Pour le MNLA et ses alliés, il faut leur donner « un temps raisonnable », c'est-à-dire celui d’aller consulter leur base avant tout engagement.
Les mouvements politico-armés de l’Azawad regroupés au sein de la coordination n’ont pas paraphé le projet d’accord du dimanche 1 mars 2015 à Alger. Pour le MNLA et ses alliés, il faut leur donner « un temps raisonnable », c'est-à-dire celui d’aller consulter leur base avant tout engagement. Un exercice que la coordination se dit prête à faire à partir du moment où ces responsables vont quitter Alger. Ils vont ainsi rencontrer les populations, les hommes sur le terrain et les réfugiés dans les camps. Pour Moussa Ag Assarid joint par nos soins ce matin, la feuille de route du 24 juillet 2014 prévoit la possibilité pour les parties d’aller rendre compte d’abord à leur base avant une signature ou paraphe. « Nous avons demandé un temps pour aller expliquer le document aux population de l’Azawad pour lesquelles on est en train de négocier en vue de prendre en compte leur aspirations ».
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Moussa Ag Assarid, Porte parole du MNLA en Europe
Un statut politico-juridique pour l'Azawad
Pour Moussa Ag Assarid, le document paraphé par le gouvernement du Mali et les mouvements de la plateforme ne prend pas en compte les aspirations profondes de l’Azawad. En termes clairs, le projet d’accord n’évoque pas l’autonomie ou le fédéralisme réclamé à cor et à cri par les mouvements de la coordination. Les manifestations organisées à Kidal pendant le week-end par les populations attestent selon lui du rejet du document. Selon le représentant du MNLA en Europe, l’Azawad n’a été que parcimonieusement pris en charge dans le projet d’accord. L’Azawad, explique-t-il, doit avoir un statut juridique, géographique et politique regroupant les régions du nord du Mali.
Ce qui s’est passé hier dans la capitale algérienne n’est plus ni moins, pour Moussa Ag Assarid, une signature entre le gouvernement du Mali et ses milices, allusion faite aux mouvements de la plateforme. "Le Mali est en belligérance, argumente-il, avec les mouvements de la coordination et c’est avec celle-ci qu’il doit parapher. Les mouvements de la plateforme, poursuit-il ne sont pas belligérance avec le gouvernement du Mali. A en croire le leader séparatiste, le paraphe d’hier a été imposé car la médiation n’a pas voulu des modifications, donc leurs amendements n’ont pas été pris en compte".
Sur le document Moussa Ag Assarid émet assez de réserves. La création du Sénat évoqué n’est un fait nouveau car, dit-il, cela était déjà prévu sous le régime d’ATT. Par rapport au mécanisme de transfert des 30% des recettes budgétaires de l’Etat, aux collectivités territoriales, il précise qu’il concerne toutes les régions et non les régions du nord uniquement à qui une attention particulière sera accordée. Quelle sera l’incidence du refus de parapher de la part de la coordination ? Sans répondre exactement à cette question, Moussa Ag Assarid pense que le temps pris dans les négociations importe peu. Il faut prendre le temps qu’il faut, soutient-il, pour parvenir à «une paix choisie », durable et qui satisfasse toutes les parties.
Pour Moussa Ag Assarid, le document paraphé par le gouvernement du Mali et les mouvements de la plateforme ne prend pas en compte les aspirations profondes de l’Azawad. En termes clairs, le projet d’accord n’évoque pas l’autonomie ou le fédéralisme réclamé à cor et à cri par les mouvements de la coordination. Les manifestations organisées à Kidal pendant le week-end par les populations attestent selon lui du rejet du document. Selon le représentant du MNLA en Europe, l’Azawad n’a été que parcimonieusement pris en charge dans le projet d’accord. L’Azawad, explique-t-il, doit avoir un statut juridique, géographique et politique regroupant les régions du nord du Mali.
Ce qui s’est passé hier dans la capitale algérienne n’est plus ni moins, pour Moussa Ag Assarid, une signature entre le gouvernement du Mali et ses milices, allusion faite aux mouvements de la plateforme. "Le Mali est en belligérance, argumente-il, avec les mouvements de la coordination et c’est avec celle-ci qu’il doit parapher. Les mouvements de la plateforme, poursuit-il ne sont pas belligérance avec le gouvernement du Mali. A en croire le leader séparatiste, le paraphe d’hier a été imposé car la médiation n’a pas voulu des modifications, donc leurs amendements n’ont pas été pris en compte".
Sur le document Moussa Ag Assarid émet assez de réserves. La création du Sénat évoqué n’est un fait nouveau car, dit-il, cela était déjà prévu sous le régime d’ATT. Par rapport au mécanisme de transfert des 30% des recettes budgétaires de l’Etat, aux collectivités territoriales, il précise qu’il concerne toutes les régions et non les régions du nord uniquement à qui une attention particulière sera accordée. Quelle sera l’incidence du refus de parapher de la part de la coordination ? Sans répondre exactement à cette question, Moussa Ag Assarid pense que le temps pris dans les négociations importe peu. Il faut prendre le temps qu’il faut, soutient-il, pour parvenir à «une paix choisie », durable et qui satisfasse toutes les parties.
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