Le Mali a vu la naissance d’un nouveau mouvement touareg qui entend se poser comme une alternative aux indépendantistes touaregs du MNLA. La Plateforme des cadres et des leaders kel-tamasheks, c’est-à-dire touareg, pour l’unité nationale du Mali, a été officiellement lancée samedi 13 avril.
Cette plateforme prétend représenter la majorité des Touaregs, tous ceux qui n’ont pas pris les armes et qui se sentent Maliens.Les principaux objectifs de cette nouvelle plateforme tamashek, c’est-à-dire touareg sont réaffirmer l’attachement de la communauté à la République du Mali et à la laïcité, et exiger la neutralisation de tous les groupes armés. Cela signifie, que ce mouvement veut se démarquer des indépendantistes du MNLA.
Son président, le député de Menaka, Bajan Ag Hamatou l’affirme lui-même : « Tous les touaregs sont loin d’être MNLA. Ils se trouvent que ce sont des hommes qui ne nous ont jamais représenté, qu’on n’a jamais mandaté et qui parlent en notre nom, ce n’est pas normal. Nous sommes là pour dire voilà ce que c’est les touaregs du Mali. »
Composée d’un ex-premier ministre, de plusieurs anciens ministres et d’actuels députés, maires ou conseillers territoriaux, la plateforme rassemble des élus issus des trois régions du Nord. Il faut tout de même noter, l’absence des Ifoghas au sein du bureau de la plateforme, une tribu qui exerce traditionnellement le rôle de chef à Kidal ; fief du MNLA.
Source: RFI du dimanche 14 avril 2013
Son président, le député de Menaka, Bajan Ag Hamatou l’affirme lui-même : « Tous les touaregs sont loin d’être MNLA. Ils se trouvent que ce sont des hommes qui ne nous ont jamais représenté, qu’on n’a jamais mandaté et qui parlent en notre nom, ce n’est pas normal. Nous sommes là pour dire voilà ce que c’est les touaregs du Mali. »
Composée d’un ex-premier ministre, de plusieurs anciens ministres et d’actuels députés, maires ou conseillers territoriaux, la plateforme rassemble des élus issus des trois régions du Nord. Il faut tout de même noter, l’absence des Ifoghas au sein du bureau de la plateforme, une tribu qui exerce traditionnellement le rôle de chef à Kidal ; fief du MNLA.
Près d’un an et demi après les premières attaques des indépendantistes, et alors que le dialogue national s’amorce, certains sont tentés de voir dans cette organisation la main des autorités maliennes. Bajan Ag Hamatou s’en défend : « Nous, on est instrumentalisé par personne. Si certains se plaisent à dire « oui, ce sont des représentants du gouvernement malien »; mais eux ils représentent qui ? »
La plateforme se dit prête à collaborer avec la Commission dialogue et réconciliation mise en place par les autorités maliennes.Source: RFI du dimanche 14 avril 2013
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