LE MATIN 17 mars 2015 - 17h35 601 Facebook Tweet Google + Bilal Ag Acherif, SG du Mouvement national pour la libération de l'Azawad, avec le ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra. La coordination des mouvements de l'Azawad, à dominante touareg, estime que l'accord d'Alger n'a pas pris en compte les éléments essentiels des aspirations légitimes des populations. Un premier document publié, lundi, synthétisant les points de vue des participants à la réunion de la rébellion dans son bastion de Kidal la semaine dernière jugeait «fondamentalement insuffisant» l'accord d'Alger «par rapport aux revendications du peuple de l'Azawad», en référence à l'appellation de cette région du Mali par les rebelles. «De l'avis exprimé par les différentes communautés de l'Azawad, il ressort que ledit projet d'accord n'a pas pris en compte les éléments essentiels des aspirations légitimes des populations de l'Azawad», indique la Coordination des mouvements de l'Azawad (CMA) dans une déclaration finale rendue publique à l'issue d'une large consultation tenue à Kidal dans le nord-est du pays autour dudit projet, rapporte la MAP. «Cette position a été largement exprimée bien avant la rencontre, à travers des manifestions d'hostilité organisées partout dans l'Azawad et dans les camps des réfugiés», selon la CMA, qui regroupe le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), le Haut Conseil pour l'unité de l'Azawad (HCUA), la Coalition des peuples de l'Azawad (CPA) et une branche du Mouvement arabe de l'Azawad (MAA). Rencontre avec la médiation internationale À cet effet, la Coordination sollicite une rencontre avec la médiation et les partenaires internationaux concernés, en vue d'échanger sur la suite du processus. La CMA réaffirme, par ailleurs, son ferme engagement à poursuivre le processus de paix sous l'égide de la médiation internationale. Elle renouvelle, de même, son attachement au respect des engagements pris avec la communauté internationale, tout en exprimant sa disponibilité à renforcer sa coopération sur le plan sécuritaire avec les forces internationales présentes sur le terrain. Cet accord vise à créer les conditions d'une paix durable dans le nord du Mali, qui a connu une série de rébellions touareg depuis les premières années d'indépendance du pays, en 1960. Cette région était tombée au printemps 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda après la déroute de l'armée face à la rébellion du Mouvement national de libération de l'Azawad d'abord alliée à ces groupes qui l'ont ensuite évincée -
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