Les groupes rebelles touareg qui ont conquis le nord du Mali s'organisent.
Le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) et les islamistes de Ansar Dine se sont mis d'accord sur un gouvernement de transition, annonce le site d'information en ligne Magharebia.
D'après Nina Welet Ntalo, membre du bureau politique du MNLA et citée par l'article, paru le 21 mai, les deux mouvements, laïcs et islamistes, se sont entendus sur deux postes clés.
Belal Ag Sharif, à la tête du bureau politique du MNLA, devra diriger le gouvernement par intérim. Tandis que Mohamed Ag Nejim, un ancien officier de l'armée malienne, prendra le poste de coordinateur général de l'armée.
Le «Mouvement républicain pour la restauration de l'Azawad» est en train de se former, y apprend-on dans une interview accordée à Fahad Ag Al Mahmoud.
Ce «conseiller et proche collaborateur du colonel-major Elhadji Ag Gamou, un des acteurs de la rébellion touareg de 1990», considère que les anti-sécessionnistes sont résolus à résister:
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Le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) et les islamistes de Ansar Dine se sont mis d'accord sur un gouvernement de transition, annonce le site d'information en ligne Magharebia.
D'après Nina Welet Ntalo, membre du bureau politique du MNLA et citée par l'article, paru le 21 mai, les deux mouvements, laïcs et islamistes, se sont entendus sur deux postes clés.
Belal Ag Sharif, à la tête du bureau politique du MNLA, devra diriger le gouvernement par intérim. Tandis que Mohamed Ag Nejim, un ancien officier de l'armée malienne, prendra le poste de coordinateur général de l'armée.
«Les deux groupes ont mis en place un comité de quarante membres, dont la moitié représente Ansar al-Din et l'autre le MNLA, pour annoncer ce gouvernement dimanche 20 ou lundi 21 mai», a ajouté Nina Weket Ntalo, toujours citée par Magharebia.Tandis que cette annonce vient renforcer l'idée d'un nord Mali indépendant, un autre mouvement, non-séparatiste celui-ci, est aussi en train de s'organiser, rapporte pour sa part le quotidien algérien El Watan.
«Cet accord lève un obstacle important pour les sécessionnistes qui souhaitent un Etat indépendant dans le nord du Mali, mais ne résoud pas la question de la présence continue de combattants d'al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) et d'autres groupes terroristes», continue Magharebia.
Le «Mouvement républicain pour la restauration de l'Azawad» est en train de se former, y apprend-on dans une interview accordée à Fahad Ag Al Mahmoud.
Ce «conseiller et proche collaborateur du colonel-major Elhadji Ag Gamou, un des acteurs de la rébellion touareg de 1990», considère que les anti-sécessionnistes sont résolus à résister:
«les forces et les sensibilités qui veulent que leur région ne soit pas séparée du Mali [...] sont très nombreux. Ils se comptent par milliers. Il suffit juste de mettre à leur disposition un cadre dans lequel ils peuvent s’engager.»Lu sur Magharebia et El Watan
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