mercredi 8 janvier 2014

Mali: En un an, le pays a retrouvé la stabilité politique mais reste face à d’immenses défis | ESSOR

Un an après l’intervention militaire de la France contre les jihadistes, le Mali a contre toute attente retrouvé la stabilité politique mais reste confronté à l’insécurité dans le Nord et à d’immenses défis économiques.

Mali: En un an, le pays a retrouvé la stabilité politique mais reste face à d’immenses défis | ESSOR
Mali: En un an, le pays a retrouvé la stabilité politique mais reste face à d’immenses défis
« Sur le plan institutionnel, tout va bien. Les élections ont eu lieu », en juillet-août pour la présidentielle et en novembre-décembre pour les législatives, cependant « sur le plan sécuritaire, les choses sont plus mitigées » dans ce pays de 15 millions d’habitants, affirme à l’AFP Souleymane Drabo, analyste politique et éditorialiste au quotidien national L’Essor.
« Si globalement la sécurité est en grande partie rétablie dans les régions de Tombouctou (nord-ouest) et Gao (nord-est), il y a encore des activités terroristes sporadiques qui y ont lieu », tandis que Kidal (extrême nord-est) est devenue « une zone de non-droit », à la merci de « bandes armées incontrôlées » mêlant indépendantistes touareg, islamistes et autres criminels, estime M. Drabo.
Dans ses voeux pour 2014, le président malien élu au second tour Ibrahim Boubacar Keïta a rappelé qu’il y a un an, « les trois quarts du pays étaient aux mains de forces barbares, jihadistes et de groupuscules irrédentistes » qui « n’ont pas reculé devant le viol, les amputations, flagellations, lapidations, le vandalisme, les exécutions ».
C’est pour mettre un terme à cette occupation du nord du Mali par des groupes islamistes armés liés à Al-Qaïda qui menaçaient d’avancer vers le Sud et Bamako, la capitale, que le président français François Hollande décidait, le 11 janvier 2013, d’intervenir militairement au Mali.
Dans la foulée de l’avancée foudroyante des forces françaises qui, associant une armée malienne en déroute, ont repris en moins d’un mois les trois grandes villes du Nord occupées par les jihadistes – Gao, Tombouctou et Kidal – le président français insistait dès le mois d’avril sur la nécessité de tenir des élections en juillet.
Un pari insensé pour beaucoup – des politiques maliens et observateurs indépendants avaient exprimé des doutes sur des scrutins qui seraient « imparfaits », organisés dans la précipitation, l’insécurité, sous pression de Paris – mais un pari finalement réussi.
AFP







Une Réponse à Mali: En un an, le pays a retrouvé la stabilité politique mais reste face à d’immenses défis

