empêcher la signature du document
1 0 0 1
Dans sa déclaration liminaire, Pérignama Sylla a expliqué que l’accord paraphé par le gouvernement semble à première vue avoir tenu compte des critiques. Mais le problème avec IBK, dit-il, c’est qu’il doit jouer à la souris et au chat avec François Hollande et en même avec le peuple malien. Suivant ses propos, le MP22 rejette le terme Azawad, surtout de la manière controversée et confuse avec laquelle il est évoqué dans le texte. Il s’inquiète de la représentation régionaliste, voire ethnique que les signataires veulent introduire dans la vie politique nationale. «C’est le début de la dislocation de l’unité nationale malgré toutes les dénégations des tenants de l’accord. On ne peut d’ailleurs pas comprendre cette introduction de la composante régionaliste et ethnique dans la vie politique nationale ; après le passage du président IBK sur les médias pour fustiger cela», a-t-il déclaré.
À en croire Pérignama Sylla, au fond, cet accord est anti-républicain, injuste et a un caractère féodal. Il dira que l’accord en question glisse de plus en plus vers une tendance réactionnaire et anti-démocratique en prônant l’ouverture du Haut conseil des collectivités aux notabilités traditionnelles et une meilleure représentation des populations du Nord du Mali dans les institutions et grands services publics, corps et administrations de la République.
Le conférencier Sylla a par ailleurs ajouté que cet accord, loin de vouloir corriger des prétendues injustices faites aux populations du Nord, tend plutôt à créer des situations de rente au sein de la République pour une catégorie de citoyens au nom de la couleur de peau, de leur origine régionale ou ethnique. Avant de souligner que le MP22 appelle les forces patriotiques du pays à dénoncer l’accord d’Alger et à se mobiliser pour empêcher sa signature.
Répondant aux questions des journalistes, Pérignama Sylla a expliqué que l’Etat du Mali n’a pas la volonté d’être prêt pour la guerre. «C’est la France qui dicte tout au Mali. Sinon, il n’y pas d’autre solution que de faire la guerre. Il faut mater ces rebelles, s’il ne veulent pas la paix», a-t-il déclaré. Et d’ajouter qu’il faut supprimer l’élection des présidents du Conseil régional et des présidents des Cercles au suffrage universel proposé par l’accord et garder le mode employé actuellement.
Pour Mohamed Tabouré, le document est la porte ouverte aux dérapages puisqu’il donne un large pouvoir aux régions du Nord dans l’accord paraphé.
Diango COULIBALY
Source : Le Reporter
Le conférencier Sylla a par ailleurs ajouté que cet accord, loin de vouloir corriger des prétendues injustices faites aux populations du Nord, tend plutôt à créer des situations de rente au sein de la République pour une catégorie de citoyens au nom de la couleur de peau, de leur origine régionale ou ethnique. Avant de souligner que le MP22 appelle les forces patriotiques du pays à dénoncer l’accord d’Alger et à se mobiliser pour empêcher sa signature.
Répondant aux questions des journalistes, Pérignama Sylla a expliqué que l’Etat du Mali n’a pas la volonté d’être prêt pour la guerre. «C’est la France qui dicte tout au Mali. Sinon, il n’y pas d’autre solution que de faire la guerre. Il faut mater ces rebelles, s’il ne veulent pas la paix», a-t-il déclaré. Et d’ajouter qu’il faut supprimer l’élection des présidents du Conseil régional et des présidents des Cercles au suffrage universel proposé par l’accord et garder le mode employé actuellement.
Pour Mohamed Tabouré, le document est la porte ouverte aux dérapages puisqu’il donne un large pouvoir aux régions du Nord dans l’accord paraphé.
Diango COULIBALY
Source : Le Reporter
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire