vendredi 7 mars 2014

Mali: nouvelle opération antiterroriste de l'armée française

Mali: nouvelle opération antiterroriste de l'armée française
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L'opération a notamment été rendue possible par l'un des deux drones Reaper récemment acquis par la France.
L'opération a notamment été rendue possible par l'un des deux drones Reaper récemment acquis par la France. Crédits photo : JAMES LEE HARPER JR./AFP
INFO LE FIGARO - Dix terroristes d'al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) ont été tués dans la nuit de mardi à mercredi au nord-est du Mali lors d'une importante opération de l'armée française menée avec un drone Reaper, des Mirage 2000 et des hélicoptères Tigre.
Mardi soir, Jean-Yves Le Drian, le ministre de la Défense, a du s'éclipser du dîner annuel du CRIF pour une raison bien particulière: le déclenchement par l'armée française d'une importante opération anti-terroriste dans la vallée d'Amettetaï, au cœur de la région de l'Adrar des Ifoghas, ce massif montagneux au nord-est du Mali, sanctuaire des djihadistes, et qui fut le théâtre des plus violents combats de la guerre de 2013. «Nous avions repéré une dizaine de djihadistes qui manipulaient des lance-roquettes autour d'une cache d'armes dans l'Adrar», explique le ministre de la Défense au Figaro. La mise en œuvre de moyens coordonnés a permis la «neutralisation» de dix terroristes d'AQMI, précise-t-il.

Cette opération a pu être menée grâce à l'utilisation de l'un des deux drones américains Reaper, récemment acquis par la France et qui a effectué son premier vol opérationnel en janvier dernier depuis sa base de Nyamey, au Niger. D'une résolution optique supérieure à celle du drone Harfang, possédé depuis plusieurs années par l'armée française, le Reaper permet la détection des individus, souligne une bonne source. Des Mirage 2000 du dispositif Épervier en place à N'djamena, au Tchad, et des hélicoptères Tigre ayant décollé du Nord-Mali ont également été engagés.

Selon l'entourage du ministre de la Défense, cette opération témoigne de la réactivité que permet le redéploiement en cours des forces militaires françaises dans la bande saharo-sahélienne autour d'un centre de commandement situé à N'djamena. Il n'est pas exclu que les terroristes neutralisés dans la nuit de mardi à mercredi aient pu appartenir au groupe qui a ouvert le feu sur des hélicoptères français près de Tessalit, le 20 février dernier, selon un bonne source.

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