Jeudi, 28 Mars 2013 10:16 AEM-AFP
BAMAKO, Mali - La rébellion touareg du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) a désigné "un administrateur" pour la ville de Kidal, son fief du nord-est du Mali, où elle refuse la présence de l'armée malienne, a indiqué jeudi à l'AFP un de ses responsables.
"Nous avons nommé un administrateur pour gérer la ville de Kidal", a déclaré à l'AFP Mohamed Ag Mamoud, un responsable du MNLA, depuis la ville de Tessalit, près de la frontière algérienne.
L'"administrateur" désigné est Mohamed Ali Ag Albessaty, jusqu'alors chargé de protocole au gouvernorat de la ville.
Sa désignation s'est faite en accord avec Mouvement islamique de l'Azawad (MIA), autre groupe touareg issu d'une scission d'avec Ansar Dine (Défenseurs de l'islam), l'un des trois groupes islamistes armés qui ont occupé le nord du Mali pendant plusieurs mois en 2012 en y commettant de nombreuses exactions.
"Le MNLA a désigné mercredi un administrateur de Kidal, avec notre accord", a déclaré à l'AFP, Alghabass Ag Intalla, président du MIA.
Cette désignation est un geste de défiance de plus du MNLA à l'égard du pouvoir de Bamako: après avoir repris la ville désertée par les islamistes fin janvier, le MNLA s'était opposé à la venue dans Kidal de l'armée malienne.
Située à 1.500 km au nord-est de Bamako, Kidal abrite des bases des armées française et tchadienne qui en assurent la sécurité.
Kidal est la capitale de la région du même nom abritant le massif des Ifoghas où sont retranchés des combattants islamistes armés que les soldats français et tchadiens traquent depuis plusieurs semaines.
Le MNLA, qui avait déclaré l'indépendance de l'Azawad (nord du Mali) il y a un an avant d'y renoncer sous la pression internationale, mais qui demande toujours "l'autodétermination" de cette région, est un mouvement avec lequel Bamako pourrait engager des négociations à condition qu'il s'engage à respecter l'intégrité territoriale du Mali.
Le MNLA avait été à l'origine d'une offensive lancée en janvier 2012 avec des islamistes armés dans le nord du Mali, qui avait abouti à l'occupation totale de la moitié du pays par les jihadistes qui avaient ensuite évincé les rebelles touaregs.
En début d'année, la rébellion touareg est réapparue à Kidal à la faveur de l'intervention de l'armée française au Mali lancée le 11 janvier, destinée à empêcher une avancée des islamistes vers le Sud et reconquérir le Nord avec l'armée malienne et d'autres armées africaines.
"Nous avons nommé un administrateur pour gérer la ville de Kidal", a déclaré à l'AFP Mohamed Ag Mamoud, un responsable du MNLA, depuis la ville de Tessalit, près de la frontière algérienne.
L'"administrateur" désigné est Mohamed Ali Ag Albessaty, jusqu'alors chargé de protocole au gouvernorat de la ville.
Sa désignation s'est faite en accord avec Mouvement islamique de l'Azawad (MIA), autre groupe touareg issu d'une scission d'avec Ansar Dine (Défenseurs de l'islam), l'un des trois groupes islamistes armés qui ont occupé le nord du Mali pendant plusieurs mois en 2012 en y commettant de nombreuses exactions.
"Le MNLA a désigné mercredi un administrateur de Kidal, avec notre accord", a déclaré à l'AFP, Alghabass Ag Intalla, président du MIA.
Cette désignation est un geste de défiance de plus du MNLA à l'égard du pouvoir de Bamako: après avoir repris la ville désertée par les islamistes fin janvier, le MNLA s'était opposé à la venue dans Kidal de l'armée malienne.
Située à 1.500 km au nord-est de Bamako, Kidal abrite des bases des armées française et tchadienne qui en assurent la sécurité.
Kidal est la capitale de la région du même nom abritant le massif des Ifoghas où sont retranchés des combattants islamistes armés que les soldats français et tchadiens traquent depuis plusieurs semaines.
Le MNLA, qui avait déclaré l'indépendance de l'Azawad (nord du Mali) il y a un an avant d'y renoncer sous la pression internationale, mais qui demande toujours "l'autodétermination" de cette région, est un mouvement avec lequel Bamako pourrait engager des négociations à condition qu'il s'engage à respecter l'intégrité territoriale du Mali.
Le MNLA avait été à l'origine d'une offensive lancée en janvier 2012 avec des islamistes armés dans le nord du Mali, qui avait abouti à l'occupation totale de la moitié du pays par les jihadistes qui avaient ensuite évincé les rebelles touaregs.
En début d'année, la rébellion touareg est réapparue à Kidal à la faveur de l'intervention de l'armée française au Mali lancée le 11 janvier, destinée à empêcher une avancée des islamistes vers le Sud et reconquérir le Nord avec l'armée malienne et d'autres armées africaines.
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