Des rebelles islamistes d’Ansar Dine - © AFP/ROMARIC HIEN
Leur protocole d’accord reconnaît notamment le Coran comme source du droit. Ils ont annoncé la création d’un Conseil transitoire de l’Etat islamique de l’Azawad. À Gao et à
Tombouctou, la conclusion de cet accord a été accueillie par de nombreux coups de feu en l’air.
Après les rébellions touareg des années 1990 et 2000, le MNLA, mouvement indépendantiste qui se disait laïc, avait lancé en janvier une offensive contre l’armée malienne, avant que les membres d’Ansar Dine, dirigé par l’ex-chef rebelle touareg Iyad Ag Ghaly, n’entrent en jeu accentuant la pression sur le régime malien.
La frontière se trouve désormais au niveau de la ville de Mopti. Les Touaregs du MNLA et des milices islamistes liées à Al Qaïda au Maghreb islamique avaient profité de l’instabilité provoquée par le coup d’Etat du 22 mars dernier pour s’emparer des régions de Kidal, Gao et Tombouctou.
La restauration de l’intégralité territoriale du pays s’annonce bien difficile pour les autorités maliennes de transition qui ont rejeté, dimanche, la création d’un Etat islamique dans le nord du pays. (Avec agences).
(AfriSCOOP) — L’unité du Mali est plus que jamais menacée. Le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) et le mouvement islamiste Ansar Dine, ont annoncé samedi leur fusion et proclamé un « État islamique » indépendant dans le nord malien.
Leur protocole d’accord reconnaît notamment le Coran comme source du droit. Ils ont annoncé la création d’un Conseil transitoire de l’Etat islamique de l’Azawad. À Gao et à
Tombouctou, la conclusion de cet accord a été accueillie par de nombreux coups de feu en l’air.
Après les rébellions touareg des années 1990 et 2000, le MNLA, mouvement indépendantiste qui se disait laïc, avait lancé en janvier une offensive contre l’armée malienne, avant que les membres d’Ansar Dine, dirigé par l’ex-chef rebelle touareg Iyad Ag Ghaly, n’entrent en jeu accentuant la pression sur le régime malien.
La frontière se trouve désormais au niveau de la ville de Mopti. Les Touaregs du MNLA et des milices islamistes liées à Al Qaïda au Maghreb islamique avaient profité de l’instabilité provoquée par le coup d’Etat du 22 mars dernier pour s’emparer des régions de Kidal, Gao et Tombouctou.
La restauration de l’intégralité territoriale du pays s’annonce bien difficile pour les autorités maliennes de transition qui ont rejeté, dimanche, la création d’un Etat islamique dans le nord du pays. (Avec agences).
(AfriSCOOP) — L’unité du Mali est plus que jamais menacée. Le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) et le mouvement islamiste Ansar Dine, ont annoncé samedi leur fusion et proclamé un « État islamique » indépendant dans le nord malien.
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