lundi 29 août 2016

Diby Silla Diarra

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le boucher d'Azawadiens
Diby Silla Diarra un ancien combattant d’Indochine dans l’armée française, devenu commandant de troupe malienne dans la région touarègue après l’indépendance. Lors de la révolte populaire dans l’Adrar entre 1963/64, appelle des renforts. Deux mille soldats venus du Sud montent vers l’Adrar et rejoignent quelques trois milles déjà sur place. Ils ne savaient même pas s’ils sont toujours au Mali ou déjà sur la lune….
Kidal, Tessalit, Boughassa, Tinassako, jamais ils n’avaient entendu ce noms là!. Des blindés contre les chameaux. La répression est terrible, monstrueuse, extrême. Les soldats tuent, massacrent, torturent sans relâche, violentent les femmes, des campements nomades sont hachés à l’automitrailleuse, l’eau des puits empoisonnée, hommes et troupeaux exterminés. On oblige les enfants à applaudir à l’exécution de leurs parents!
Diby sillas Diarra qui avait été nommé par Bamako administrateur de l’Adagh. Aujourd’hui encore, à Kidal on l’appelle (le boucher de l’Adagh). J’ai vu des vieillards pleurer à l’évocation de son nom, qu’on ne prononce qu’avec terreur. Je ne rentre pas dans les détails les plus atroces les uns que les autres; je dirais seulement que chaque soir, ivre mort, il exigeait de violer une fillette différente. Un jour il ordonna que des femmes entièrement nues sous le soleil, de déplacer de tonnes de briques; l’une d’elles accoucha sur le bord du chemin, se releva à coups de fouet et reprit ses briques en abandonnant son bébé.
Tiré du livre de Gael Baryin Page 25 !

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