ConcertVoilà 15 ans que le groupe touareg exporte son «blues» à travers le monde. Retrouvailles ce mercredi à l’Usine.
Un point commun à tous ces groupes? Ils proviennent de Kidal, Tessalit ou Tamanrasset, de part et d’autre du Sahara, chacun porte l’histoire de cette rébellion touarègue contre l’émergence des états nations dans les années 1980. Marginalisés, et face aux sécheresses à répétition, les plus jeunes, essentiellement des hommes, avaient fui en Algérie et en Libye. Entre déracinement et vie de contrebandier, un «nouveau nomadisme» voyait le jour, selon l’ethnologue Anouck Genthon, auteure de Musique touarègue: du symbolisme politique à une singularisation esthétique (L’Harmattan, 2012). On les nommait Ishumar, du français «chômeur». Leur musique, marquée par l’usage de la guitare, gardera ce nom. D’abord pour la lutte politique, textes mobilisateurs à l’appui, dès 1978 pour Tinariwen. Puis, la paix revenue, pour la culture, l’expression, l’art pour l’art.
Guitariste et cofondateur de Tinariwen, Ibrahim Ag Al Alhabib, dit «Abraybone», approche aujourd’hui les 55 ans. Et Tinariwen de se confronter à d’autres symboles. C’est cette basse Fender offerte par Flea des Red Hot Chili Peppers, manière d’adoption très select dans le monde du showbiz internationale. C’est ce sixième album, Emmaar en 2013, enregistré dans le désert des Mojave, haut-lieu du mouvement hippie aux Etats-Unis. Album dont on dit qu’il porte une trace sonore de l’acid rock…
En 2015, pas de répit pour les hommes bleus. Au Sahara, l’islamisme perturbe la donne. Mais la modernité n’attend pas. Tinariwen poursuit sa route: le monde lui appartient. Tinariwen Usine, place des Volontaires 4, mercredi 10 juin, dès 20 h. Première partie avec Imarhan. Infos du le site de PTR. (TDG)
Guitariste et cofondateur de Tinariwen, Ibrahim Ag Al Alhabib, dit «Abraybone», approche aujourd’hui les 55 ans. Et Tinariwen de se confronter à d’autres symboles. C’est cette basse Fender offerte par Flea des Red Hot Chili Peppers, manière d’adoption très select dans le monde du showbiz internationale. C’est ce sixième album, Emmaar en 2013, enregistré dans le désert des Mojave, haut-lieu du mouvement hippie aux Etats-Unis. Album dont on dit qu’il porte une trace sonore de l’acid rock…
En 2015, pas de répit pour les hommes bleus. Au Sahara, l’islamisme perturbe la donne. Mais la modernité n’attend pas. Tinariwen poursuit sa route: le monde lui appartient. Tinariwen Usine, place des Volontaires 4, mercredi 10 juin, dès 20 h. Première partie avec Imarhan. Infos du le site de PTR. (TDG)
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