.Ce 08 janvier 2014 à Ouagadougou, le MNLA (Mouvement national sur la libération de l’Azawad), à travers son chargé de communication a organisé une conférence avec les hommes de médias. Au menu des échanges, explications de la situation politique actuelle au mali et actions qui seront menées pour que le Mali retrouve son intégrité territoriale.
Selon Mossa Ag Attaher, les accords de Ouagadougou ne sont toujours pas respectés bien que le MNLA, lui, a honoré tous ses engagements. Les négociations qui avaient été faites avec le président intérimaire engageaient l’état malien dit il, mais le président actuel IBK dans sa politique fait des déclarations qui se contredisent. IBK précise-t-il, signifie sa volonté d’accélérer le processus de paix et de respecter les accords de Ouagadougou mais adopte une politique statique en violant les actes de libérations des prisonniers politique et en observe des blocages sur les statuts politiques et juridiques des régions du Nord. Tout ceci selon lui est entrain de compromettre dangereusement la stabilité du Mali. Mossa Ag Attaher dit s’indigner sur une autre déclaration du président IBK qui demande à la communauté Internationale et à la MISMA de désarmer en lui répondant que ceci ne sera possible que lorsque les accords seront respectés. Mieux, la question du désarmement sera réglée après l’accord final.
Pour lui, la seule solution c’est de trouver un statut politique et juridique pour répondre aux aspirations légitimes des populations de l’AZAWAD. A l’endroit d’IBK, le MNLA lui demande d’accéléré la mise en œuvre des accords et d’ouvrir la discussion sur les questions de fond. Dans un avenir proche, le MNLA prévoit des actions politiques et des missions bilans seront portées aux Nations Unis, à la CEDEAO et après cela une synergie d’action sera menée pour dépasser le blocage et éviter le pire car selon eux, c’est avec les mêmes ingrédients d’ATT qu’IBK gère le mali.
Il réitère la volonté du MNLA de dialoguer mais prévient IBK en lançant : « notre patience à des limites et les déclarations incendiaires et va-t-en guerre qui sont son sport favori ne facilitent rien. Tant que les garantis ne seront pas conservées, les arrestations arbitraires arrêtées, les réfugiés ne rentreront pas au Mali. Nous demandons une gestion autonome des régions du Nord et il n’est plus question que Bamako nomme des responsables pour diriger le Nord car un mariage forcé finit toujours par un divorce violent ».
Il réitère la volonté du MNLA de dialoguer mais prévient IBK en lançant : « notre patience à des limites et les déclarations incendiaires et va-t-en guerre qui sont son sport favori ne facilitent rien. Tant que les garantis ne seront pas conservées, les arrestations arbitraires arrêtées, les réfugiés ne rentreront pas au Mali. Nous demandons une gestion autonome des régions du Nord et il n’est plus question que Bamako nomme des responsables pour diriger le Nord car un mariage forcé finit toujours par un divorce violent ».
Tout en déclarant qu’il n’ya pas eu de « vraie » élection législative au Mali du fait que la majorité de la population est réfugiée hors du mali, le chargé de communication du MNLA et porte parole des mouvements HCUA, MAA et MNLA Mossa Ag Attaher précise que si le Mali leur déclare la guerre, ils vont se défendre. Concernant la fusion de ces mouvements, il dira que l’écrasante majorité et les bases des militants ne sont pas d’accord pour l’instant même s’ils partagent les mêmes objectifs.
Armelle Tapsoba
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