les Azawadiens entre le marteau et l’enclume
11 mar 2015
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C’est à une délicate équation à plusieurs inconnues que sont confrontés les mouvements touaregs regroupés au sein de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA). A Kidal où ils ont choisi d’expliquer les tenants et les aboutissants de l’accord de paix entre eux et le gouvernement malien, peu de pistes permettent de d’affirmer qu’ils arriveront à convaincre leurs interlocuteurs ce jeudi. Ce qui les place dans un véritable dilemme par rapport à une communauté internationale visiblement lasse d’en être encore aux prises avec cette crise malienne.
Si le rassemblement de Kidal capote et que les populations optent pour le rejet du projet d’accord d’Alger, l’ONU, l’Union Africaine et leurs partenaires auraient donc consacré du temps et de l’énergie pour rien. Ce sera le retour à la case départ, voire à un raidissement des positions. Quand on sait que dans leur volonté d’obtenir, à tout prix, un statut d’autonomie pour la fameuse région de l’Azawad, certains groupes rebelles sont prêts à tout, on ne devrait pas être étonné d’en arriver à une telle issue.
En tout cas, les chances de l’acceptation des termes de l’accord, tels qu’ils sont formulés sont si minces que la tendance générale à pousser à la reconnaissance de la «spécificité du Nord-Mali» apparaît ainsi comme un piège qui risque de se refermer sur le processus de paix engagé bien avant les élections de 2014.
Sans accord, il faudrait bien reconnaître qu’on aura non seulement perdu du temps à négocier, mais également à n’avoir jamais le courage de résoudre autrement le problème qui divise les Azawadiens et les autres Maliens et qui a conduit à une crise apparemment insoluble. Malgré tout, il faut rester optimiste et espérer que la raison retournera habiter les uns et les autres afin que ce conflit soit résolu et que le Mali puisse penser maintenant à son développement.
Bark Biiga
Si le rassemblement de Kidal capote et que les populations optent pour le rejet du projet d’accord d’Alger, l’ONU, l’Union Africaine et leurs partenaires auraient donc consacré du temps et de l’énergie pour rien. Ce sera le retour à la case départ, voire à un raidissement des positions. Quand on sait que dans leur volonté d’obtenir, à tout prix, un statut d’autonomie pour la fameuse région de l’Azawad, certains groupes rebelles sont prêts à tout, on ne devrait pas être étonné d’en arriver à une telle issue.
En tout cas, les chances de l’acceptation des termes de l’accord, tels qu’ils sont formulés sont si minces que la tendance générale à pousser à la reconnaissance de la «spécificité du Nord-Mali» apparaît ainsi comme un piège qui risque de se refermer sur le processus de paix engagé bien avant les élections de 2014.
Sans accord, il faudrait bien reconnaître qu’on aura non seulement perdu du temps à négocier, mais également à n’avoir jamais le courage de résoudre autrement le problème qui divise les Azawadiens et les autres Maliens et qui a conduit à une crise apparemment insoluble. Malgré tout, il faut rester optimiste et espérer que la raison retournera habiter les uns et les autres afin que ce conflit soit résolu et que le Mali puisse penser maintenant à son développement.
Bark Biiga