Guerre de la communication sur la crise malienne : Les deux mousquetaires de la propagande et de l’intox du MNLA dans les media, Moussa Ag assarid et Mossa Ag attaher
Les deux mousquetaires de la propagande et de l’intox du MNLA dans les media, Moussa Ag assarid et Mossa Ag attaher
Purs produits de l’école et du mouvement associatif maliens, anciens membres de l’AEEM et des Clubs pour l’UNESCO, ils sont très actifs sur les réseaux sociaux et les médias internationaux. Deux jeunes qui ont réussi à ébranler toute la politique de communication du Gouvernement sur la question touareg au point que l’opinion publique européenne ne semble connaître que leurs versions des faits. Deux compétences du MNLA à récupérer pour la Paix.
En effet, aucun jour ne passe sans que ces hors la loi ne mettent de l’intox et des écrits diffamatoires sur la République du Mali sur le devant de la scène médiatique international. Ainsi, Moussa Ag Assarid de porte parole du MNLA, il est nommé en juin 2012 chargé l’information du «Conseil Transitoire de l’Etat de l’Azawad» (CTEA). Moussa Ag Assarid est également selon nos sources journaliste pigiste pour RFI et France Culture, mais également conteur pour écoles et bibliothèques. Dans sa haine pour le pays qui la vu naitre, en décembre 2013, il publie des insanités sur son blog en ces termes : «Chers amis, chers lecteurs, je sais que vous vous inquiétez pour moi, ma famille et mon Peuple. Vous avez raison, c’est normal et il y a de quoi s’inquiéter. Ces dernières années sont parmi les plus terribles de notre existence. Et malheureusement les choses ne vont pas en s’arrangeant. Ibrahim Boubacar Keïta, le nouveau président du Mali comme ses prédécesseurs, veut notre disparition et François Hollande, le président de la France, va dans le sens de lui faciliter cela ou tout simplement y participer. Si vous avez lu, écouté ou regardé les médias ces derniers jours vous l’aurez bien compris. Comme par le passé, tout est fait pour étouffer voir nier notre revendication légitime et historique de liberté, de justice et de dignité sur notre terre, l’Azawad. Pour y arriver, le président malien et ses complices nous assimilent à tort à des jihadistes et terroristes que l’Etat malien a laissé s’installer sur notre territoire. L’armée malienne au lieu de protéger notre population, elle procède régulièrement à des exactions, des fois sous les yeux de l’armée française et des casques bleus de l’ONU. Pour exemple, le 28 novembre dernier, (ndlr novembre 2013) l’armée malienne a tiré à balles réelles sur des manifestants pacifiques essentiellement des femmes et des enfants faisant 2 morts (des femmes dont une enceinte) et 5 blessés. Ni les autorités maliennes ni les autorités françaises n’ont condamné ce énième acte ignoble de l’armée malienne. »
C’est lui (Moussa Ag Assarid) qui pour des desseins inavoués est allé jusqu’à déclarer sur sa page Facebook et twiter de l’ouverture de la première Ambassade pour «l’Etat de l’Azawad» en Europe, et la sortie d’un livre sur «l’art de créer un Etat» et d’un film sur l’Azawad et son peuple.
Mossa Ag Attaher est aussi actifs que son acolyte, dans la mesure où il est aussi sur les médias internationaux pour une reconnaissance internationale de l’indépendance de l’Azawad.
Ainsi, accueilli depuis par les autorités gouvernementales et les organisations internationales, Mossa Ag Attaher devient la figure publique du MNLA en Europe. C’est alors le plus naturellement possible que le Président du CTEA, Bilal Ag Acherif, lui a confié, depuis les assises du MNLA à Ouagadougou le 23 et 24 juillet 2012, la mission de coordination et de représentation diplomatique de l’Azawad en Europe. Il s’emploie aujourd’hui à la construction d’une diplomatie Azawadienne efficace et ouverte sur le monde.
