Tribune : Lettre ouverte au député français Alain Marsaud concernant ses propos sur le Mali - maliweb.net
Monsieur Marsaud,
J’ai écouté avec beaucoup d’intérêt votre intervention du 05 novembre 2013 lors du débat organisé par Vanessa Burggraf sur France24 entre vous, M. André Bourgeot, Ramata Maïga Coulibaly et Anne Giudicelli sur la situation au Mali.
Le point saillant de votre argumentation a été de mettre en avant la
vendredi 28 février 2014
Etats-Unis: plaidoyer d'Obama pour les jeunes des minorités - LExpress.fr
Etats-Unis: plaidoyer d'Obama pour les jeunes des minorités - LExpress.fr
plaidoyer d'Obama pour les jeunes des minorités
Six mois après avoir célébré le 50ème anniversaire de la "marche sur Washington" de
plaidoyer d'Obama pour les jeunes des minorités
Par AFP, publié le
Washington - Puisant dans son expérience personnelle, le président des Etats-Unis Barack Obama a lancé jeudi un appel solennel à améliorer les perspectives des jeunes issus des minorités, dont la situation est selon lui actuellement "révoltante".
Six mois après avoir célébré le 50ème anniversaire de la "marche sur Washington" de
jeudi 27 février 2014
Nord du Mali : Que pense vraiment Ambery Ag Rhissa, dirigeant du MNLA? - maliweb.net
Nord du Mali : Que pense vraiment Ambery Ag Rhissa, dirigeant du MNLA? - maliweb.net
27 fév 2014 à 03:34 AM
Car voici ce qu’il a écrit en 1964
A propos des Touaregs de l’Adrar des Iforhas :
« Qu’on le sache »
Le camarade Ambery Ag Rhissa, instituteur en service à M’Bouna, a envoyé à «l’Essor », cet article sur les Touareg de l’Adrar des Iforhas. L’auteur fait l’historique de « la vie des populations de l’Adrar à la veille de l’occupation coloniale pendant la domination française et donne son opinion sur le prétendu « problème de Kidal ».
« Il n’est pas dans mes habitudes d’insérer des articles dans les journaux, cela pour la raison qu’il me serait difficile de trouver à dire quelque chose qui n’ait été déjà dit avant moi ou qui
A propos des Touaregs de l’Adrar des Iforhas :
« Qu’on le sache »
Le camarade Ambery Ag Rhissa, instituteur en service à M’Bouna, a envoyé à «l’Essor », cet article sur les Touareg de l’Adrar des Iforhas. L’auteur fait l’historique de « la vie des populations de l’Adrar à la veille de l’occupation coloniale pendant la domination française et donne son opinion sur le prétendu « problème de Kidal ».
« Il n’est pas dans mes habitudes d’insérer des articles dans les journaux, cela pour la raison qu’il me serait difficile de trouver à dire quelque chose qui n’ait été déjà dit avant moi ou qui
Comment fut réglée la rébellion de 1963 ? - maliweb.net
Comment fut réglée la rébellion de 1963 ? - maliweb.net
Le 22 septembre 1964, le quatrième anniversaire de notre indépendance, a été célébré avec un grand éclat à Kidal. Le cercle du grand Nord qui vient de sortir d’une épreuve a plus que jamais besoin de la sollicitude de toute la Nation. Kidal est en droit d’attendre de la part de tout le pays, soutien, manifestation de solidarité agissante de tous les instants. C’est, pleinement conscients de tout cela que l’Union Soudanaise RDA et le Gouvernement du Mali avaient décidé que la fête nationale fût célébrée à Kidal avec un éclat particulier. Telle une
mercredi 26 février 2014
VIDEOS.Tinariwen:le blues touareg prend tout son sens - L'Express
VIDEOS.Tinariwen:le blues touareg prend tout son sens - L'Express
Barack Obama, premier président noir des États-Unis d'Amérique. On se pose de plus en plus de questions sur son action à la tête de la Maison Blanche, et une certaine presse a même osé s'aventurer sur le terrain de sa vie privée pour s'interroger sur la solidité de son couple...
Le 21 janvier, ce président, dont le père était kényan, a lancé à une cinquantaine de chefs d'État africains une invitation au "sommet États-Unis - Afrique" - le premier du genre - qui se tiendra à Washington, les 5 et 6 août prochain.
Le 28 janvier, il prononçait son discours sur l'état de l'Union : c'était sa sixième prestation dans cet exercice annuel, et l'on sait que, l'année prochaine, à cette date, il prononcera l'avant-dernier : il sera alors, déjà, dans la seconde moitié de son dernier mandat présidentiel.
Début février, on l'a vu recevoir en grande pompe le président François Hollande, qui effectuait une visite d'État en Amérique.
En janvier et février, Barack Obama a été sous les feux de la rampe plus que jamais auparavant, et les Africains, en particulier, l'ont beaucoup vu et entendu ces derniers jours.
J'ai donc pensé que c'était le moment de répondre aux questions que nous nous posons à son sujet.
Beaucoup d'entre nous sont désappointés et formulent ce sentiment de diverses manières.
Je le suis moi-même quelque peu, mais je voudrais attirer l'attention sur les conséquences positives de l'élection d'Obama, de sa réélection et même de son exercice du pouvoir.
Ignorées ou sous-estimées, ces conséquences positives sont cependant considérables.
Ceux qui ont connu la Maison Blanche de George W. Bush, et même, avant lui, celle du démocrate Bill Clinton, sont frappés par l'ampleur du changement.
Ce qu'on appelle la West Wing (aile ouest) de la Maison Blanche, qui comprend trois niveaux, abrite au rez-de-chaussée le président, son célèbre Bureau ovale, la Cabinet Room, le Rose Garden, son secrétariat et ses plus proches collaborateurs.
Elle n'est plus occupée à 90 % par de très hauts fonctionnaires wasp (White Anglo-Saxon Protestant : Angol-saxon protestant blanc) de 60 ans ou plus. En 2014, on y voit au travail des hommes et des femmes plus jeunes, de la génération Obama (45 à 50 ans) ; une bonne partie d'entre eux sont africains-américains, hispaniques, juifs (de gauche) ; les femmes sont nettement plus nombreuses qu'il y a cinq ou dix ans ; les "gays" sont plus visibles.
C'est la nouvelle Amérique. Elle a accédé au pouvoir il y a cinq ans avec l'élection d'Obama et a peu à peu pris ses marques ; elle occupe la Maison Blanche.
Ses analyses et sa vision du monde sont tout aussi différentes : l'occupation des territoires palestiniens par Israël et leur colonisation choquent cette nouvelle Amérique ; Netanyahou et sa rhétorique ne sont pas de son monde ; le nouveau président iranien, Hassan Rohani, et ce qu'il professe l'intéressent, tandis que le wahhabisme des Saoudiens lui paraît d'un autre âge.
Susan Rice, Africaine-Américaine de 49 ans, conseillère du président pour la sécurité nationale après avoir été la représentante permanente des États-Unis auprès des Nations unies, est représentative de cette nouvelle Maison Blanche.
Les chefs d'État africains qui vont se rendre à Washington en août prochain pour participer au sommet États-Unis - Afrique feraient bien de tenir le plus grand compte de ce renouvellement : la Maison Blanche a changé ; celle qui prépare la rencontre entre Obama et ses pairs africains n'a rien à voir avec celle que leurs aînés (ou les plus anciens d'entre eux dans la fonction) imaginent ou ont pu connaître.
Le juriste américain Randall Kennedy (professeur de droit à Harvard) l'a constaté et le dit éloquemment :
"Un homme noir (accompagné de son épouse noire) a occupé la Maison Blanche. Un homme noir a été le commandant en chef des forces américaines. Un homme noir a été la personne dont l'action a été la plus commentée au cours des six dernières années aux États-Unis.
Si un Noir peut être président des États-Unis, alors un Noir peut accéder à toutes les fonctions. L'élargissement des horizons sera l'héritage le plus important du phénomène Obama.
Son administration a tranquillement pris des décisions favorables aux minorités ethniques. Certaines de ces décisions ne sont pas raciales dans leurs motivations ou dans leurs formes, mais aident de manière considérable les minorités, comme, par exemple, la réforme de l'assurance maladie et les efforts consentis pour diminuer le nombre d'Américains emprisonnés pour des délits non violents.
L'administration Obama dépense beaucoup plus d'énergie que les précédentes pour faire appliquer les lois qui interdisent les discriminations des Noirs à l'embauche, en matière de logement et de vote.
Et, contrairement à l'administration Bush, l'administration Obama défend la discrimination positive."
Lire l'article sur Jeuneafrique.com : Ce que je crois | Une nouvelle Amérique | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique
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Barack Obama, premier président noir des États-Unis d'Amérique. On se pose de plus en plus de questions sur son action à la tête de la Maison Blanche, et une certaine presse a même osé s'aventurer sur le terrain de sa vie privée pour s'interroger sur la solidité de son couple...
Le 21 janvier, ce président, dont le père était kényan, a lancé à une cinquantaine de chefs d'État africains une invitation au "sommet États-Unis - Afrique" - le premier du genre - qui se tiendra à Washington, les 5 et 6 août prochain.
Le 28 janvier, il prononçait son discours sur l'état de l'Union : c'était sa sixième prestation dans cet exercice annuel, et l'on sait que, l'année prochaine, à cette date, il prononcera l'avant-dernier : il sera alors, déjà, dans la seconde moitié de son dernier mandat présidentiel.
Début février, on l'a vu recevoir en grande pompe le président François Hollande, qui effectuait une visite d'État en Amérique.
En janvier et février, Barack Obama a été sous les feux de la rampe plus que jamais auparavant, et les Africains, en particulier, l'ont beaucoup vu et entendu ces derniers jours.
J'ai donc pensé que c'était le moment de répondre aux questions que nous nous posons à son sujet.
*
Inespérée ou presque, sa victoire de 2008 nous a émoustillés ; elle a été considérée dans le monde entier comme un événement historique, et l'on a placé sur les épaules de ce jeune et beau président - plume de talent et orateur doué de surcroît - d'immenses espoirs qui ne pouvaient qu'être déçus.Beaucoup d'entre nous sont désappointés et formulent ce sentiment de diverses manières.
Je le suis moi-même quelque peu, mais je voudrais attirer l'attention sur les conséquences positives de l'élection d'Obama, de sa réélection et même de son exercice du pouvoir.
Ignorées ou sous-estimées, ces conséquences positives sont cependant considérables.
Ceux qui ont connu la Maison Blanche de George W. Bush, et même, avant lui, celle du démocrate Bill Clinton, sont frappés par l'ampleur du changement.
Ce qu'on appelle la West Wing (aile ouest) de la Maison Blanche, qui comprend trois niveaux, abrite au rez-de-chaussée le président, son célèbre Bureau ovale, la Cabinet Room, le Rose Garden, son secrétariat et ses plus proches collaborateurs.
Elle n'est plus occupée à 90 % par de très hauts fonctionnaires wasp (White Anglo-Saxon Protestant : Angol-saxon protestant blanc) de 60 ans ou plus. En 2014, on y voit au travail des hommes et des femmes plus jeunes, de la génération Obama (45 à 50 ans) ; une bonne partie d'entre eux sont africains-américains, hispaniques, juifs (de gauche) ; les femmes sont nettement plus nombreuses qu'il y a cinq ou dix ans ; les "gays" sont plus visibles.
C'est la nouvelle Amérique. Elle a accédé au pouvoir il y a cinq ans avec l'élection d'Obama et a peu à peu pris ses marques ; elle occupe la Maison Blanche.