  1. Dr ANASSER AG RHISSARépondre
    7 janvier 2014 a 19 h 47 min
    Bonjour,
    Chers frères et sœurs du MNLA, HCUA et MAA.
    Merci de nous avoir envoyés la déclaration du MNLA indiquant des dérives, d’après vous, de l’armée Malienne au Nord Mali.
    Nous pensons qu’il est souhaitable que le MNLA et les groupes armés se rapprochent du pouvoir central du Mali pour la reprise du processus de dialogue inter-Maliens.
    Ce qui permettra de mettre tous les problèmes sur la table et d’envisager des issues favorables pour tous.
    L’objectif du forum internet organisé autour de ma contribution portant sur « Plusieurs revendications du MNLA contiennent des amalgames », éditée sur Malijet, est de susciter le dialogue entre les acteurs d’un même pays qui s’accusent mutuellement sans prendre le temps de communiquer vraiment ensemble et de parler des incompréhensions qui existent entre eux, de ce qui divise (les amalgames) et aborder les solutions potentielles à ces problèmes.
    Merci d’être prêt à ce dialogue entre frères et soeurs à travers ce forum et au niveau national.
    AUCUN DIALOGUE NE POURRA SE FAIRE SOUS LA PRESSION DES ARMES, DONC TOUS LES GROUPES ARMÉS DU NORD (MNLA, Ansar Dine mué en HCUA, MAA, FPR) DOIVENT ETRE DÉSARMÉS.
    Ce forum internet pourra être le démarrage d’une Passerelle Pour la Réconciliation Nationale (PPRN), nous le proposons à l’état Malien ainsi qu’aux groupes armés (MNLA, HCUA, MAA, FPR).
    Qu’en pensez-vous ?
    Cette passerelle dispose de plusieurs voies d’entrées et sorties, qui permettent à tout un chacun de communiquer avec les autres incluant l’administration publique afin de tout partager (services, projets, …) ou de collaborer avec eux.
    Cette passerelle doit garantir l’intégration des acteurs, la transparence des communications, des transactions et du dialogue et la confiance entre les acteurs (citoyens, administration publique, Etat, collectivités territoriales, groupes armés, partenaires).
    Le fait de nous envoyer ce communiqué me donne l’espoir que vous êtes disposer à dialoguer à travers ce forum mais aussi avec les représentants du Mali à travers le processus de dialogue national inter-Maliens.
    Un changement de comportements et de mentalités est nécessaire pour faciliter ce dialogue et pour éliminer ces incompréhensions et ces amalgames sans occulter la vérité au risque de tomber dans une spirale d’incompréhensions et d’amalgames.
    Vous savez, depuis le 19 Juillet 2012, j’avais écrit un article intitulé « Éviter les amalgames pour prendre ses responsabilités, s’entendre, se réconcilier, vivre mieux ensemble, dans l’unité, et voir l’avenir autrement » que j’avais publié sur internet.
    Suite aux échanges avec des centaines d’internautes, en particulier avec des Maliens, sur les sites Essor, Tamtaminfo et Agora21 et sur le réseau social Facebook, concernant la crise Malienne et l’article cité ci-dessus, certains ont fait plusieurs amalgames qu’il convient d’éviter au risque de créer ou d’augmenter la fracture sociale et rendre difficile, voire impossible, la vie commune, l’unité nationale et le développement.
    En fait, qu’est ce qu’un amalgame ?
    Ayant plusieurs sens, selon Wikipédia, l’amalgame est communément la confusion volontaire d’idées ou de concepts différents ou d’éléments hétérogènes tendant à les discréditer.
    Exemple, certains Maliens et certains étrangers pensent que la France et Serval sont Pro-MNLA, c’est pourquoi, ils ne les désarment pas.
    Bien que ne pensant pas que la France et Serval soient pro-MNLA, sachant que la France et Serval n’ont pas eu un mandat de l’ONU pour désarmer le MNLA, la France et Serval ne pouvaient pas le faire légalement.
    Croire qu’ils pouvaient les désarmer, même s’ils ne sont pas pro-MNLA, sans ce mandat génère une confusion qui tend à discréditer la France et Serval.
    L’assertion, « la France et Serval sont Pro-MNLA, c’est pourquoi, ils ne les désarment pas » est un amalgame.
    La France et Serval étaient intervenus au Mali contre les djihadistes et le terrorisme et pas contre le MNLA et les groupes armés Maliens.
    S’ils désarment le MNLA, sans un mandat officiel de l’ONU et une autorisation des autorités Maliennes, ça serait une ingérence intérieure dans les affaires du Mali.
    L’intervention des députés Européens devant leurs assemblées en faveur des Touaregs en voie d’extermination n’est qu’une façon de dire que l’armée Malienne ou le Mali s’apprête à exterminer les Touaregs, ce qui n’est pas vrai.
    Malgré toutes les pertes humaines subies à Aguelhoc et les pertes en vies humaines induites par cette guerre, les Maliens parlent de réconciliation nationale.
    Le Mali ne va pas parler de réconciliation nationale et se mettre à exterminer les Touaregs.
    Quel non sens ?
    Pourquoi, ne l’a-t-il pas fait avant cette crise ?
    C’est vrai qu’en début de la crise et de la guerre au Mali, certains Touaregs ont été victimes d’amalgames, comme tous les Maliens, mais ne sont pas en voie d’extermination par le Mali ou l’armée Malienne.
