La communauté internationale s’inquiète d’une menace sur les espoirs de paix au Mali, au lendemain d’une attaque de groupes progouvernementaux contre la rébellion, qui a finalement annoncé son intention de parapher l’accord d’Alger près de deux mois après Bamako et ses alliés. «J’exhorte les parties à cesser immédiatement les hostilités et à retourner sur leurs positions.
Cette résurgence de tensions met en péril les efforts de tous pour restaurer une paix durable au Mali», a déclaré le chef de la Mission de l’ONU au Mali (Minusma) Mongi Hamdi cité hier par l’AFP. «Des mois de négociations intenses impliquant toutes les parties en vue de mettre un terme à la crise malienne pourraient être menacés», a-t-il relevé, précisant avoir, rencontré dimanche à Nouakchott, les représentants de la rébellion qui «ont confirmé leur intention de parapher l’accord» d’Alger, avalisé le 1er mars par Bamako et ses alliés.
Au lendemain de la prise par des groupes pro-Bamako des positions rebelles à Ménaka, près de la frontière nigérienne, le représentant du secrétaire général de l’ONU a rappelé la menace le 6 février par le Conseil de sécurité de «sanctions ciblées à l’encontre de ceux qui reprennent les hostilités et violent le cessez-le-feu».
La Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) a fustigé, lundi, une «agression d’autant plus inacceptable qu’elle intervient au lendemain d’un engagement définitif de la CMA à parapher l’accord dans les plus brefs délais transmis au chef de la Minusma». Le gouvernement, accusé par les rebelles qui incriminent «des éléments de l’armée malienne et de ses milices», a assuré avoir appris «avec une grande surprise et une forte préoccupation» les affrontements de Ménaka, «entre certains groupes armés». Il a condamné «cette reprise des hostilités et ce regain de violence» au milieu des efforts de paix, appelant «l’ensemble des acteurs à redoubler de vigilance afin que des actions de provocation ne viennent remettre en cause» ce processus, dans une possible allusion aux groupes pro-Bamako.
Le Groupe autodéfense touareg Imghad et alliés (Gatia) a affirmé que ses troupes ont chassé les rebelles de Ménaka après avoir été «provoquées» par les forces du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA, rébellion à dominante touareg) à une quarantaine de kilomètres au sud. La rébellion à dominante touareg a de nouveau refusé le 18 avril de parapher en l’état l’accord d’Alger qui a enjoint les protagonistes de venir tous le signer le 15 mai à Bamako.
Au lendemain de la prise par des groupes pro-Bamako des positions rebelles à Ménaka, près de la frontière nigérienne, le représentant du secrétaire général de l’ONU a rappelé la menace le 6 février par le Conseil de sécurité de «sanctions ciblées à l’encontre de ceux qui reprennent les hostilités et violent le cessez-le-feu».
La Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) a fustigé, lundi, une «agression d’autant plus inacceptable qu’elle intervient au lendemain d’un engagement définitif de la CMA à parapher l’accord dans les plus brefs délais transmis au chef de la Minusma». Le gouvernement, accusé par les rebelles qui incriminent «des éléments de l’armée malienne et de ses milices», a assuré avoir appris «avec une grande surprise et une forte préoccupation» les affrontements de Ménaka, «entre certains groupes armés». Il a condamné «cette reprise des hostilités et ce regain de violence» au milieu des efforts de paix, appelant «l’ensemble des acteurs à redoubler de vigilance afin que des actions de provocation ne viennent remettre en cause» ce processus, dans une possible allusion aux groupes pro-Bamako.
Le Groupe autodéfense touareg Imghad et alliés (Gatia) a affirmé que ses troupes ont chassé les rebelles de Ménaka après avoir été «provoquées» par les forces du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA, rébellion à dominante touareg) à une quarantaine de kilomètres au sud. La rébellion à dominante touareg a de nouveau refusé le 18 avril de parapher en l’état l’accord d’Alger qui a enjoint les protagonistes de venir tous le signer le 15 mai à Bamako.
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