*
Elle est de centre gauche, égalitariste, et les minorités y sont largement représentées. Elle incarne l'actuel sommet du pouvoir américain, dont la sensibilité tranche avec celle des proches de George W. Bush, même si ces derniers ont compté parmi eux Colin Powell et Condoleezza Rice, tous deux noirs.Ses analyses et sa vision du monde sont tout aussi différentes : l'occupation des territoires palestiniens par Israël et leur colonisation choquent cette nouvelle Amérique ; Netanyahou et sa rhétorique ne sont pas de son monde ; le nouveau président iranien, Hassan Rohani, et ce qu'il professe l'intéressent, tandis que le wahhabisme des Saoudiens lui paraît d'un autre âge.
Susan Rice, Africaine-Américaine de 49 ans, conseillère du président pour la sécurité nationale après avoir été la représentante permanente des États-Unis auprès des Nations unies, est représentative de cette nouvelle Maison Blanche.
Les chefs d'État africains qui vont se rendre à Washington en août prochain pour participer au sommet États-Unis - Afrique feraient bien de tenir le plus grand compte de ce renouvellement : la Maison Blanche a changé ; celle qui prépare la rencontre entre Obama et ses pairs africains n'a rien à voir avec celle que leurs aînés (ou les plus anciens d'entre eux dans la fonction) imaginent ou ont pu connaître.
*
Même si Barack Obama s'est gardé de bousculer le système solidement établi qu'il a trouvé à son arrivée, son élection et sa réélection l'ont modifié plus qu'il n'y paraît.Le juriste américain Randall Kennedy (professeur de droit à Harvard) l'a constaté et le dit éloquemment :
"Un homme noir (accompagné de son épouse noire) a occupé la Maison Blanche. Un homme noir a été le commandant en chef des forces américaines. Un homme noir a été la personne dont l'action a été la plus commentée au cours des six dernières années aux États-Unis.
Si un Noir peut être président des États-Unis, alors un Noir peut accéder à toutes les fonctions. L'élargissement des horizons sera l'héritage le plus important du phénomène Obama.
Son administration a tranquillement pris des décisions favorables aux minorités ethniques. Certaines de ces décisions ne sont pas raciales dans leurs motivations ou dans leurs formes, mais aident de manière considérable les minorités, comme, par exemple, la réforme de l'assurance maladie et les efforts consentis pour diminuer le nombre d'Américains emprisonnés pour des délits non violents.
L'administration Obama dépense beaucoup plus d'énergie que les précédentes pour faire appliquer les lois qui interdisent les discriminations des Noirs à l'embauche, en matière de logement et de vote.
Et, contrairement à l'administration Bush, l'administration Obama défend la discrimination positive."
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Gestion de la crise du nord Mali : Quand Ag Hamani donne raison à IBK - Mali Actualités : Infos du Mali en direct et en continu - maliactu.net
Gestion de la crise du nord Mali : Quand Ag Hamani donne raison à IBK - Mali Actualités : Infos du Mali en direct et en continu - maliactu.net
Dans une de nos précédentes analyses intitulée : « Algérie- Maroc : la médiation des frères ennemis » Le Pouce n° 632 du 13 F2VRIER 2014 nous attirions l’attention sur les nouvelles menaces qui pesaient sur les négociations pour la résolution du lancinant problème du septentrion national. Ces menaces, disions- nous, émanaient de la multiplicité des médiations et des médiateurs.
En effet, pour le même objectif, la paix, coexistent la CEDEAO, l’Union Africaine, l’ONU, le Burkina Faso, l’Algérie, l’Union Européenne, et le dernier venu, le Maroc. Les risques de collusions voire de centralisation des initiatives, étaient évidents, au regard de la différence des agendas des différents médiateurs, quand ils ne sont pas antagoniques comme le Maroc et l’Algérie. La conséquence prévisible est que le Mali pourrait se retrouver au cœur de problèmes qui lui sont totalement étrangers. Notre analyse semble être partagée par les plus hautes autorités maliennes.
Dans une clarification salutaire, le président IBK a, dès la semaine dernière, mis les points sur les I. Primo, bien que reconnaissant les efforts de tous ceux qui se sont penché sur le cas malien, dorénavant le Mali, dit-il, assumera sa responsabilité en prenant le leadership et la coordination du processus de pacification et de réconciliation nationale. Secundo, le dialogue politique sera inclusif, associera toutes les communautés et non plus seulement les groupes armés qui, au préalable, devront désarmer. Tertio, les discussions auront lieu sur le territoire national, et non plus au Burkina ou autres pays.
C’est ce nouveau contexte plus rationnel et plus conforme à la vision du président IBK que Mr Ahmed Mohamed Ag Hamani, ancien Premier ministre, a salué dans une contribution d’une rare pertinence, publiée depuis lundi dernier par des confrères majeurs de la presse nationale.
Fin connaisseur du dossier, touché dans sa chair par des pertes cruelles dans sa famille à divers moments de ces drames nationaux que sont les rebellions, celui, familièrement, appellé Ag Hamani, n’y est pas allé avec le dos de la cuillère, comme à son habitude. A ses yeux, une fois le nouveau contexte clarifié, des préalables s’impose pour une paix véritable et une réconciliation nationale. D’abord, la problématique de la sécurité dans le sahel, qui nécessite, selon lui, une gestion internationale, une mutualisation des moyens et une stratégie pertinente. Aussi, à l’instar du Tchad et de la Côte- d’Ivoire d’où la France a pu drainer troupes et équipements pour l’opération Serval qui a stoppé l’irrésistible poussée djihadiste vers le sud, l’ancien Premier ministre plaide pour une signature diligente d’accords de défense entre la France et le Mali.
De plus, la signature de ces accords, permettrait, dit-il, en plus d’une contribution décisive dans la sécurisation, à notre pays d’exploiter ses colossales richesses dont regorge le sous-sol du nord du pays, notamment, le pétrole, l’uranium, les phosphates et autres eaux souterraines, l’eau étant reconnue comme la ressource la plus stratégique dans les prochaines décennies.
Autre recommandation, c’est l’implication effective des vrais acteurs dans les prochaines discussions. Par vrais acteurs, il faut comprendre les représentants légitimes des communautés et des populations. En effet, c’est parce que les élus locaux, les chefs traditionnelles, les religieux, les notables, les leaders d’opinion, représentants légitimes des populations, n’ont, pratiquement, pas été associés, que les précédents accords de paix, n’ont pu prospérer, conduisant notre pays dans ces rebellions incessantes imposées par des groupes politico militaires infiltrés par le narco trafiquant et la criminalité transfrontalière.
Tiémoko Traoré
Source: Le Pouce du 21 fév 2014
Dans une tribune publiée chez nos confrères de L’Indépendant et de Info Matin, Ahmed Mohamed Ag Hamani, ancien premier Ministre, approuve la décision d’IBK de prendre en main le processus de règlement de la crise du nord pour une réconciliation nationale véritable.
Dans une de nos précédentes analyses intitulée : « Algérie- Maroc : la médiation des frères ennemis » Le Pouce n° 632 du 13 F2VRIER 2014 nous attirions l’attention sur les nouvelles menaces qui pesaient sur les négociations pour la résolution du lancinant problème du septentrion national. Ces menaces, disions- nous, émanaient de la multiplicité des médiations et des médiateurs.
En effet, pour le même objectif, la paix, coexistent la CEDEAO, l’Union Africaine, l’ONU, le Burkina Faso, l’Algérie, l’Union Européenne, et le dernier venu, le Maroc. Les risques de collusions voire de centralisation des initiatives, étaient évidents, au regard de la différence des agendas des différents médiateurs, quand ils ne sont pas antagoniques comme le Maroc et l’Algérie. La conséquence prévisible est que le Mali pourrait se retrouver au cœur de problèmes qui lui sont totalement étrangers. Notre analyse semble être partagée par les plus hautes autorités maliennes.
Dans une clarification salutaire, le président IBK a, dès la semaine dernière, mis les points sur les I. Primo, bien que reconnaissant les efforts de tous ceux qui se sont penché sur le cas malien, dorénavant le Mali, dit-il, assumera sa responsabilité en prenant le leadership et la coordination du processus de pacification et de réconciliation nationale. Secundo, le dialogue politique sera inclusif, associera toutes les communautés et non plus seulement les groupes armés qui, au préalable, devront désarmer. Tertio, les discussions auront lieu sur le territoire national, et non plus au Burkina ou autres pays.
C’est ce nouveau contexte plus rationnel et plus conforme à la vision du président IBK que Mr Ahmed Mohamed Ag Hamani, ancien Premier ministre, a salué dans une contribution d’une rare pertinence, publiée depuis lundi dernier par des confrères majeurs de la presse nationale.
Fin connaisseur du dossier, touché dans sa chair par des pertes cruelles dans sa famille à divers moments de ces drames nationaux que sont les rebellions, celui, familièrement, appellé Ag Hamani, n’y est pas allé avec le dos de la cuillère, comme à son habitude. A ses yeux, une fois le nouveau contexte clarifié, des préalables s’impose pour une paix véritable et une réconciliation nationale. D’abord, la problématique de la sécurité dans le sahel, qui nécessite, selon lui, une gestion internationale, une mutualisation des moyens et une stratégie pertinente. Aussi, à l’instar du Tchad et de la Côte- d’Ivoire d’où la France a pu drainer troupes et équipements pour l’opération Serval qui a stoppé l’irrésistible poussée djihadiste vers le sud, l’ancien Premier ministre plaide pour une signature diligente d’accords de défense entre la France et le Mali.
De plus, la signature de ces accords, permettrait, dit-il, en plus d’une contribution décisive dans la sécurisation, à notre pays d’exploiter ses colossales richesses dont regorge le sous-sol du nord du pays, notamment, le pétrole, l’uranium, les phosphates et autres eaux souterraines, l’eau étant reconnue comme la ressource la plus stratégique dans les prochaines décennies.
Autre recommandation, c’est l’implication effective des vrais acteurs dans les prochaines discussions. Par vrais acteurs, il faut comprendre les représentants légitimes des communautés et des populations. En effet, c’est parce que les élus locaux, les chefs traditionnelles, les religieux, les notables, les leaders d’opinion, représentants légitimes des populations, n’ont, pratiquement, pas été associés, que les précédents accords de paix, n’ont pu prospérer, conduisant notre pays dans ces rebellions incessantes imposées par des groupes politico militaires infiltrés par le narco trafiquant et la criminalité transfrontalière.
Enfin, Ag Hamani a mis le doigt sur une problématique majeure : le retour et le renforcement de l’autorité de l’Etat dans les régions du nord. Selon lui, « la garantie d’une paix durable, passe nécessairement par la restauration de l’autorité de l’Etat, basée sur une administration compétente, efficace et responsable, une armée républicaine forte, une justice impartiale soucieuse uniquement du droit».
Ces conseils de sage, méritent une réflexion approfondie de toute la classe politique. A ce titre, la contribution de Mr Ag Hamani doit être versée comme pièce importante dans le dossier de la gestion de la crise.Tiémoko Traoré
Source: Le Pouce du 21 fév 2014
dimanche 16 février 2014
Malijet Soumaïla Cissé et Ag Bibi déterre la hache de guerre ?.... Mali Bamako
Malijet Soumaïla Cissé et Ag Bibi déterre la hache de guerre ?.... Mali Bamako
Soumaïla Cissé et Ag Bibi déterre la hache de guerre ?....
Par Lerepublicainmali - Date: 12 Février 2014 11 réactions
Apparemment l’altercation qui a lieu le 3 février dernier lors de la visite des membres du conseil de sécurités à l’hémicycle entre l’honorable Soumaïla Cissé de l’Urd et l’honorable Hamada Ag Bibi du Rpm appartient au passé. Car, tous justes après la clôture de la séance plénière du vendredi dernier, les deux députés se sont donnés les accolades, suivies de causerie d’au moins trois minutes dans la salle Modibo Keïta de l’Assemblée nationale comme pour dire que ce qui s’est passé appartient désormais au passé. Même si les apparences sont souvent trompeuses, la réconciliation nationale tant prôné par les uns et les autres passe inéluctablement par là.
