Le pouls de la cité
Image de la cité
21 juin 2012, par Ce n’est pas un hangar juste pour le repos mais un abri de jour comme de nuit. En effet, c’est ici que vit une famille de réfugiés touaregs dans le Sahel burkinabè. Ce peuple a certes, l’habitude de vivre sous des tentes, mais s’agit-il de celle-ci ? A l’évidence, ce logis ne pourrait mettre à l’abri contre les intempéries telles que les vents et la pluie. Quand on sait que c’est la période des pluies, il y a de quoi s’inquiéter.
-----------------------------------------------------------------------Le « chacun dans son chacun » face à l’insécurité
Où est passée la solidarité légendaire des Ouagalais face à l’insécurité ? C’est la grande question d’actualité au vu de nombreuses attaques et autres crimes au su et à la barbe de citoyens. Même les agents de sécurité privée, chargés le plus souvent de veiller sur des édifices et des lieux de commerce, ne sont pas toujours solidaires. Si bien qu’un vigile peut se faire égorger sans que ses collègues du voisinage ne lèvent le petit doigt. Ou encore, la boutique du voisin est cambriolée sans que le vigile d’à côté ne réagisse. La raison : je ne suis pas payé pour ça. De façon générale, les cris et appels au secours des victimes qui donnaient lieu, jadis, à une grande mobilisation des voisins, n’a plus droit de cité de nos jours. Peut-être si ! Mais on se réveille, non pas pour voler au secours du voisin, mais pour s’assurer que sa porte est fermée à double tour, abandonnant la personne en détresse à son triste sort. Nous ne demandons point de jouer au « Django » en s’exposant à des risques inutiles. Toutefois, il existe d’autres moyens de faire peur aux délinquants. Crier à son tour, comme pour porter loin la voix de la victime. Dans certains quartiers de la ville, le coup du sifflet a été retenu. C’est-à-dire que chaque habitant est appelé à amplifier, à l’aide du sifflet, le SOS du voisin. Même si cette stratégie n’a pas pour ambition immédiate de permettre l’arrestation du délinquant, elle présente l’avantage de le dissuader et l’amener à prendre la poudre d’escampette. C’est déjà une forme de solidarité. L’approche de la police de proximité tant prônée par le ministère en charge de la Sécurité vise à cultiver ce reflexe au sein des populations. La sécurité n’est pas l’apanage de la seule victime, des forces de sécurité, mais une affaire de toute la société. Chacun, dans son petit coin, doit travailler à réduire au maximum les risques d’insécurité et contribuer à faciliter le travail de la police en dénonçant systématiquement les comportements suspects ainsi que les cas avérés de délinquance. C’est même un devoir citoyen.
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