Notons enfin que le MNLA qui se revendique avec quelques 10 000 combattants, était absent de la scène internationale, voire à porter au rang des disparus pendant l’occupation jihadiste. Et de nos jours, les rebelles du MNLA ont pourtant repris une place dans le jeu politique, et militaire, au moins sur le plan de la communication sans doute avec l’aide de certains politiques occidentaux. C’est sous cette «houlette» occidentale que le MNLA déclarera en janvier dernier décider de «reprendre en toute urgence ces localités afin d’assurer la sécurité des biens et plus particulièrement des personnes en raison des graves dangers qui pèsent sur leurs vies avec le retour dans l’Azawad de l’armée malienne ».
Alors, il est temps pour la Diplomatie malienne d’être plus active dans la communication en contrecarrant à ces différentes tentatives de la bande des trois qui souvent coupent le sommeil à nos autorités et au peuple malien dans leur dessein de façonner un Etat azawadien. Car, le MNLA n’est qu’une grosse imposture qui ne doit sa visibilité qu’aux médias internationaux et certains marginaux politiques occidentaux.
Dieudonné Tembely
Encadré
Moussa Ag Assarid
Rares sont les personnalités touaregs à avoir fait leur entrée dans le monde de la littérature francophone. Moussa Ag Assarid en fait pourtant partie. Écrivain, journaliste, conteur et comédien, il fait partie de ces personnages rares à avoir été reconnus pour leur plume.
Moussa Ag Assarid naît en 1975 dans le nord du Mali. Il est Touareg et passe son enfance avec ses 12 frères et sœurs aux côtés des autres nomades. À l’âge de 13 ans, il découvre la littérature avec « Le Petit Prince » de Saint Exupéry. C’est le déclic. Il part à l’école pour apprendre à lire et étudie à Ansongo puis Bamako. Le jumelage entre Bamako et Angers lui permet de s’envoler pour la France en 1999. Il étudie la gestion à l’Université d’Angers puis à celle de Montpellier et termine ses études à l’Institut des relations publiques et de la communication (IRCOM).
Le premier livre de Moussa Ag Assarid « Y a pas d’embouteillage dans le désert ! » sort en 2006. Il y raconte son arrivée en France et sa conception du monde occidental en tant que Touareg. 40 000 exemplaires du livre sont tirés. Le succès de cet ouvrage pousse les éditeurs à en publier des versions en coréen, en espagnol et en italien. Deux autres livres suivent et Moussa Ag Assarid se fait connaître à travers le monde littéraire francophone pour son travail.
En 2005, il apparaît dans un épisode de la série « Louis la Brocante ». Il est ensuite sollicité pour tourner dans 2 films (« Paris, je t’aime » et « La Tourneuse de pages »), 2 téléfilms (« Alerte au virus » et « Nuit noire ») ainsi que dans un court-métrage (« Faut pas croire »).
Moussa Ag Assarid devient porte-parole du Mouvement national pour la libération de l’Azawad depuis début 2012. Il est aussi « chargé de l’information » du Conseil transitoire de l’État de l’Azawad depuis juin 2012.
Mossa ag Attaher
Mossa ag Attaher nommé Monsieur Europe de l’Azawad est né en 1979 à Bourem, Mossa Ag Attaher fait partie de la jeune génération Touareg active autant sur le plan politique qu’intellectuel. Après un cursus scolaire brillant, il intègre l’Université de Bamako pour des études de socio-anthropologie pour combler sa soif de découvrir l’organisation sociale de l’ensemble du Mali, mais aussi pour acquérir une explication scientifique à la précarité et la misère dans l’Azawad.
Très vite «choqué» par la corruption qui gangrène le système éducatif malien, il entreprend ses premiers combats politiques en tant que Secrétaire Général du Syndicat des Elèves et Etudiants du Mali (AEEM). Jusqu’à ce jour, Mossa Ag Attaher est le seul Touareg à avoir brigué ce poste central au sein de la jeunesse estudiantine malienne. Parmi les nombreuses réalisations qu’il a menées on peut citer entre autres l’amélioration des conditions de vie des étudiants des régions déshéritées et l’introduction de la langue Tamasheq dans les disciplines enseignées
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