*Bérets rouges tués à Diago : Un plan du crime parfait de la hiérarchie militaire
Les masques tombent au sujet de certaines astuces volontairement montées pour semer la diversion autour de la disparition de certains bérets rouges. Ainsi, selon le journal Le Sphinx, il s’est avéré que des noms de bérets rouges déjà tués à Diago, avaient été délibérément mis sur la liste de l’opération « Badenko ». Il est clair que des éléments qui étaient bien morts avant l’opération « Badenko », n’y retourneraient pas. Cette pratique de la hiérarchie militaire et du service de renseignement de l’époque avait été pourtant dénoncée par un certain Seydou Moussa Diallo du Régiment des bérets rouges.
*Règlement de la crise du nord du Mali / La négociation n’arrive pas à s’asseoir
Quand les rebelles voulaient l’Algérie dans le dossier, Bamako se confiait à la CEDEAO à Ouagadougou. Et quand Bamako invite Alger dans le dossier, les hommes de Bilal Ag Achérif se retournent vers le Roi du Maroc. Et quand Bamako jette son dévolu sur le Maghreb, les rebelles du désert malien ne jurent que par Ouagadougou et Blaise Comparé, en traitant au passage IBK de « traitre ». A quand la fin de ce cirque maliano-malien ? En tout cas les Nations-Unies demandent aux deux parties d’engager des pourparlers inclusifs, pendant que le gouvernement traine les pieds. Finalement, on se pose la question si la volonté y est vraiment de résoudre cette crise.
* Situation sécuritaire au nord du Mali / Absence de perspectives crédibles
Pendant que se construit une « armée de nos besoins », le gouvernement semble se préparer à tout sauf à la négociation. IBK a-t-il l’intention de reconquérir Kidal en lançant une offensive armée. Bien malin, celui qui pourra dire si l’armée malienne qui a entamé sa reforme en profondeur, est dans cette logique. Pendant les négociations sont au point mort à Bamako, les vieux démons des conflits intercommunautaires, signes avant coureurs de l’installation des terroristes au nord, se réveillent : tirs de roquettes et grenades, attentats suicides, repositionnement des djihadistes…
Assemblée nationale / La mise en place du bureau divise la majorité présidentielle …
Initialement prévue hier mardi 11 février, la mise en place du bureau de l’Assemblée nationale, des commissions et des bureaux de commissions, a été reportée, et aura probablement lieu ce mercredi. Il y a des tiraillements autour du poste de deuxième vice président, un manque de consensus des députés autour des postes juteux. A l’en croire cette source, la dissension se trouverait au niveau du groupe parlementaire Alliance pour le Mali (Apm) qui compte 11 partis politiques et 27 députés. Selon nos informations la Codem ne veut pas se contenter du poste de huitième vice-président qui lui est proposé et veut celui de 2ème vice président. Le parti Codem de Housseyni Amion Guindo dit Poulo aui a cinq députés entend occuper le poste de deuxième vice-président à la place de Adp Maliba comptant trois députés. « En politique c’est la majorité qui compte. Et au sein du groupe parlementaire Apm, c’est notre parti seul qui compte cinq députés. Si nous n’avons pas le poste de deuxième vice-président nous allons quitter le groupe Apm. Peu importe le député que nous allons désigner. L’important est que le poste de deuxième vice-président revient à notre parti. Le Rpm occupe la présidence de l’Assemblée nationale parce qu’il est majoritaire », indique un membre de la Codem. Avant d’ajouter que l’une des raisons du report de la séance plénière s’explique par cet état de fait. Les négociations se poursuivent.
* Le premier questeur déjà connu…
La bataille pour le poste de premier questeur semble être résolue entre les députés du parti présidentiel. Aux dernières nouvelles, l’élu de Dioïla, Mamadou Diarrassouba du Rpm est censé occupé ledit poste. On se rappelle que l’opposition pilotée par l’honorable Soumaïla Cissé de l’Urd avait recommandé la création d’un poste de troisième questeur au niveau du bureau de l’Assemblée nationale dont un groupe revenant aux groupes de l’opposition. Mais cette doléance de l’opposition est restée lettre morte.
*Pour remercier certains députés, Moumini Maïga marche de Bamako à Niono
Enthousiasmé par l’élection des députés Amadou Araba Doumbia du parti Sadi, Belco Bah de l’Um Rda Faso jigui, et Sory Ibrahima Kouriba du Rpm dans la circonscription électorale de Niono (Région de Ségou), Moumini Maïga, ressortissant de Niono a décidé de marcher de Bamako jusqu’à Niono. Soit plus de 300 km de trajet. Le départ de cette marche a été donné à l’Assemblée nationale en présence de certains députés comme Dr Oumar Mariko, Amadou Araba Doumbia, tous du Sadi et d’autres personnalités. « J’ai décidé de marcher pour la victoire de nos députés et les actes qu’ils ont eu à poser dans le règlement des conflits à Niono. Avec l’effort de ces trois députés, tout est rentré dans l’ordre », a dit Moumini Maïga. Le marcheur sera à destination le samedi 15 février prochain.
*Lutte contre la prolifération et le trafic illicite des armes légères et de petit calibre / L’UNREC appuie le Mali
La Commission Nationale de Lutte contre la Prolifération de Armes Légères et de Petit Calibres (CNLPAL) du Mali en collaboration avec le Centre régional des Nations Unies pour la paix et le désarmement en Afrique (UNREC) organisent du 12 au 14 février 2014 au centre international de conférence de Bamako (CICB) un atelier de validation du Plan d’Action National 2014-2018 de lutte contre la prolifération et le trafic illicite des armes légères et de petit calibre (ALPC).
En effet, depuis décembre 2013, l’UNREC avec le soutien financier de la République Fédérale d’Allemagne appuie la CNLPAL du Mali pour l’élaboration et la mise à niveau du plan d’action national de contrôle des ALPC, qui guidera ses activités en termes de désarmement pour la période 2014-2018.
Le 25 Avril 2013, la Résolution 2100 (2013) du Conseil de Sécurité des Nations Unies a établi une Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) qui a été déployée le 1er Juillet 2013. Le paragraphe 28 de ladite Résolution appelle les autorités maliennes, avec l'aide de la MINUSMA et des partenaires internationaux, à aborder la question de la prolifération et le trafic illicite des armes légères et de petit calibre en conformité avec la Convention de la CEDEAO sur les ALPC et le Programme d’action des Nations Unies en vue de prévenir, combattre et éliminer le commerce illicite des ALPC sous tous ses aspects (UNPoA).
On observe aujourd’hui un calme relatif sur l’ensemble du territoire national malgré quelques zones d’insécurité résiduelle dans le Nord. La prolifération et la circulation des armes légères rendent encore plus urgente la mise en œuvre de toutes les actions et démarches pouvant contribuer à prévenir les conflits et consolider les acquis en matière de paix et de sécurité. Dans ce contexte actuel, la pertinence de soutenir des actions en matière de lutte contre la prolifération des armes légères s’avère indispensable.
C'est dans ce contexte, et en réponse à cet appel que le Centre Régional des Nations Unies pour la paix et le désarmement en Afrique (UNREC), s’est proposé d'appuyer la CNLPAL-Mali.
* Activité du réseau Apem
Le bureau du Réseau APEM a reçu ce lundi 10 février 2014, à son siège sis à Hamdallaye ACI 2000, la visite d'une délégation de l’USAID et de l’ARD (Associates in Rural Development) conduite par Madame Sue Nelson. La délégation a une mission d'évaluation de la démocratie, la gouvernance et des droits humains. Elle était venue s'enquérir de l'expérience du réseau APEM, en matière d'observation électorale et de la pratique démocratique au Mali.
La délégation a félicité le réseau Apem pour son engagement en faveur de la consolidation de la démocratie et de la bonne gouvernance au Mali. Le président du réseau Apem, Ibrahima Sangho, s’est réjoui de la visite, et a remercié ses hôtes pour cette initiative.
Malijet Arrestation des Maliens à Kidal : Le MNLA joue au gendarme en toute impunité Mali Bamako
Malijet Arrestation des Maliens à Kidal : Le MNLA joue au gendarme en toute impunité Mali Bamako
Le MNLA joue au gendarme en toute impunité
Le MNLA joue au gendarme en toute impunité
Par Mali Demain - Date: 14 Février 2014 17 réactions
Chaque jour que le temps passe, la France et son allié MNLA font parler d’eux. Le dernier en date, c’est d’exigence de négociations sur le Mali. Aujourd’hui Paris et Washington obligent le Gouvernement malien à s’asseoir sur banc avec des rebelles.
Le MNLA, martèlent nos compatriotes, occupe le territoire malien illégalement et posent quotidiennement des actes grâce à la complicité de la France, SERVAL et de la Communauté Internationale, MINUSMA. Du cout, l’aura de la France est atteinte. La France rappelons-le qui a été accueillie comme libérateur est aujourd’hui accusée de trahison et de diviser le sol malien.
« Aujourd’hui pour qu’on puisse vraiment parler de la réconciliation, il faut que chacun s’assume et reconnaitre ses erreurs et demande pardon au peuple malien qui a été meurtri dans sa chaire et sa peau » dénonce-t-on.
Bréhima Traoré
Source: Mali DemainLa France confirmée dans son rôle de gendarme en Afrique Cinq sur cinq sur le monde hors occident pour Obama et Hollande - Liberté Algérie , Quotidien national d'information
La France confirmée dans son rôle de gendarme en Afrique Cinq sur cinq sur le monde hors occident pour Obama et Hollande - Liberté Algérie , Quotidien national d'information
La France confirmée dans son rôle de gendarme en Afrique
Par : Djamel BouattaLa visite d'État du président français François Hollande aux Etats-Unis a restauré la confiance entre les deux pays. Les points qui fâchent comme les révélations de Snowden sur les écoutes de l’oncle Sam de son ami français, comme un vulgaire chef de république bananière, ou encore les réminiscences anticapitalistes françaises, balayées, du reste, par Hollande en personne, lequel, début 2014, se convertit à la social-démocratie, version allemande, avaient été au préalable mis dans des cartons pour une visite clean, policée. Barack Obama avait de quoi se réjouir : l’accord de libre-échange transatlantique sera défendu par la France gagnée au marché intégral.
Les Etats-Unis et l'UE souhaitent aboutir à un accord avant l'expiration du mandat de l'actuelle Commission européenne, en octobre 2014, alors que la France souhaitait que les pourparlers traînent et se prolongent jusqu'en 2015, voir plus, le temps de dissiper peurs, crispations et menaces. Traditionnelle pomme de discorde entre les deux pays, la notion d'exception culturelle, que la France a imposée à la Commission européenne dans ses négociations avec les États-Unis, avait suscité des menaces de représailles d’Obama. La hache de guerre est donc enterrée. “Nous irons vite”, a promis Hollande depuis la Maison-Blanche, foulant les principes de l’exception française défendus même par la droite de son pays. Le recevant avec faste, décorum, couleurs et symboles, malgré son statut de célibataire, le président américain a assuré son hôte d’en faire un partenaire dans la gestion des défis auxquels le monde est confronté. Hollande, qui subit en France l’adage “nul n’est prophète dans son pays”, a certainement jubilé quant Obama lui a concédé le qualificatif de “leadership”, en déclarant : “C'est ce que font ensemble les États-Unis et la France.”
Pragmatique, franc, sans langue de bois, comme à son accoutumée, Obama a confirmé le rôle de “gendarme en Afrique” de la France de Hollande. Lorsque celui-ci avait déclenché son intervention militaire dans le nord Mali début 2013, Washington avait officieusement applaudi, soulignant que la France faisait également le job pour les Américains.
