Rezzag-Bara : « Le terrorisme djihadiste et les narcotrafiquants aggravent la crise »
PUBLIE LE : 09-12-2012 | 0:00
D.R
La question sécuritaire dans la région du Sahel est le thème d’une journée d’étude organisée, hier, dans l’enceinte de l’université d’Alger 3. Cette rencontre, animée par des spécialistes en géostratégie et en affaires internationales, a permis dd’apporter un éclairage sur une région devenue extrêmement sensible de part sa position stratégique, ses enjeux, sur le plan régional et continental.
La région occupe le devant de la scène politique et médiatique par son particularisme ethnique et sociologique, par les agissements de groupes terroristes et djihadistes et par l’émergence de groupes criminels liés au grand banditisme, au trafic de drogue et au crime organisé.
Le Sahel, d’une manière générale, et la crise du Mali occupent l’essentiel des préoccupations de l’opinion publique nationale et internationale.
Intervenant sur le sujet, M. Kamel Rezzag-Bara a donné une analyse personnelle des événements qui secouent la région.
Il a d’abord rappelé qu’il s’exprimait en son nom, en tant que spécialiste des affaires internationales et non en tant que partie officielle.
Cette mise au point étant faite, M. Rezzag-Bara a mis l’accent sur le danger terroriste qui s’est implanté en Afrique. Il en distingue deux types : le terrorisme djihadiste, incarné par des groupes armés appartenant à l’organisation Aqmi, Boko Haram qui active au Nigeria, Shabab qui s’est installée en Somalie. C’est un terrorisme de nature confessionnelle.
Kamel Rezzag-Bara évoque un autre type de terrorisme, celui des narcotrafiquants. Ce terrorisme, fondé sur le trafic de drogue, possède trois filières, celles de la cocaïne, du cannabis et de l’héroïne.
Le terrorisme de nature confessionnelle accouplé à celui du trafic de drogue, au rapt des ressortissants étrangers ont fini par déstabiliser la région du Sahel.
L’orateur observe un « réseautage » des groupes terroristes, fondé sur le rapt des étrangers et le partage de zones d’influence et de rapines.
Le conférencier a abordé inévitablement, la crise qui sévit au Mali. Il a analysé les causes de son émergence et de son aggravation.
M. Rezzag-Bara estime que le danger terroriste au nord du Mali s’incarne à travers les différentes opérations, comme le rapt de ressortissants étrangers, la demande de rançon, et par des actions armées contre des pays limitrophes du Mali.
Le traitement du terrorisme au Mali a suscité des motifs de désaccord entre les autorités maliennes et algériennes à une certaine époque, estimant que l’Algérie juge que le versement de la rançon est un moyen de renforcer le potentiel de nuisance des groupes terroristes.
Le conférencier a cité des facteurs qui ont aggravé la crise qui sévit au nord Mali, notamment, l’intervention des forces de l’OTAN en Libye pour destituer le régime du colonel Kadhafi, l’apparition de mouvements sécessionnistes, le coup d’Etat qui a renversé le président malien Amadou Toumane Touré, en mars 2012. La conjonction de tous ces événements a créé la crise sécuritaire et humanitaire qui sévit au Mali. Dans cette problématique malienne, le conférencier évoque des acteurs étrangers comme les pays de le C.E.D.E.A.O., l’ONU dont le gouvernement de transition malien a demandé l’envoi d’une force militaire pour l’aider à recouvrir l’intégralité de son territoire.
M. Rezzag-Bara estime qu’il y aura, demain, une déclaration présidentielle du Conseil de sécurité de l’Onu sur l’envoi d’une force militaire sur demande du gouvernement malien.
M. Bouraib
La région occupe le devant de la scène politique et médiatique par son particularisme ethnique et sociologique, par les agissements de groupes terroristes et djihadistes et par l’émergence de groupes criminels liés au grand banditisme, au trafic de drogue et au crime organisé.
Le Sahel, d’une manière générale, et la crise du Mali occupent l’essentiel des préoccupations de l’opinion publique nationale et internationale.
Intervenant sur le sujet, M. Kamel Rezzag-Bara a donné une analyse personnelle des événements qui secouent la région.
Il a d’abord rappelé qu’il s’exprimait en son nom, en tant que spécialiste des affaires internationales et non en tant que partie officielle.
Cette mise au point étant faite, M. Rezzag-Bara a mis l’accent sur le danger terroriste qui s’est implanté en Afrique. Il en distingue deux types : le terrorisme djihadiste, incarné par des groupes armés appartenant à l’organisation Aqmi, Boko Haram qui active au Nigeria, Shabab qui s’est installée en Somalie. C’est un terrorisme de nature confessionnelle.
Kamel Rezzag-Bara évoque un autre type de terrorisme, celui des narcotrafiquants. Ce terrorisme, fondé sur le trafic de drogue, possède trois filières, celles de la cocaïne, du cannabis et de l’héroïne.
Le terrorisme de nature confessionnelle accouplé à celui du trafic de drogue, au rapt des ressortissants étrangers ont fini par déstabiliser la région du Sahel.
L’orateur observe un « réseautage » des groupes terroristes, fondé sur le rapt des étrangers et le partage de zones d’influence et de rapines.
Le conférencier a abordé inévitablement, la crise qui sévit au Mali. Il a analysé les causes de son émergence et de son aggravation.
M. Rezzag-Bara estime que le danger terroriste au nord du Mali s’incarne à travers les différentes opérations, comme le rapt de ressortissants étrangers, la demande de rançon, et par des actions armées contre des pays limitrophes du Mali.
Le traitement du terrorisme au Mali a suscité des motifs de désaccord entre les autorités maliennes et algériennes à une certaine époque, estimant que l’Algérie juge que le versement de la rançon est un moyen de renforcer le potentiel de nuisance des groupes terroristes.
Le conférencier a cité des facteurs qui ont aggravé la crise qui sévit au nord Mali, notamment, l’intervention des forces de l’OTAN en Libye pour destituer le régime du colonel Kadhafi, l’apparition de mouvements sécessionnistes, le coup d’Etat qui a renversé le président malien Amadou Toumane Touré, en mars 2012. La conjonction de tous ces événements a créé la crise sécuritaire et humanitaire qui sévit au Mali. Dans cette problématique malienne, le conférencier évoque des acteurs étrangers comme les pays de le C.E.D.E.A.O., l’ONU dont le gouvernement de transition malien a demandé l’envoi d’une force militaire pour l’aider à recouvrir l’intégralité de son territoire.
M. Rezzag-Bara estime qu’il y aura, demain, une déclaration présidentielle du Conseil de sécurité de l’Onu sur l’envoi d’une force militaire sur demande du gouvernement malien.
M. Bouraib
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire