A Kidal, depuis quelques semaines, ont lieu des regroupements de combattants du MNLA et du MIA, mouvement issu d’une scission avec lles islamistes armés d’Ansar Dine. Pour les dirigeants du Mouvement national de libération de l’Azawad, il s’agit d’un ralliement sans condition à leur mouvement. Le Mouvement islamique de l’Azawad, lui, parle d’un simple rappochement entre les deux mouvements.
Les deux mouvements sont d’accord sur un fait : plus de 300 combattants issus du Mouvement islamique de l’Azawad participent désormais à la sécurisation de la ville de Kidal, dans le nord du Mali, avec les combattants du Mouvement national de libération de l’Azawad.
Pour le reste, les analyses divergent : selon le MNLA, il s’agit d’un ralliement sans condition des jeunes en armes du MIA, sous la pression de la population et de l’aménokal (chef traditionnel) de Kidal. Ils auraient rejoint le MNLA par vagues successives depuis plus d’un mois, après le retour au sein du MNLA de deux colonels de la rébellion. Mais le MNLA affirme qu’il n’accueillera pas tous les dirigeants du MIA dans la mesure où certains seraient restés proches des islamistes.
Les chefs du MIA eux, ne parlent pas de ralliement, mais de travail en commun, avec un commandement militaire conjoint. Un rapprochement dans l’intérêt de Kidal, pour être unis lors des négociations avec le gouvernement malien, dit-on au MIA. D’ailleurs, toujours selon le MIA, les deux mouvements prépareraient un congrès commun. Une affirmation totalement rejetée par le MNLA.
La normalisation dans le nord du Mali se fait petit à petit. Pour la première fois, on assiste à Gao, l’une des capitales des trois régions du Nord, au retour de la police. Un retour apprécié par la population.
Par RFI
Pour le reste, les analyses divergent : selon le MNLA, il s’agit d’un ralliement sans condition des jeunes en armes du MIA, sous la pression de la population et de l’aménokal (chef traditionnel) de Kidal. Ils auraient rejoint le MNLA par vagues successives depuis plus d’un mois, après le retour au sein du MNLA de deux colonels de la rébellion. Mais le MNLA affirme qu’il n’accueillera pas tous les dirigeants du MIA dans la mesure où certains seraient restés proches des islamistes.
Les chefs du MIA eux, ne parlent pas de ralliement, mais de travail en commun, avec un commandement militaire conjoint. Un rapprochement dans l’intérêt de Kidal, pour être unis lors des négociations avec le gouvernement malien, dit-on au MIA. D’ailleurs, toujours selon le MIA, les deux mouvements prépareraient un congrès commun. Une affirmation totalement rejetée par le MNLA.
Situation confuse à Ber La situation est confuse dans la localité de Ber, au nord de Tombouctou. Un groupe armé arabe, le Mouvement arabe de l’Azawad (MAA), revendique avoir pris le contrôle de cette ville. Dans le même temps, le fils du marabout de Ber a été enlevé la semaine passée. Depuis plus d’une semaine, Al Moustafa ag Mohamed a disparu. Ce Touareg a été enlevé par des individus qui revendiquent une rançon de 80 millions de francs CFA. L’identité des ravisseurs n’est pas officiellement connue. Mais tout porte à croire que les preneurs d’otages ont quelque chose à voir avec les hommes armés qui revendiquent le contrôle de Ber depuis dimanche. La confusion est grande dans cette localité où les tensions entre Arabes et Touaregs sont anciennes. Selon le MAA, le Mouvement arabe de l’Azawad, les Arabes ont été pillés depuis des semaines par les Touaregs du MNLA, il fallait que ça s’arrête. L’enlèvement du fils du dignitaire touareg pourrait donc être une autre forme de pression sur la communauté tamachek. Certains dignitaires arabes jugent pourtant l’enlèvement du fils du marabout « inacceptable ». Mahmoud El Oumrany, un des doyens arabes, exige sa libération au plus vite, et sans rançon. « Cela ne servira pas nos intérêts », dit- il. El Oumrany prône d’ailleurs un dialogue intercommunautaire pour éviter de nouvelles tensions. En attendant, les Arabes demandent le déploiement rapide de l’armée malienne à Ber. Pour les Touaregs, toute cette confusion a été volontairement créée par les Arabes pour justifier le retour de l’armée au nord de Tombouctou. |
La normalisation dans le nord du Mali se fait petit à petit. Pour la première fois, on assiste à Gao, l’une des capitales des trois régions du Nord, au retour de la police. Un retour apprécié par la population.
Par RFI
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