Même état d’esprit avec l’opération française en cours en Centrafrique. D’ailleurs, les observateurs n’ont pas manqué de le relever : avec une France va-t-en-guerre en Afrique subsaharienne, c’est le silence radio à propos de l’Africom.
Les Etats-Unis et l'UE souhaitent aboutir à un accord avant l'expiration du mandat de l'actuelle Commission européenne, en octobre 2014, alors que la France souhaitait que les pourparlers traînent et se prolongent jusqu'en 2015, voir plus, le temps de dissiper peurs, crispations et menaces. Traditionnelle pomme de discorde entre les deux pays, la notion d'exception culturelle, que la France a imposée à la Commission européenne dans ses négociations avec les États-Unis, avait suscité des menaces de représailles d’Obama. La hache de guerre est donc enterrée. “Nous irons vite”, a promis Hollande depuis la Maison-Blanche, foulant les principes de l’exception française défendus même par la droite de son pays. Le recevant avec faste, décorum, couleurs et symboles, malgré son statut de célibataire, le président américain a assuré son hôte d’en faire un partenaire dans la gestion des défis auxquels le monde est confronté. Hollande, qui subit en France l’adage “nul n’est prophète dans son pays”, a certainement jubilé quant Obama lui a concédé le qualificatif de “leadership”, en déclarant : “C'est ce que font ensemble les États-Unis et la France.”
Pragmatique, franc, sans langue de bois, comme à son accoutumée, Obama a confirmé le rôle de “gendarme en Afrique” de la France de Hollande. Lorsque celui-ci avait déclenché son intervention militaire dans le nord Mali début 2013, Washington avait officieusement applaudi, soulignant que la France faisait également le job pour les Américains.
Même état d’esprit avec l’opération française en cours en Centrafrique. D’ailleurs, les observateurs n’ont pas manqué de le relever : avec une France va-t-en-guerre en Afrique subsaharienne, c’est le silence radio à propos de l’Africom.
D. B.
Mali : IBK ne veut toujours pas comprendre qu’il n’est qu’en « présidence surveillée » (2/3) - maliweb.net
Mali : IBK ne veut toujours pas comprendre qu’il n’est qu’en « présidence surveillée » (2/3) - maliweb.net
A commencer par l’Algérie, son grand voisin du Nord (cf. LDD Spécial Week-End 0616/Samedi 1er-dimanche 2 février 2014). Pour Alger c’est un jeu diplomatique délicat. Bamako et Rabat sont en étroite connexion. L’Algérie a été, par ailleurs, partie prenante dans l’accord préliminaire de Ouagadougou (18 juin 2013) qui a permis d’organiser la présidentielle malienne. Et puis la France, présente militairement sur la frontière Sud de l’Algérie, est un partenaire qu’il convient de ménager. IBK a été voir, également, du côté de la Mauritanie et du Qatar. La Mauritanie, on s’en souvient, n’avait pas été soucieuse de la souveraineté malienne au temps de Amadou Toumani Touré (ATT) et ses forces armées n’hésitaient pas à poursuivre les groupes « terroristes » sur le terrain de son voisin.
Nouakchott, au début de la « crise malo-malienne » a été impliqué dans la recherche d’une solution : on disait alors que les Touareg qui voulaient la guerre étaient en connexion avec les Mauritaniens et que ceux qui voulaient la paix l’étaient avec les Burkinabè. Vision simpliste mais pas totalement fausse. Au fil des mois, les Mauritaniens, cependant, se sont mis en retrait, évitant ainsi de mettre le doigt dans une « internationalisation » de la crise qui risquait, à terme, d’amener les uns et les autres à aller voir ce qui se passe de l’autre côté de la frontière malo-mauritanienne. Le Qatar, quant à lui, a été mis en cause dans le soutien aux groupes rebelles. Dans un jeu trouble qui a joué les trouble-jeu. Mais Doha a toujours illustré le point de vue de T.E. Lawrence (« Lawrence d’Arabie ») dans « Les Sept piliers de la sagesse » : « On affirme en Orient que le meilleur chemin pour traverser un carré est d’en parcourir trois côtés ». Autant dire qu’il est difficile de s’y retrouver dans les circonvolutions géostratégiques du Qatar. Et ce n’est pas IBK qui changera la donne.
Nous en sommes là. A bas la France, à bas la médiation burkinabè, vive IBK. Certains commentateurs maliens se réjouissent de ce que cette implication des Algériens, des Marocains, des Mauritaniens et des Qataris « permette la reprise des négociations sur le sol malien » aux conditions posées par IBK : pas de sommets ou d’autres rencontres sur une « crise malo-malienne » hors du Mali ; désarmement des groupes armés avant la reprise du dialogue. Tout le monde feint d’y croire afin de ne pas démoraliser IBK. Chacun sait qu’il a un collier autour du cou avec une médaille sur laquelle est gravée l’inscription « ONU-UA-UE-Cédéao » et qu’au collier est fixé une laisse. Sur laquelle Paris, New York, Bruxelles exercent de temps à autre une traction afin que le président malien ne s’éloigne pas trop de la ligne de conduite qui lui a été fixée à… Ouagadougou. C’est Richard Zink, l’ambassadeur de l’Union européenne au Mali qui, le premier, a rappelé jusqu’où IBK pouvait aller ; et comment il devait y aller. Et, surtout, avec qui. Bonne précaution car le président de la République semblait l’avoir oublié.
L’allemand Zink, ingénieur en économie agricole devenu diplomate, a une expérience internationale considérable. Il a rejoint la Commission européenne après avoir exercé en Haïti, au Lesotho et au Botswana. Il sera en poste en Afrique du Sud, en Ethiopie, au Nigeria, dans les Balkans (Serbie, Monténégro, République de Macédoine). Avant d’être nommé ambassadeur, chef de délégation de l’UE au Mali (il a présenté ses lettres de créance en mars 2012, quelques jours avant le coup d’Etat contre ATT), il occupait les mêmes fonctions en RDC. Autant dire qu’il connaît le terrain africain et qu’il a vécu de près l’évolution de la situation malienne au cours des deux dernières années.
A RE(LIRE): Mali : IBK ne veut toujours pas comprendre qu’il n’est qu’en « présidence surveillée »
Le mardi 28 janvier 2014, il a donc entrepris de remettre les pendules maliennes à l’heure de Bruxelles, rappelant que l’appui de l’UE au Mali, en 2013, s’est élevé à environ 200 milliards de francs CFA. Et qu’en 2014, les déboursements seront plus élevés. Ceci étant dit, Zink a dit que c’est l’accord préliminaire de Ouagadougou (mardi 18 juin 2013) qui a permis l’organisation des élections et confirmé les principes de laïcité et d’intégrité nationale au Mali, accord qui prescrit des discussions inclusives pour arriver à une paix durable. Cosignataire de l’accord de Ouagadougou, l’UE, a-t-il ajouté, lui accorde une grande importance. « Il ne faut pas sous-estimer l’accord de Ouaga. J’ai souvent l’impression que les gens disent que c’était pour les élections. Ce n’est pas tout. L’accord était, aussi, pour confirmer l’intégrité et la laïcité du pays. Ce sont des atouts énormes. Ces bases doivent mener à des discussions afin d’arriver à une paix durable […] Nous savons tous que ces discussions n’ont pas eu lieu. Pourtant le gouvernement nous assure qu’il est en contact avec les groupes armés ».
A bon entendeur, salut ! L’ancien président du Burundi, Pierre Buyoya, chef de la Mission de l’Union africaine pour le Mali et le Sahel (Misahel), quelques jours auparavant, avait déjà rappelé que « le Mali a bénéficié d’une solidarité internationale sans précédent ». Lui aussi avait plaidé pour l’accord de Ouagadougou : « Notre accompagnement du Mali dans le processus de réconciliation et de dialogue passe par le suivi de la mise en place des accords de Ouaga dans l’encadrement des dialogues inclusifs […] Pour l’UA, au Sahel, il y a le défi de sécurité, de gouvernance et du développement ». Il est même revenu sur la question qui fâche : « A Kidal, a-t-il déclaré, il y a l’Etat malien, la Minusma, Serval et les groupes armés. C’est vrai, la situation n’est pas comme dans les autres villes du Nord. Néanmoins, les Maliens doivent être patients, car dans une situation de crise, on ne trouve pas directement une solution. Lors des accords de Ouagadougou, l’ensemble des protagonistes a été d’accord sur le principe, seulement il y a un problème de mise en œuvre des contenus des accords. En tout cas, moi personnellement, je ne vois pas ce qui va empêcher le Mali d’exercer pleinement sa souveraineté sur Kidal ».
Dans le même temps, Bert Koenders, chef de la mission onusienne Minusma, a été reçu par IBK. Première rencontre depuis la prise de fonction du président malien ! Koenders n’est pas un nouveau venu sur le continent. Ancien ministre néerlandais de la Coopération et du développement (2007-2010), il a été à la tête de la mission de l’Onuci en Côte d’Ivoire au lendemain de l’accession effective au pouvoir d’Alassane D. Ouattara. C’est en mai 2013 qu’il a été nommé patron de la Minusma. Chacun sait que ses relations avec IBK étaient inexistantes. Pour le chef de l’Etat malien, la Minusma est une offense aux institutions maliennes, totalement opérationnelles depuis son arrivée à la tête de l’Etat. Pas besoin de l’ONU. IBK le pense, le dit et le fait comprendre. Et puis Koenders n’a qu’une expression en bouche : « dialogue inclusif ». Qui irrite profondément IBK. Koenders ajoute même : « un dialogue inclusif autour des vrais problèmes » ; or, les « vrais problèmes » sont pour IBK des problèmes maliens dans lesquels l’ONU n’a pas à mettre le nez. Surtout si les Touareg sont, au nom du « dialogue inclusif », invités, eux aussi, à y mettre le leur. Et qui dit Touareg dit, selon IBK,… Ouagadougou.
Le sénégalais Abdoulaye Bathily, l’adjoint de Koenders, l’a rappelé à l’issue de sa visite à Blaise Compaoré le dimanche 19 janvier 2014 : « On ne peut pas parler de la fin de la médiation burkinabè. Aucune bonne volonté, aucune intervention n’est de trop si elle va dans le sens de la paix. Le Mali a besoin de l’appui de tous ses voisins […] Le médiateur de la Cédéao continue sa mission et tous ceux qui peuvent accompagner ce processus sont les bienvenus ».
Jean-Pierre BEJOT
La Dépêche DIplomatique
Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) se veut « le » président de la République malienne. Sans aucune réserve. Y compris dans la résolution de la situation qui prévaut au Nord-Mali. C’est une « crise malo-malienne » ne cesse-t-il, désormais, de souligner. Heureux de l’entendre maintenant que la France a sauvé la mise de Bamako en s’engageant militairement (et massivement) sur le terrain voici tout juste un an et devant s’y maintenir pour un long moment encore. Dans cette volonté de ne rien devoir à ceux qui lui ont permis d’accéder au pouvoir, IBK a entrepris de diversifier ses partenaires. En jouant des ambitions géopolitiques des uns et des autres.
A commencer par l’Algérie, son grand voisin du Nord (cf. LDD Spécial Week-End 0616/Samedi 1er-dimanche 2 février 2014). Pour Alger c’est un jeu diplomatique délicat. Bamako et Rabat sont en étroite connexion. L’Algérie a été, par ailleurs, partie prenante dans l’accord préliminaire de Ouagadougou (18 juin 2013) qui a permis d’organiser la présidentielle malienne. Et puis la France, présente militairement sur la frontière Sud de l’Algérie, est un partenaire qu’il convient de ménager. IBK a été voir, également, du côté de la Mauritanie et du Qatar. La Mauritanie, on s’en souvient, n’avait pas été soucieuse de la souveraineté malienne au temps de Amadou Toumani Touré (ATT) et ses forces armées n’hésitaient pas à poursuivre les groupes « terroristes » sur le terrain de son voisin.
