lundi 29 août 2016

Malijet Indépendance de l'Azawad : Le MNLA fait encore un pas de plus Bamako Mali

Malijet Indépendance de l'Azawad : Le MNLA fait encore un pas de plus Bamako Mali

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Indépendance de l'Azawad : Le MNLA fait encore un pas de plus
En novembre 2014, le Mouvement National de Libération de l'Azawad (MNLA) faisait son adhésion comme 13ème membre de l'Organisation des Etats Africains Émergents (OAES), organisation intergouvernementale qui défend l'autodétermination des peuples en Afrique. Basée à Washington, l'OAES est membre observateur de l'ONU. Elle a été créée en 2010 sur les principes de la Déclaration de Washington relative à l'autodétermination en Afrique.

L'OAES prône la suppression des frontières héritées de la colonisation. Elle remet ainsi en cause un principe sacro-saint de l'Union africaine: l'intégrité des frontières postcoloniales. Cette adhésion avait surpris tous les observateurs de la situation politique du Mali, quand on sait que le MNLA est signataire des accords de paix, accords qui garantissent l’intégrité territoriale du Mali.

Puisque l’appétit vient en mangeant, le MNLA vient encore de franchir une étape de plus dans la marche vers l’indépendance de l’Azawad. En effet, le MNLA vient de prendre part du 25 au 26 août 2016, à la 22ème  édition de l’université d’été de la fédération Régions et Peuples Solidaires (R&PS) regroupant les partis politiques autonomistes, fédéralistes et régionalistes de France. 
En marge du congrès de la fédération Régions et Peuples Solidaires, s’est tenue l'Assemblée Générale de Solidarité Azawad. A l’issu des travaux, les participants ont renouvelé le bureau exécutif avec bien évidemment la présence dans ce bureau des représentants du MNLA.
Le bureau est composé comme suit : Président d’honneur : François Alfonsi, Président de l’Alliance Libre Européenne (ALE), ancien député européen,  Maire de Osani ;  Président : Moussa Ag Assarid, écrivain et consultant ; Vice président: Pierre Fourel, ancien banquier à la retraite ; Chargé l'information et à la communication : Mahamane Adama Cissé ; Trésorière : Fadimata Walet Hatt. Sur le plan de la coopération, la fédération Régions et Peuples Solidaires a signé un cadre de coopération avec l’association solidarité Azawad. 
Ainsi, la fédération s’est engagée à concrétiser la coopération avec les populations de l'Azawad par l’intermédiaire de Solidarité Azawad dans plusieurs domaines notamment l’éducation, la formation, l’agriculture, l’élevage et la culture.
Dans le domaine de l’éducation, un projet de recherche de bourses d’études et de formations professionnelles des étudiants de l’Azawad est à l'étude. Il est également prévu une collaboration basée sur les échanges d’expériences dans le domaine de l’agriculture et de l’élevage qui constituent les piliers de l’économie azawadienne.
Dans le cadre de la collaboration culturelle, il est prévu aussi l’organisation d’événements artistiques, humanitaires et culturels en faveur des populations de l’Azawad particulièrement les réfugiés  ainsi que les veuves et orphelins de l'Azawad.

Qu’est ce que c’est que la fédération  Régions et Peuples Solidaires

En juin 1994, des partis régionalistes bretons, basques, corses, alsaciens, savoyards, catalans et occitans présentent une liste commune pour les élections européennes. Intitulée « Régions et peuples solidaires », elle est menée par Max Simeoni.
En novembre 1994, ces partis, réunis à Aix-en-Provence, décident de continuer la dynamique de cette liste en créant un mouvement politique du nom de Régions et peuples solidaires.
Le Congrès constitutif s’est tenu en novembre 1995, à Rennes. La fédération Régions et peuples solidaires rassemble des partis opposés à la violence.
Elle a pour but de faire évoluer les institutions françaises vers le fédéralisme interne et de réduire les inégalités de développement entre les territoires. Elle est dotée d’une charte pour fédérer ses organisations membres autour de valeurs communes.
Question: comment le MNLA peut-il participer à un congrès séparatiste alors qu'au même moment, il est signataire avec le gouvernement malien d’un accord dans lequel il prétend respecter l'intégrité du territoire national ?
Cette simple question permet de comprendre que ces accords ne sont que de la poudre aux yeux des maliens. La régionalisation, tout comme les autorités intérimaires procèdent de cette volonté de partition de notre pays.
Antoine
Source: Nouvelle Tribune

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