    ATTENTION, l’extermination, c’est la destruction physique de TOUS les membres d’une communauté.
    Concernant les Touaregs ou les arabes au Mali, c’est une contre-vérité de le croire.
    Concernant le statut des régions du Nord Mali, toute propagande (via les médias, comme la radio, …) pour une auto-détermination dessert les Touaregs et toutes les communautés.
    J’avais adressé, en ligne, une lettre ouverte au Président, aux Maliens et aux partenaires, portant sur le choix idoine de modèles d’organisation et de gouvernance (déconcentration, décentralisation, fédération, confédération, autonomie, indépendance) pour le Mali, qui montre que l’auto-détermination n’est pas la solution idoine pour les zones du Nord Mali.
    LES MALIENS DOIVENT TRAVAILLER, DANS L’UNITÉ, POUR TROUVER LA SOLUTION DURABLE A LA CRISE DU MALI ET POUR DÉVELOPPER DURABLEMENT LE PAYS EN UTILISANT, AUTANT QUE POSSIBLE, DES RESSOURCES LOCALES DANS LE CADRE D’UNE DÉCENTRALISATION ET D’UN DÉVELOPPEMENT ENDOGÈNE ÉQUITABLES.
    CE DERNIER DOIT ÊTRE BASÉ SUR UN DÉVELOPPEMENT SOCIAL ÉQUITABLE POUR TOUS AVEC UNE INTÉGRATION ÉQUITABLE DE TOUTES LES COMMUNAUTÉS ET DE TOUS LES MALIENS.
    Ce sont tous les amalgames qui créent la confusion et font qu’une sortie de crise tarde à se faire au Mali.
    Il convient donc que les Maliens prennent conscience des amalgames et prennent leurs responsabilités, s’entendent, se respectent, se réconcilient et travaillent ensemble, dans l’unité, dans la cohésion et en toute confiance pour développer le Mali Nouveau pour le bonheur de tous et pour le bien-être collectif tout en garantissant la paix et la sécurité durables.
    Les Maliens doivent outrepasser les différends entre eux, les divisions, les amalgames dont le fait que certains veuillent se faire justice et se ressaisir pour fonder ensemble le Mali nouveau pour eux et pour leurs enfants.
    Sachant que la justice fera son travail en jugeant les crimes commis par les uns et les autres, la guerre la plus noble est la lutte démocratique.
    Les Maliens doivent réfléchir à la manière la plus efficace pour réconcilier ses fils et ses filles et unir la famille Malienne et faire régner la paix et non pour la désunir et faire régner l’insécurité.
    Prions pour que TOUS les Maliens aillent dans le sens de l’union des cœurs des membres de la famille Malienne pour une prospérité et une paix durables.
    Les membres du MNLA, HCUA et MAA ont intérêt, pour leurs enfants et petits enfants, à rester intégrés dans leur famille Malienne.
    S’unir autour des projets pour refonder le Nord du Mali ET le Mali, dans l’unité, vous permettra de vous faire entendre autour des revendications démocratiques liées au développement durable, équitable et équilibré, comme je l’avais proposé, avec une intégration équitable des communautés dans leurs zones d’habitation, dans leurs régions et au niveau national.
    Essayez d’avancer ensemble avec tous les Maliens dans ce sens.
    Faites le pas, venez pour la réconciliation nationale avec vos frères et sœurs Maliens.
    Un membre du MNLA m’a demandé si j’ignore ce que vivent mes parents.
    Je n’ignore pas ce que vivent mes parents mais je sais qu’ils vivent ce que vivent la majorité des Maliens.
    C’est-à-dire dans un pays qui a besoin d’être sécurisé et développé et qui ne se développera qu’avec leurs aides, l’aide de leurs fils et leurs filles donc l’aide de TOUS y compris votre aide et de l’aide de tous ceux qui habitent cette zone.
    Alors, mettons-nous en synergie et aidons-les.
    Ce dialogue tel qu’on est en train de l’avoir, simplement à travers un message internet, entre frères, à travers la messagerie et des appels téléphoniques que j’ai reçus de certains de vos membres est nécessaire et n’élimine en rien l’intérêt, la pertinence et le rôle des entités Maliennes qui sont chargées de le faire officiellement.
    Mais sachez que tous les Maliens doivent prendre leurs responsabilités pour tenir un dialogue fécond avec leurs frères et sœurs afin de se réconcilier.
    Normalement, les Maliens ne devaient pas avoir d’intermédiaires pour se réconcilier, alors prenons nos responsabilités et aidons-les dans cette tâche, qu’on doit leur simplifier.
    Aidons nos frères et sœurs à être scolarisés et éduqués pour se développer et développer nos régions et notre pays.
    Que de retard pris par ces enfants, nos enfants, que faire ?
    EST-CE QUE VOUS LEUR AVEZ EXPLIQUÉS ?
    VONT-ILS COMPRENDRE ?
    Il convient de penser à eux, de penser à vous, de penser à votre pays, de penser à ce qu’ils vont devenir nos enfants, à ce que vous allez devenir et à ce que risque de devenir le pays.
    Faites-les renouer avec leurs frères et sœurs Maliens.
    Ils se souviendront qu’ils partagent la même histoire, la même famille et doivent avoir le même destin, qu’ils doivent bâtir ensemble.
    Bien cordailement
    Dr ANASSER AG RHISSA
    Expert TIC et Gouvernance
    E-mail: Webanasane@yahoo.com

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