur conférence de presseAlistair et Messahel au cours de leur conférence de presse
Le Ministre Délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines et le ministre britannique chargé du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord ont tenu une conférence.
L'intervention militaire au Mali sera envisagée «en dernier recours», a annoncé M.Alistair Burt en visite de trois jours en Algérie. «Le Royaume-Uni, qui favorise le règlement politique de la crise malienne, appuie la participation et les efforts algériens dans la recherche de la solution à ce conflit», a-t-il expliqué. «Le pouvoir se partage, mais pas le territoire» a déclaré de son côté le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel lors de la conférence de presse tenue conjointement avec le ministre britannique chargé du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord.
Nous sommes en discussion avec nos partenaires américains, français et britanniques sur cette question dans le cadre de la coopération bilatérale internationale et le contact permanent au niveau de la sous-région grâce aux mécanismes mis en place en Mauritanie et en Algérie, dans le cadre de la lutte antiterroriste, a-t-il indiqué. Dans ce contexte, le représentant de la Cédéao ainsi que plusieurs ministres africains seront prochainement en Algérie, a-t-il souligné.
Tout en soutenant que l'Algérie a des contacts avec toutes les parties, M.Messahel indique que l'approche algérienne sur la crise malienne s'articule autour de six points: «La première urgence est relative à la préservation de la souveraineté du Mali, la deuxième étape consiste en le renforcement de l'Etat ou de leadership à Bamako par l'appui du peuple malien et la communauté internationale.
La solution négociée, qui va satisfaire toutes les parties en conflit, constitue une autre urgence, comme la lutte antiterroriste et le crime organisé ainsi que de venir en aide à nos frères maliens sur le plan humanitaire, le pays est déja terrassé par la sécheresse», a précisé le ministre. Interrogé sur le sort des sept diplomates algériens retenus en otage au nord du Mali depuis le mois d'avril dernier, le ministre a juste affirmé qu'ils «se portent bien».
Il s'agit d'un dossier «très sensible qui requiert la discrétion». Il a précisé que «seule la discrétion dégage l'efficacité». «Tout ce que je peux dire à ce sujet, c'est qu'ils (les otages) se portent bien», s'est-il contenté d'ajouter.
Le ministre britannique, quant à lui, a indiqué que «nous avons de très bonnes relations et un partenariat très fort qui se reflètent à travers les échanges commerciaux ainsi que nos discussions sur la sécurité dans la région

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