Nouakchott, au début de la « crise malo-malienne » a été impliqué dans la recherche d’une solution : on disait alors que les Touareg qui voulaient la guerre étaient en connexion avec les Mauritaniens et que ceux qui voulaient la paix l’étaient avec les Burkinabè. Vision simpliste mais pas totalement fausse. Au fil des mois, les Mauritaniens, cependant, se sont mis en retrait, évitant ainsi de mettre le doigt dans une « internationalisation » de la crise qui risquait, à terme, d’amener les uns et les autres à aller voir ce qui se passe de l’autre côté de la frontière malo-mauritanienne. Le Qatar, quant à lui, a été mis en cause dans le soutien aux groupes rebelles. Dans un jeu trouble qui a joué les trouble-jeu. Mais Doha a toujours illustré le point de vue de T.E. Lawrence (« Lawrence d’Arabie ») dans « Les Sept piliers de la sagesse » : « On affirme en Orient que le meilleur chemin pour traverser un carré est d’en parcourir trois côtés ». Autant dire qu’il est difficile de s’y retrouver dans les circonvolutions géostratégiques du Qatar. Et ce n’est pas IBK qui changera la donne.
Nous en sommes là. A bas la France, à bas la médiation burkinabè, vive IBK. Certains commentateurs maliens se réjouissent de ce que cette implication des Algériens, des Marocains, des Mauritaniens et des Qataris « permette la reprise des négociations sur le sol malien » aux conditions posées par IBK : pas de sommets ou d’autres rencontres sur une « crise malo-malienne » hors du Mali ; désarmement des groupes armés avant la reprise du dialogue. Tout le monde feint d’y croire afin de ne pas démoraliser IBK. Chacun sait qu’il a un collier autour du cou avec une médaille sur laquelle est gravée l’inscription « ONU-UA-UE-Cédéao » et qu’au collier est fixé une laisse. Sur laquelle Paris, New York, Bruxelles exercent de temps à autre une traction afin que le président malien ne s’éloigne pas trop de la ligne de conduite qui lui a été fixée à… Ouagadougou. C’est Richard Zink, l’ambassadeur de l’Union européenne au Mali qui, le premier, a rappelé jusqu’où IBK pouvait aller ; et comment il devait y aller. Et, surtout, avec qui. Bonne précaution car le président de la République semblait l’avoir oublié.
L’allemand Zink, ingénieur en économie agricole devenu diplomate, a une expérience internationale considérable. Il a rejoint la Commission européenne après avoir exercé en Haïti, au Lesotho et au Botswana. Il sera en poste en Afrique du Sud, en Ethiopie, au Nigeria, dans les Balkans (Serbie, Monténégro, République de Macédoine). Avant d’être nommé ambassadeur, chef de délégation de l’UE au Mali (il a présenté ses lettres de créance en mars 2012, quelques jours avant le coup d’Etat contre ATT), il occupait les mêmes fonctions en RDC. Autant dire qu’il connaît le terrain africain et qu’il a vécu de près l’évolution de la situation malienne au cours des deux dernières années.
A RE(LIRE): Mali : IBK ne veut toujours pas comprendre qu’il n’est qu’en « présidence surveillée »
Le mardi 28 janvier 2014, il a donc entrepris de remettre les pendules maliennes à l’heure de Bruxelles, rappelant que l’appui de l’UE au Mali, en 2013, s’est élevé à environ 200 milliards de francs CFA. Et qu’en 2014, les déboursements seront plus élevés. Ceci étant dit, Zink a dit que c’est l’accord préliminaire de Ouagadougou (mardi 18 juin 2013) qui a permis l’organisation des élections et confirmé les principes de laïcité et d’intégrité nationale au Mali, accord qui prescrit des discussions inclusives pour arriver à une paix durable. Cosignataire de l’accord de Ouagadougou, l’UE, a-t-il ajouté, lui accorde une grande importance. « Il ne faut pas sous-estimer l’accord de Ouaga. J’ai souvent l’impression que les gens disent que c’était pour les élections. Ce n’est pas tout. L’accord était, aussi, pour confirmer l’intégrité et la laïcité du pays. Ce sont des atouts énormes. Ces bases doivent mener à des discussions afin d’arriver à une paix durable […] Nous savons tous que ces discussions n’ont pas eu lieu. Pourtant le gouvernement nous assure qu’il est en contact avec les groupes armés ».
A bon entendeur, salut ! L’ancien président du Burundi, Pierre Buyoya, chef de la Mission de l’Union africaine pour le Mali et le Sahel (Misahel), quelques jours auparavant, avait déjà rappelé que « le Mali a bénéficié d’une solidarité internationale sans précédent ». Lui aussi avait plaidé pour l’accord de Ouagadougou : « Notre accompagnement du Mali dans le processus de réconciliation et de dialogue passe par le suivi de la mise en place des accords de Ouaga dans l’encadrement des dialogues inclusifs […] Pour l’UA, au Sahel, il y a le défi de sécurité, de gouvernance et du développement ». Il est même revenu sur la question qui fâche : « A Kidal, a-t-il déclaré, il y a l’Etat malien, la Minusma, Serval et les groupes armés. C’est vrai, la situation n’est pas comme dans les autres villes du Nord. Néanmoins, les Maliens doivent être patients, car dans une situation de crise, on ne trouve pas directement une solution. Lors des accords de Ouagadougou, l’ensemble des protagonistes a été d’accord sur le principe, seulement il y a un problème de mise en œuvre des contenus des accords. En tout cas, moi personnellement, je ne vois pas ce qui va empêcher le Mali d’exercer pleinement sa souveraineté sur Kidal ».
Dans le même temps, Bert Koenders, chef de la mission onusienne Minusma, a été reçu par IBK. Première rencontre depuis la prise de fonction du président malien ! Koenders n’est pas un nouveau venu sur le continent. Ancien ministre néerlandais de la Coopération et du développement (2007-2010), il a été à la tête de la mission de l’Onuci en Côte d’Ivoire au lendemain de l’accession effective au pouvoir d’Alassane D. Ouattara. C’est en mai 2013 qu’il a été nommé patron de la Minusma. Chacun sait que ses relations avec IBK étaient inexistantes. Pour le chef de l’Etat malien, la Minusma est une offense aux institutions maliennes, totalement opérationnelles depuis son arrivée à la tête de l’Etat. Pas besoin de l’ONU. IBK le pense, le dit et le fait comprendre. Et puis Koenders n’a qu’une expression en bouche : « dialogue inclusif ». Qui irrite profondément IBK. Koenders ajoute même : « un dialogue inclusif autour des vrais problèmes » ; or, les « vrais problèmes » sont pour IBK des problèmes maliens dans lesquels l’ONU n’a pas à mettre le nez. Surtout si les Touareg sont, au nom du « dialogue inclusif », invités, eux aussi, à y mettre le leur. Et qui dit Touareg dit, selon IBK,… Ouagadougou.
Le sénégalais Abdoulaye Bathily, l’adjoint de Koenders, l’a rappelé à l’issue de sa visite à Blaise Compaoré le dimanche 19 janvier 2014 : « On ne peut pas parler de la fin de la médiation burkinabè. Aucune bonne volonté, aucune intervention n’est de trop si elle va dans le sens de la paix. Le Mali a besoin de l’appui de tous ses voisins […] Le médiateur de la Cédéao continue sa mission et tous ceux qui peuvent accompagner ce processus sont les bienvenus ».
Jean-Pierre BEJOT
La Dépêche DIplomatique
Pour le bonheur et la prospérité des Maliens : IBK doit négocier avec les groupes armés - maliweb.net
Pour le bonheur et la prospérité des Maliens : IBK doit négocier avec les groupes armés - maliweb.net
Cinq mois après l’arrivée d’Ibrahim Boubacar Keita à Koulouba comme président de la république, la situation socioéconomique du pays est de plus en plus intenable pour la majorité des maliens qui ne savent plus à quel saint se vouer du tout. Msaisa à y voir de près on se rend compte que cette situation difficile est due à la situation du Nord du Mali avec les groupes armés soutenus par la communauté internationale et plus particulièrement la France.
L’élection d’Ibrahim Boubacar Keita comme président de la république le 11 Août 2013, avait suscité tant d’espoir et de bonheur pour la majorité des maliens. La preuve IBK a obtenu près de 78% des voix car il était considéré comme l’homme de la situation du moment pour relever les défis majeurs. Il s’agit de la fin de la crise au Nord du Mali et surtout mettre sur les rails l’économie malienne mise en mal, par le coup d’état du 22 mars 2012. Mais hélas cinq mois l’arrivée d’IBK à Koulouba comme président de la république, rien ne semble bouger dans le pays tant sur les plans sécuritaire et économique. Et les maliens commencent à se plaindre de cette situation qui risque de perdurer aussi longtemps que possible.
Pour les observateurs bien avertis, cette crise économique est entretenue par la communauté internationale et plus particulièrement par la France pour forcer le pouvoir central de Bamako à négocier avec les groupes armés. Sinon comment comprendre que le Mali n’arrive pas à mettre la main sur les 3,5 milliards promis par l’ONU une fois le président de la république est élu. Selon nos informations, le Mali n’a pu obtenir que 400 millions de FCFA sur ces fonds promis. Est-ce une façon de punir le président IBK qui entend pas du tout entendre le mot groupe armé à plus forte raison négocier ? Face à ce dilemme, IBK semble totalement désorienté sur la directive à mener pour sortir le pays dans l’impasse. En effet le président IBK qui est pris en tenaille par les promesses faites aux maliens et face aux exigences de la communauté internationale qui soutient mordicus ces groupes armés. Une chose est claire et certaine, la France ne lâchera jamais ces groupes armés tant qu’ils n’auront pas satisfaction auprès des autorités maliennes car il n’est un secret pour personne que le Mali représente un enjeu important pour les intérêts géostratégiques et économiques pour la France.
En tout cas si le président de la république refuse de négocier avec ces groupes armés, c’est l’économie malienne qui en pâtira beaucoup. Cela se fait déjà sentir où le panier de la ménagère est fortement secoué. Pour la majorité des maliens, IBK doit négocier avec ces groupes armés pour un retour définitif de la paix, du bonheur et de la prospérité. Pour ceux qui ne le savent pas les groupes armés exigent un statut particulier de Kidal à défaut d’obtenir l’indépendance de leur soit disant territoire et surtout l’intégration de leurs combattants dans les différentes forces armées et de sécurité ainsi que leurs cadres dans l’administration. Pour les autres si IBK accepte ces différentes exigences des groupes armés, il trahirait sa parole et risque de subir le mécontentement des maliens qui lui ont fait confiance. Espérons que le bon sens puisse guider le président de la république, les groupes armés et la communauté internationale pour que le Mali retrouve son lustre d’atan.
Abdoul Bah
Cinq mois après l’arrivée d’Ibrahim Boubacar Keita à Koulouba comme président de la république, la situation socioéconomique du pays est de plus en plus intenable pour la majorité des maliens qui ne savent plus à quel saint se vouer du tout. Msaisa à y voir de près on se rend compte que cette situation difficile est due à la situation du Nord du Mali avec les groupes armés soutenus par la communauté internationale et plus particulièrement la France.
