« Kidal respire le Mali » : Cri de cœur des populations de Kidal pour la République
« Ces populations ne demandent que la sécurité, la paix, le développement dans un Mali un et indivisible. Il faut que la communauté internationale comprenne que sans le Mali, sans l’armée malienne, je le dis haut et fort, rien n’est possible dans cette zone. Pourquoi ? Parce que les populations ne pourront collaborer qu’avec l’armée malienne, parce que c’est seulement au sein de l’armée malienne que vous avez des Tamasheqs, des arabes, des sonrhaïs, des peuls, des soninkés…, toutes les ethnies du Mali ».
« Kidal respire le Mali », c’est le nom du nouveau film du jeune réalisateur touareg, Sidi Almehdi Ag Albaka. Son œuvre met l’accent sur l’engagement des populations de Kidal pour les valeurs de la république.
Selon le jeune cinéaste, journaliste, « les touaregs, dans leur majorité, sont des républicains, des maliens de part entière, et ils ne se sont jamais sentis comme des citoyens de seconde zone ».Son court métrage constitue un rempart contre la campagne de propagande des mouvements rebelles qui contrôlent cette partie du Mali, en ce sens qu’il donne la voie aux populations étouffées par les groupes séparatistes qui n’admettent pas la contradiction, et qui souffrent du manque de soutien des populations de base pour la mise en œuvre du projet « Azawad ».
« Dans ce film, indique le réalisateur, il y a un cri de cœur de la jeunesse de Kidal qui dit, et aux mouvements armés, et au Mali, et au monde entier, que ce que vous n’avez pas pu obtenir avec la parole, ce n’est pas avec les armes que vous allez l’obtenir. Ça, je pense que c’est vraiment un cri de cœur, c’est un message qui mérite d’être écouté ».
Braver le danger pour apporter le message crucial des populations
Malgré tous les dangers liés à l’occupation de Kidal par des groupes criminels, le cinéaste a tenu à les braver pour apporter le message de paix d’hommes et de femmes « qui tiennent à ce pays ». Selon lui, « si des gens n’acceptent pas de mourir pour ce pays, on ne va jamais avancer ».« Ces populations, assure-t-il, ne demandent que la sécurité, la paix, le développement dans un Mali un et indivisible. Il faut que la communauté internationale comprenne que sans le Mali, sans l’armée malienne, je le dis haut et fort, rien n’est possible dans cette zone. Pourquoi ? Parce que les populations ne pourront collaborer qu’avec l’armée malienne, parce que c’est seulement au sein de l’armée malienne que vous avez des Tamasheqs, des arabes, des sonrhaïs, des peuls, des soninkés…, toutes les ethnies du Mali ».
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