Bientôt une alliance entre le Colonel Hassan Ag Medhi et le GATIAColonel Hassan Ag Medhi et le GATIA
Il semble que le Colonel déserteur de l’armée malienne Hassan Ag Medhi, s’apprête de nouveau à reconnaître la République du Mali. Comme on le sait, les traitres ne manquent jamais d’astuces pour arriver à leurs fins. Selon Me Toureh, il est prêt à s’engager dans la Plate-forme du 14 juin 2014 d’Alger. Selon nos informations, il compte même faire bien plus. Il veut nouer une alliance avec le Groupe d’autodéfense touareg, Imghades et alliés (GATIA), pour combattre le Mnla. Pour ceux qui ne le connaissent pas, c’est un Colonel de la gendarmerie nationale qui était en service comme Attaché de défense au ministère de l’Energie et des Mines avant la rébellion de 2012 et avait déserté l’armée malienne pour rejoindre le Mnla, qu’il avait par la suite quitté pour le HCUA. Comme le chien ne change jamais sa manière de s’asseoir, il a fini abandonner ses amis du Mnla pour créer le Front populaire de l’Azawad (FPA). Maintenant, comme le Mali semble en voie de trouver un accord avec les groupes armés, il veut regagner la République, même par des acrobaties.
Azaz Ag Loudag-Dag:
«Ce n’est pas Hollande qui m’a fait aimer le Mali»
Profitant de la conférence de presse des mouvements signataires de la Plate-forme d’Alger, samedi dernier au CICB, le Président de la communauté des Imghades, Azaz Ag Loudag-Dag, a mis les points sur les i concernant l’adhésion des leaders communautaires du Nord au processus de paix, notamment en affirmant leur attachement à l’unicité de notre pays et en rejetant toute idée de fédéralisme ou d’autonomie des régions du Nord. Répondant à un organe de presse qui l’accusait de faire le jeu du Président français, François Hollande, le chef des Imghades a été sans équivoque: «ce n’est pas Hollande qui m’a fait aimer le Mali. Ce n’est pas lui qui a fait de moi un Chevalier de l’Ordre National du Mali». Selon lui, il n’y aucune autre idée derrière la signature de cette déclaration par des chefs de tribus que la paix. Selon ses dires, aujourd’hui, il y a une majorité de chefs et leaders de communautés qui sont attachés à la paix et affirment leur appartenance au Mali un et indivisible.
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