L’élection d’Ibrahim Boubacar Keita comme président de la république le 11 Août 2013, avait suscité tant d’espoir et de bonheur pour la majorité des maliens. La preuve IBK a obtenu près de 78% des voix car il était considéré comme l’homme de la situation du moment pour relever les défis majeurs. Il s’agit de la fin de la crise au Nord du Mali et surtout mettre sur les rails l’économie malienne mise en mal, par le coup d’état du 22 mars 2012. Mais hélas cinq mois l’arrivée d’IBK à Koulouba comme président de la république, rien ne semble bouger dans le pays tant sur les plans sécuritaire et économique. Et les maliens commencent à se plaindre de cette situation qui risque de perdurer aussi longtemps que possible.
Pour les observateurs bien avertis, cette crise économique est entretenue par la communauté internationale et plus particulièrement par la France pour forcer le pouvoir central de Bamako à négocier avec les groupes armés. Sinon comment comprendre que le Mali n’arrive pas à mettre la main sur les 3,5 milliards promis par l’ONU une fois le président de la république est élu. Selon nos informations, le Mali n’a pu obtenir que 400 millions de FCFA sur ces fonds promis. Est-ce une façon de punir le président IBK qui entend pas du tout entendre le mot groupe armé à plus forte raison négocier ? Face à ce dilemme, IBK semble totalement désorienté sur la directive à mener pour sortir le pays dans l’impasse. En effet le président IBK qui est pris en tenaille par les promesses faites aux maliens et face aux exigences de la communauté internationale qui soutient mordicus ces groupes armés. Une chose est claire et certaine, la France ne lâchera jamais ces groupes armés tant qu’ils n’auront pas satisfaction auprès des autorités maliennes car il n’est un secret pour personne que le Mali représente un enjeu important pour les intérêts géostratégiques et économiques pour la France.
En tout cas si le président de la république refuse de négocier avec ces groupes armés, c’est l’économie malienne qui en pâtira beaucoup. Cela se fait déjà sentir où le panier de la ménagère est fortement secoué. Pour la majorité des maliens, IBK doit négocier avec ces groupes armés pour un retour définitif de la paix, du bonheur et de la prospérité. Pour ceux qui ne le savent pas les groupes armés exigent un statut particulier de Kidal à défaut d’obtenir l’indépendance de leur soit disant territoire et surtout l’intégration de leurs combattants dans les différentes forces armées et de sécurité ainsi que leurs cadres dans l’administration. Pour les autres si IBK accepte ces différentes exigences des groupes armés, il trahirait sa parole et risque de subir le mécontentement des maliens qui lui ont fait confiance. Espérons que le bon sens puisse guider le président de la république, les groupes armés et la communauté internationale pour que le Mali retrouve son lustre d’atan.
Abdoul Bah
SOURCE: Mutation du 15 fév 2014.
mardi 11 février 2014
Massacre de Touareg dans le nord du Mali: le MNLA accuse un groupe jihadiste
Massacre de Touareg dans le nord du Mali: le MNLA accuse un groupe jihadiste
Le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA, rébellion touareg) a accusé lundi un groupe jihadiste d'être responsable du massacre d'une trentaine de "civils touareg" le 6 février près de Gao, dans le nord du Mali.
"Une horde de terroristes appartenant au Mujao (Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest) à bord d'une dizaine de motos et de pick-up ont attaqué et massacré 25 civils touareg sortant de la foire hebdomadaire de Tamkoutat dans la zone de Ménaka", dans le nord-est du Mali, affirme le MNLA dans un communiqué reçu à Dakar.
Il ajoute que "suite à ce massacre terroriste, les troupes du MNLA ont engagé une course poursuite contre les assaillants" les 8 et 9 février, en tuant six et faisant deux prisonniers "arabes". La rébellion évoque un mort et un blessé dans ses rangs.
"La base terroriste a été complètement détruite et les terroristes qui ont survécu à l'offensive du MNLA doivent leur salut au fait qu'ils ont traversé la frontière du Niger", ajoute le communiqué.
Il affirme mener "actuellement des rafles militaires dans toute la zone de Ménaka" et "continuera à défendre le peuple de l'Azawad contre tous ceux qui le massacrent et cherchent à l'anéantir".
Au moins 30 Touareg avaient été tués jeudi 6 février lors de violences entre communautés peule et touareg près de Gao, avaient annoncé à l'AFP Oumar Maïga, élu de Gao, et Assarid Ag Imbarcaouane, ex-député de cette ville, la plus grande du nord du Mali.
Le gouvernement malien avait dénoncé "des actes terroristes" - sans citer de noms de groupes - ayant tué une trentaine de marchands revenant d'un grand marché de la région de Tamkoutat, à 140 km au nord-est de Gao, la force de l'ONU (Minusma) évoquant 24 morts dans des "affrontements intercommunautaires". Ni le gouvernement ni la Minusma n'avaient précisé la communauté d'origine des victimes.
Le Mujao est un des groupes alliés à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) qui ont occupé le nord du Mali en 2012 avant d'en être en partie chassés par une intervention militaire internationale lancée début 2013 par la France. Il était particulièrement présent à Gao et sa région.
Le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA, rébellion touareg) a accusé lundi un groupe jihadiste d'être responsable du massacre d'une trentaine de "civils touareg" le 6 février près de Gao, dans le nord du Mali.
"Une horde de terroristes appartenant au Mujao (Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest) à bord d'une dizaine de motos et de pick-up ont attaqué et massacré 25 civils touareg sortant de la foire hebdomadaire de Tamkoutat dans la zone de Ménaka", dans le nord-est du Mali, affirme le MNLA dans un communiqué reçu à Dakar.
Il ajoute que "suite à ce massacre terroriste, les troupes du MNLA ont engagé une course poursuite contre les assaillants" les 8 et 9 février, en tuant six et faisant deux prisonniers "arabes". La rébellion évoque un mort et un blessé dans ses rangs.
"La base terroriste a été complètement détruite et les terroristes qui ont survécu à l'offensive du MNLA doivent leur salut au fait qu'ils ont traversé la frontière du Niger", ajoute le communiqué.
Il affirme mener "actuellement des rafles militaires dans toute la zone de Ménaka" et "continuera à défendre le peuple de l'Azawad contre tous ceux qui le massacrent et cherchent à l'anéantir".
Au moins 30 Touareg avaient été tués jeudi 6 février lors de violences entre communautés peule et touareg près de Gao, avaient annoncé à l'AFP Oumar Maïga, élu de Gao, et Assarid Ag Imbarcaouane, ex-député de cette ville, la plus grande du nord du Mali.
Le gouvernement malien avait dénoncé "des actes terroristes" - sans citer de noms de groupes - ayant tué une trentaine de marchands revenant d'un grand marché de la région de Tamkoutat, à 140 km au nord-est de Gao, la force de l'ONU (Minusma) évoquant 24 morts dans des "affrontements intercommunautaires". Ni le gouvernement ni la Minusma n'avaient précisé la communauté d'origine des victimes.
Le Mujao est un des groupes alliés à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) qui ont occupé le nord du Mali en 2012 avant d'en être en partie chassés par une intervention militaire internationale lancée début 2013 par la France. Il était particulièrement présent à Gao et sa région.
lundi 10 février 2014
Malijet Des civils tués au Nord-Mali : le gouvernement dément un conflit intercommunautaire et une « ethnicisation » des victimes Mali Bamako
Malijet Des civils tués au Nord-Mali : le gouvernement dément un conflit intercommunautaire et une « ethnicisation » des victimes Mali Bamako
Des civils tués au Nord-Mali : le gouvernement dément un conflit intercommunautaire et une « ethnicisation » des victimes
Par Malijet - Date: il ya 14 heures 26 minutes 55 réactions
Le jeudi 6 février 2014, 30 civils ont été tués dans la localité de Djébook dans la région de Gao par des individus non encore retrouvés par les enquêteurs. Pour certains, c’est un conflit intercommunautaire puisque les assaillants sont des peulhs qui se sont vengés de la mort de trois des leurs, tués par des touaregs le dimanche 2 février. Mais au ministère de la Sécurité intérieure, le message est différent : « ce sont des terroristes, des bandits et non des peulhs, qui ont d’abord tendu une embuscade à des forains pas que touaregs, puis se sont attaqués des campements avant de s’évaporer dans la nature. Les enquêteurs sont ouvertes », a expliqué le chargé de communication du département, Soungalo Togola que nous avons contacté.
Des civils dont 25 forains ont été tués le jeudi 6 février 2014 dans la localité de Djébook dans la région de Gao au nord du Mali par des assaillants. Dans le même secteur, 3 autres personnes sont tuées par les mêmes gens lesquels se sont ensuite attaqués à un campement à la frontière nigérienne.
Depuis lors, on assiste à une cacophonie au niveau des sources. Plus tôt dans la journée du vendredi, Oumar Maïga, élu de Gao, et Assarid Ag Imbarcaouane, ex-député de Gao, avaient affirmé que la veille (c’est-à-dire jeudi), au moins 30 Touaregs avaient été tués lors d'une expédition punitive d'hommes armés de la communauté Peulh. « Des Peulhs armés, dont certains circulaient à moto, ont tué au moins 30 civils Touaregs pour se venger de l'enlèvement d'un des leurs », avait dit M. Maïga. « Nos parents ont été tués froidement, au moins 30 sont morts », avait déclaré M. Ag Imbarcaouane.
Des propos qui laissaient croire que c’est bien un conflit intercommunautaire entre Peulhs et Touaregs et que les victimes concernaient que les Touaregs.
Cette version a même été quelque peu confirmée par la Mission des Nations unies pour la stabilisation du Mali (Minusma) qui a rendu public un communiqué le même vendredi. Dans ce communiqué, la Minusma a fait état de graves incidents survenus jeudi aux alentours de Tamkoutat et d'affrontements intercommunautaires, sans préciser les communautés impliquées. « Des Casques bleus se sont immédiatement rendus sur place pour constater le lourd bilan des affrontements intercommunautaires faisant état de 24 morts et quatre blessés, dont un sérieux. Les blessés ont été transportés à l'hôpital de Gao », précisait la Minusma.
Mounkéïna Maïga de la Koïma a Gao que nous avons contacté a même précisé que ce sont des Peulhs qu’on appelle les Poulabés qui sont à l’origine du massacre et qu’ils ont été pourchassés par une riposte touarègue jusqu’au Niger. Il a précisé que la situation était calme ce dimanche contrairement aux journées de vendredi et samedi où les combats étaient acharnés entre Peulhs et Touaregs à la frontière nigérienne.
Le gouvernement dément un conflit intercommunautaire
Du côté du gouvernement, les faits sont différemment rapportés. Une douzaine d'individus armés a froidement abattu une trentaine de (marchands) forains à bord de deux véhicules dont l'un a été brûlé et l'autre emporté par les bandits, a expliqué le ministère de la Sécurité intérieure dans un communiqué rendu public le vendredi soir, sans préciser les communautés d'origine des assaillants et des victimes.
« Le même jour et dans le même secteur, un groupe d'assaillants a braqué un troisième véhicule de transport, enlevé puis abattu les hommes d'un campement nomade. A la suite de ces actes terroristes, une délégation ministérielle conduite par le ministre de la Sécurité, le général Sada Samaké, s'est rendue à Gao pour s'enquérir des circonstances du drame. Le gouvernement s'engage à faire toute la lumière sur ces assassinats et à traduire les présumés auteurs devant la justice », concluait ledit communiqué.
Le chargé de communication du ministère de la Sécurité intérieure, Soungalo Togola, que nous avons contacté ce dimanche, rejette le fait qu’on parle de conflit intercommunautaire entre Peulhs et Touaregs et qu’on « ethnicise » les victimes.
