19 jan 2014 à 14:48 PM
Au moment où le président malien Ibrahim Boubacar Keïta effectue à Alger une visite de travail, une aile d’un important groupe de Touaregs armés du nord du Mali vient de dénoncer la plateforme récemment signée à Alger par des responsables de mouvements armés de la région demandant à Alger de prendre la main dans la médiation de la crise dans le nord du Mali.
A peine signée, la plateforme d’Alger devient caduque. On se souvient que déjà les Touaregs du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) avait boycotté la rencontre qui a réuni à Alger plusieurs groupes armés du nord du Mali. Mais aujourd’hui c’est une aile importante du Haut conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA), le second groupe de Touaregs armés, qui ne se reconnaît pas dans la plateforme signée.
Le document en question est également contesté par une aile du Mouvement arabe de l’Azawad (MAA) et par une partie des mouvements d’autodéfense sédentaire du septentrion malien.
Médiation algérienne
Dans le document de quatre pages dont RFI a pu obtenir une copie, les responsables de différents groupes armés du nord du Mali demandaient notamment à Alger de prendre en main la médiation pour le règlement de la crise dans le nord du Mali. Pour le moment, Alger ne peut donc pas, et il est probable que le président Ibrahim Boubacar Keïta, qui achève une visite à Alger, a abordé la question avec les autorités de ce pays.
Par RFI
Médiation algérienne
Dans le document de quatre pages dont RFI a pu obtenir une copie, les responsables de différents groupes armés du nord du Mali demandaient notamment à Alger de prendre en main la médiation pour le règlement de la crise dans le nord du Mali. Pour le moment, Alger ne peut donc pas, et il est probable que le président Ibrahim Boubacar Keïta, qui achève une visite à Alger, a abordé la question avec les autorités de ce pays.
Par RFI
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