Pour le chargé de communication du département, « ce sont des terroristes, des bandits qui ont attaqué des forains à bord de deux véhicules dans la localité de Djébook. Sur place, ils ont fait 25 morts dont deux femmes. Ils ont détruit un véhicule avant d’emporter le second. Dans leur repli, ils ont tué 3 autres personnes dans le même secteur avant d’aller s’attaquer à un campement nomade à la frontière nigérienne où ils ont fait 2 morts. Ce qui fait en tout 30 morts. Il y a eu 7 blessés dont 4 évacués à Gao et 3 à Ansongo.(malijet.com) Après leur forfait, ces terroristes ont disparu dans la nature. Ce n’est pas un conflit intercommunautaire, ce sont des terroristes, des bandits et les enquêtes sont ouvertes. Il ne faut pas « ethniciser » le problème. La preuve, c’est que parmi les 4 blessés que j’ai vus à Gao, il n’y a pas de Tamasheqs dedans. Contrairement à une certaine information, les victimes se recrutent dans toutes les communautés du nord. Les forains étaient constitués de toutes les communautés du Nord. Nous avons vu des noirs parmi les victimes. Donc, ce n’est pas un conflit intercommunautaire, ce sont des actes terroristes ».
Abdoulaye Diakité
Source: MalijetMalijet Mohammed VI reçoit le MNLA et débarque au Mali Mali Bamako
Malijet Mohammed VI reçoit le MNLA et débarque au Mali Mali Bamako
Par Afrik - Date: 08 Février 201445 réactions
Par Afrik - Date: 08 Février 201445 réactions
Après avoir reçu le secrétaire général du Mouvement national pour la libération de l’Azaawad le 31 janvier dernier, le Roi du Maroc, Mohammed VI, est attendu au Mali où il se rendra pour une visite de deux jours. C’est ce qu’a annoncé la présidence de la République malienne
Mohammed VI sera en visite au Mali, du 12 au 14 février. C’est ce qu’a annoncé Lemag.ma, qui aurait repris un tweet de la Présidence malienne.
Si cette information se confirme, cette visite du Roi Mohammed VI intervient donc moins de deux semaines après la réception du secrétaire général du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA), Bilal Ag Cherif, au palais royal de Marrakech, par le souverain, le vendredi 31 janvier dernier. Visite qui s’inscrivait dans le cadre du règlement du conflit qui embrase le Mali et qui oppose les autorités régulières au Mouvement national pour la libération de l’Azawad. En effet, un communiqué du cabinet royal indiquait que « cette audience s’inscrit dans le cadre des efforts soutenus et permanents de Sa Majesté le Roi, en vue d’instaurer durablement la paix et la stabilité dans ce pays frère et de contribuer à un règlement de la crise malienne ».
Mohammed VI avait réitéré « le souci constant du Royaume du Maroc de préserver l’unité territoriale et la stabilité de la République du Mali, ainsi que la nécessité de contribuer à une solution et à un compromis qui permettraient de lutter contre les mouvements intégristes et terroristes qui menacent aussi bien les pays du Maghreb que la région du Sahel et du Sahara ».
Sans aucun doute, cette visite prochaine du Roi, qui avait effectué le déplacement à Bamako à l’occasion de l’investiture du Président Ibrahim Boubacar Keita, augure d’une médiation royale dans les négociations en cours entre les indépendantistes touareg du MNLA et l’Etat du Mali.
Source: AfrikIBK sur la sellette - maliweb.net
IBK sur la sellette - maliweb.net
Après avoir rencontré le président de la république, le premier ministre, ce lundi 03 février, les représentants des quinze membres du conseil de sécurité sont aussi passés au parlement malien. Depuis lors, ils semblent repartis rassurés de ce qui s’en suivra.
Ils ont dit. « De Mopti, par où nous avons commencé jusqu’à Bamako ici, nous avons rencontré tous les représentants de la société civile malienne et ceux des groupes armées, venus de Ouagadougou, a déclaré Gérard Araud-représentant de la France à l’ONU, chef de la délégation onusienne à Bamako. Nous avons aussi rencontré le président Malien et son premier ministre, et leur avons dit ce que nous pensons sur la situation qui prévaut, à savoir, la reprise dans l’immédiat du processus de dialogue. Et, à l’issue des consultations que nous avons effectuées, nous avons constaté une volonté de part et d’autre, d’aboutir à un règlement pacifique de la crise », lors d’une conférence de presse tenue le lundi soir au QG de la MINUSMA, avec en tête, M Albert Koenders [chef de la MINUSMA], à l’hôtel Laïco de Bamako.
Plus clair. « Après avoir constaté un ralentissement, nous exhortons désormais les parties à relancer les négociations avec un calendrier précis, etc.», a dicté, M. Banté Mangaral, représentant adjoint du Tchad au CS des nations unies.
A Ouaga, ça traine, Alger veut se saisir du dossier, où poursuivre désormais les pourparlers?
A cette question, M. Araud qui n’est pas « un donneur de leçon », selon sa propre expression, répond sans précision que l’initiative d’Alger à vouloir conjuguer davantage les efforts de paix, est à saluer. Mais qu’il y a eu déjà un départ qui doit avoir de suite. Par là, il faut entendre que les dispositions de l’accord préliminaire de Ouagadougou sont celles qu’il faudra suivre. À la lettre ? Peut-être. Pour le lieu, « comme les négociations se feront entre les Maliens, leur aboutissement ne se fera qu’à Bamako », a-t-il conclu. Aboutissement, bien entendu…
Au fond, la véracité d’une hypothèse se dessine de plus en plus : Les Algériens sont hostiles à l’accord de défense servant à maintenir les troupes de l’ancienne métropole au sud de ses frontières. Voilà pourquoi ils s’immiscent dans le dossier, afin de contrecarrer le dessein français. En face, la France, qui a su mobiliser tout pour le Mali, voit mal cette présence des Algériens, -et surtout maintenant. Et puisqu’elle soutient fortement la médiation burkinabè, la France active fortement ses moyens diplomatiques. Et comme aujourd’hui aussi, le cadre du dialogue est fixé dans le respect de l’intégrité territoriale du Mali, les autorités maliennes, paraissant du jour au lendemain, pusillanimes, ont donc, une énième fois l’occasion de vite mettre fin à ce qui n’a que trop duré.
Tardivement. « Le gouvernement malien nous a rassurés qu’il publiera bientôt une feuille de route pour les négociations », a laissé entendre, M. Gerard Araud.
L’impulsivité en diplomatie est à proscrire. Bien qu’elle veuille reprendre les négociations à Ouagadougou, la diplomatie burkinabè, est très timide. Elle évite tout commentaire hâtif et essaie de tout gérer par intelligence. Ce qui est contraire chez leur homologue Malien, qui n’hésite à tout dire sur tous les toits et sans arrière pensée. Qu’on le veuille ou pas, le prédécesseur de Zahabi, Tiéman Hubert, a surpris plus d’un sous la transition. Il a su faire de la diplomatie, en si peu de temps, un art d’obtenir quelque chose sans couper les ponts, sans heurts mais avec intelligence. La diplomatie est un art, ça ne s’invente pas à la longueur de journée.
Plus les dossiers s’accumulent, plus la priorité est déviée. Le temps presse…
I M T
8 fév 2014 à 03:00 AM Rubrique: Politique
Début février 2014, aucune avancée prometteuse enregistrée dans la cadre des pourparlers inclusifs prévus entre l’Etat malien d’une part et les groupes armées du nord, d’autre part. A Bamako, on fait semblant de maîtriser la situation. Or, le président IBK qui, soit s’est très tôt fabriqué du plomb dans l’aile, soit pusillanime, louvoie. L’iconoclasme de son gouvernement (quand renforcer pour avancer est écarté par le désir de tout reprendre à zéro) ainsi remarqué depuis les tours de Manhattan, les quinze du conseil de sécurité des nations unies, se sont vues dans la nécessité de faire le déplacement jusqu’ici, dans le but de lui réitérer leur souci de voir le processus reprendre son cours normal. En vérité, le président IBK, s’en est entassé plein de dossiers sur la table, en si peu de temps. Mais cette fois-ci c’est clair, la communauté internationale qui n’a que ménagé aucun effort pour la paix au Mali, veut voir du concret de la part des nouvelles autorités de Bamako.
Le problème. C’est par ce qu’ils ont constaté un ralentissement prolongé de trois mois au moins-de novembre 2013 à février 2014- qu’ils ont décidé d’être là. A noter que, le Mali, la CEDEAO, l’Union africaine et la France, pour obtenir la résolution du conseil de sécurité ayant légitimé l’intervention militaire au nord contre les terroristes, ont dépensé beaucoup d’énergie. De même que pour l’accord de Ouaga qui créé les conditions favorables à la tenue des élections présidentielles et législatives sur toute l’étendue du territoire national. Que du forceps aux passages. Mais comme souhaité : le Mali a eu des institutions légitimes devant être à même de faire le reste, mais jusque là, aucune feuille de route cohérente.Après avoir rencontré le président de la république, le premier ministre, ce lundi 03 février, les représentants des quinze membres du conseil de sécurité sont aussi passés au parlement malien. Depuis lors, ils semblent repartis rassurés de ce qui s’en suivra.
Ils ont dit. « De Mopti, par où nous avons commencé jusqu’à Bamako ici, nous avons rencontré tous les représentants de la société civile malienne et ceux des groupes armées, venus de Ouagadougou, a déclaré Gérard Araud-représentant de la France à l’ONU, chef de la délégation onusienne à Bamako. Nous avons aussi rencontré le président Malien et son premier ministre, et leur avons dit ce que nous pensons sur la situation qui prévaut, à savoir, la reprise dans l’immédiat du processus de dialogue. Et, à l’issue des consultations que nous avons effectuées, nous avons constaté une volonté de part et d’autre, d’aboutir à un règlement pacifique de la crise », lors d’une conférence de presse tenue le lundi soir au QG de la MINUSMA, avec en tête, M Albert Koenders [chef de la MINUSMA], à l’hôtel Laïco de Bamako.
Plus clair. « Après avoir constaté un ralentissement, nous exhortons désormais les parties à relancer les négociations avec un calendrier précis, etc.», a dicté, M. Banté Mangaral, représentant adjoint du Tchad au CS des nations unies.
A Ouaga, ça traine, Alger veut se saisir du dossier, où poursuivre désormais les pourparlers?
A cette question, M. Araud qui n’est pas « un donneur de leçon », selon sa propre expression, répond sans précision que l’initiative d’Alger à vouloir conjuguer davantage les efforts de paix, est à saluer. Mais qu’il y a eu déjà un départ qui doit avoir de suite. Par là, il faut entendre que les dispositions de l’accord préliminaire de Ouagadougou sont celles qu’il faudra suivre. À la lettre ? Peut-être. Pour le lieu, « comme les négociations se feront entre les Maliens, leur aboutissement ne se fera qu’à Bamako », a-t-il conclu. Aboutissement, bien entendu…
Au fond, la véracité d’une hypothèse se dessine de plus en plus : Les Algériens sont hostiles à l’accord de défense servant à maintenir les troupes de l’ancienne métropole au sud de ses frontières. Voilà pourquoi ils s’immiscent dans le dossier, afin de contrecarrer le dessein français. En face, la France, qui a su mobiliser tout pour le Mali, voit mal cette présence des Algériens, -et surtout maintenant. Et puisqu’elle soutient fortement la médiation burkinabè, la France active fortement ses moyens diplomatiques. Et comme aujourd’hui aussi, le cadre du dialogue est fixé dans le respect de l’intégrité territoriale du Mali, les autorités maliennes, paraissant du jour au lendemain, pusillanimes, ont donc, une énième fois l’occasion de vite mettre fin à ce qui n’a que trop duré.
Tardivement. « Le gouvernement malien nous a rassurés qu’il publiera bientôt une feuille de route pour les négociations », a laissé entendre, M. Gerard Araud.
L’impulsivité en diplomatie est à proscrire. Bien qu’elle veuille reprendre les négociations à Ouagadougou, la diplomatie burkinabè, est très timide. Elle évite tout commentaire hâtif et essaie de tout gérer par intelligence. Ce qui est contraire chez leur homologue Malien, qui n’hésite à tout dire sur tous les toits et sans arrière pensée. Qu’on le veuille ou pas, le prédécesseur de Zahabi, Tiéman Hubert, a surpris plus d’un sous la transition. Il a su faire de la diplomatie, en si peu de temps, un art d’obtenir quelque chose sans couper les ponts, sans heurts mais avec intelligence. La diplomatie est un art, ça ne s’invente pas à la longueur de journée.
Plus les dossiers s’accumulent, plus la priorité est déviée. Le temps presse…
I M T
Hollande aux Etats-Unis : Sahel et terrorisme dans le Bureau ovale - leJDD.fr
Hollande aux Etats-Unis : Sahel et terrorisme dans le Bureau ovale - leJDD.fr
La France veut obtenir des Américains davantage de soutien militaire en Afrique et envisage même des opérations ponctuelles conjointes.
La France veut obtenir des Américains davantage de soutien militaire en Afrique et envisage même des opérations ponctuelles conjointes.
Paru dans leJDD François Hollande et Barack Obama, à la Maison blanche, en mai 2012. (Reuters)
François Hollande à la Maison-Blanche et Jean-Yves Le Drian au même moment en tournée sur le continent noir, cette coïncidence de calendrier ne doit rien au hasard. Avec près de 5.000 hommes engagés de près ou de loin dans des opérations militaires en Afrique, la France a atteint une limite. Depuis l'intervention au Mali de l'an dernier, Paris a essayé d'amoindrir le poids du fardeau. Avec les Africains, ce qui crée une rupture avec les politiques du passé, mais en cherchant aussi à faire comprendre aux Européens et aux Américains qu'il en va de la sécurité collective.
Si au Mali l'armée française a bénéficié d'une aide américaine presque immédiate en termes de renseignement et de logistique, François Hollande discutera avec Barack Obama d'une participation américaine au sol au Sahel. Le redéploiement des forces françaises dans la région pour être "au plus près de la menace terroriste" invite les États-Unis à prendre part à cette mission au sens large. Un groupe de haut niveau, composé de dirigeants de la DGSE, de la délégation aux affaires stratégiques du ministère de la Défense et de leurs homologues américains, va plancher sur l'opportunité et la faisabilité de ce projet.
Si au Mali l'armée française a bénéficié d'une aide américaine presque immédiate en termes de renseignement et de logistique, François Hollande discutera avec Barack Obama d'une participation américaine au sol au Sahel. Le redéploiement des forces françaises dans la région pour être "au plus près de la menace terroriste" invite les États-Unis à prendre part à cette mission au sens large. Un groupe de haut niveau, composé de dirigeants de la DGSE, de la délégation aux affaires stratégiques du ministère de la Défense et de leurs homologues américains, va plancher sur l'opportunité et la faisabilité de ce projet.
Synergies logistiques
À Paris, on se félicite déjà du partage au quotidien de renseignements obtenus par les drones français et américains basés à Niamey au Niger. "On n'est pas obligés d'aller faire nos courses ensemble chaque matin, confie un officiel français, mais on aimerait bien embarquer les Américains" dans cette phase de régionalisation de la lutte antiterroriste. Avec encore une interrogation sur la situation en Libye. "Tout ce que l'on saisit encore aujourd'hui après nos raids sur les djihadistes au Mali, des balises GPS aux ordinateurs en passant par les livres de comptes, fait remonter les pistes en Libye", précise notre source. De là à imaginer une opération militaire en Libye contre les bases d'Al-Qaida, il n'y a qu'un pas que personne à ce stade n'a franchi. Ni en planification, ni en génération de forces. D'autant qu'il n'y a, selon l'experte européenne Florence Gaub, aucune volonté de la part des autorités libyennes de voir leur vide sécuritaire comblé par une intervention étrangère. "Mais si rien n'est fait, confie-t-elle au JDD, la Libye deviendra un mélange de Somalie et d'Afghanistan."François Clemenceau - Le Journal du Dimanche
Faute d’agir, le Mali à la case départ : Bilal Ag Achérif hissé au niveau d’IBK - maliweb.net
Faute d’agir, le Mali à la case départ : Bilal Ag Achérif hissé au niveau d’IBK - maliweb.net
Bilal Ag Achérif hissé au niveau d’IBK
De la faute du pouvoir d’aller aux pourparler que stipule l’accord international qui implique les Nations-Unies et toutes les parties prenantes maliennes, comme le gouvernement, les groupes armés rebelles et les groupes armés sédentaires.
Prévus dans les 60 jours après la mise en place d’un pouvoir élu, ces négociations pour un accord de paix peinent à voir le jour, cinq mois après que notre pays a été doté d’un pouvoir légitime. Toutes les parties prenantes, apparemment à l’exception du Président IBK, attendent aujourd’hui avec impatience la sortie de crise par le biais de ces négociations. Le Président tourne en rond, et ne semble intéressé qu’à faire et refaire sa valise entre deux avions, qu’à parler aux Maliens de l’extérieur, tentant visiblement de forcer leur estime, et qui en rigolent. Parce que tous voient clairement que le pays est dans une pente glissante, et que le plus tôt serait le mieux pour sauver la cohésion nationale, l’intégrité territoriale et la forme républicaine et laïque de l’Etat malien. Le pouvoir en a-t-il conscience ?
Au sortir des négociations de Ouagadougou en juin 2013, le MNLA, le HCUA, le MAA, tous avaient reconnu et s’étaient engagés pour l’intégrité territoriale du Mali. Après son élection, au lieu de s’attaquer à l’épineuse question, IBK a préféré le langage de la fermeté et on s’interroge si cela est la bonne formule, car ça lui rejaillit toujours à la figure.
Le président IBK a dit qu’il ne négocierait pas avec un groupé armé, qu’il n’accepterait pas que les groupes armés soient hissés à son niveau. Alors ce qu’au même titre que le Président, le MNLA a été reçu par les membres du Conseil de sécurité à Bamako. Ce qui a valu le coup de menton au président de la »Comode » et ancien président de l’Assemblée nationale, l’infatigable Professeur Ali Nouhoum Diallo, qui a laissé entendre dans l’Indépendant : «Il faut que l’ONU arrête de nous mettre sur le même pied d’égalité que les rebelles». Mais l’ONU n’était là que pour implorer sa Majesté le Président IBK à accepter de négocier. A qui la faute, si les rebelles sont aujourd’hui hissés au niveau d’IBK ?
Le vendredi 31 janvier 2014, le Roi Mohammed VI, a reçu en audience au Palais Royal de Marrakech, Bilal AG Cherif, secrétaire général du mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA), accompagné du porte-parole du mouvement, Moussa AG Attaher. Les rebelles maliens hôtes du Roi, « présents à la prière du vendredi, à la mosquée d’Al Koutoubia de Marrakech, étaient assis, au premier rang. A droite du roi Mohammed VI, se trouvait Bilal Ag Cherif, le secrétaire général du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), alors que Moussa Ag Attaher, le porte-parole du mouvement était coincé entre Salaheddine Mezouar, le ministre des Affaires étrangère, et Mohamed Yassine Mansouri, le patron de la DGED », selon un site marocain, yabiladi.com.
Cette grande audience n’a certes pas été comprise par certains Maliens, mais là aussi, ils étaient venus demander au Roi, l’ami d’IBK qui le vénère, de bien vouloir s’impliquer pour ramener une paix définitive au Mali. N’est-il pas temps pour Bamako de se ressaisir et d’éviter que les rebelles ne soient hissés au dessus ? Nous pensons que c’est le moment, pour l’honneur du Mali et notre dignité de Maliens, aujourd’hui écornée.
B. Daou
Bilal Ag Achérif hissé au niveau d’IBK
10 fév 2014 à 00:01 AM Rubrique: Insécurité,Nord-Mali
L’occupation par les forces du mal, des 2/3 de notre pays, puis le secours apporté par la force Serval, les forces de la Cedeao et tchadienne, ainsi que la Communauté internationale pour nous tirer d’affaires, auraient pu servir de repères pour un nouveau départ. Cela aurait pu l’être si le processus de l’accord international signé à Ouagadougou le 18 juin 2013, et ayant permis la tenue des élections présidentielle et législatives, n’avait pas pris un coup d’arrêt. De la faute du pouvoir d’aller aux pourparler que stipule l’accord international qui implique les Nations-Unies et toutes les parties prenantes maliennes, comme le gouvernement, les groupes armés rebelles et les groupes armés sédentaires.
Prévus dans les 60 jours après la mise en place d’un pouvoir élu, ces négociations pour un accord de paix peinent à voir le jour, cinq mois après que notre pays a été doté d’un pouvoir légitime. Toutes les parties prenantes, apparemment à l’exception du Président IBK, attendent aujourd’hui avec impatience la sortie de crise par le biais de ces négociations. Le Président tourne en rond, et ne semble intéressé qu’à faire et refaire sa valise entre deux avions, qu’à parler aux Maliens de l’extérieur, tentant visiblement de forcer leur estime, et qui en rigolent. Parce que tous voient clairement que le pays est dans une pente glissante, et que le plus tôt serait le mieux pour sauver la cohésion nationale, l’intégrité territoriale et la forme républicaine et laïque de l’Etat malien. Le pouvoir en a-t-il conscience ?
Au sortir des négociations de Ouagadougou en juin 2013, le MNLA, le HCUA, le MAA, tous avaient reconnu et s’étaient engagés pour l’intégrité territoriale du Mali. Après son élection, au lieu de s’attaquer à l’épineuse question, IBK a préféré le langage de la fermeté et on s’interroge si cela est la bonne formule, car ça lui rejaillit toujours à la figure.
Le président IBK a dit qu’il ne négocierait pas avec un groupé armé, qu’il n’accepterait pas que les groupes armés soient hissés à son niveau. Alors ce qu’au même titre que le Président, le MNLA a été reçu par les membres du Conseil de sécurité à Bamako. Ce qui a valu le coup de menton au président de la »Comode » et ancien président de l’Assemblée nationale, l’infatigable Professeur Ali Nouhoum Diallo, qui a laissé entendre dans l’Indépendant : «Il faut que l’ONU arrête de nous mettre sur le même pied d’égalité que les rebelles». Mais l’ONU n’était là que pour implorer sa Majesté le Président IBK à accepter de négocier. A qui la faute, si les rebelles sont aujourd’hui hissés au niveau d’IBK ?
Le vendredi 31 janvier 2014, le Roi Mohammed VI, a reçu en audience au Palais Royal de Marrakech, Bilal AG Cherif, secrétaire général du mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA), accompagné du porte-parole du mouvement, Moussa AG Attaher. Les rebelles maliens hôtes du Roi, « présents à la prière du vendredi, à la mosquée d’Al Koutoubia de Marrakech, étaient assis, au premier rang. A droite du roi Mohammed VI, se trouvait Bilal Ag Cherif, le secrétaire général du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), alors que Moussa Ag Attaher, le porte-parole du mouvement était coincé entre Salaheddine Mezouar, le ministre des Affaires étrangère, et Mohamed Yassine Mansouri, le patron de la DGED », selon un site marocain, yabiladi.com.
Cette grande audience n’a certes pas été comprise par certains Maliens, mais là aussi, ils étaient venus demander au Roi, l’ami d’IBK qui le vénère, de bien vouloir s’impliquer pour ramener une paix définitive au Mali. N’est-il pas temps pour Bamako de se ressaisir et d’éviter que les rebelles ne soient hissés au dessus ? Nous pensons que c’est le moment, pour l’honneur du Mali et notre dignité de Maliens, aujourd’hui écornée.
B. Daou
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