Mali
Un mouvement politico-armé de défense des Peuls au Mali, "non jihadiste et non indépendantiste", a été créé, a annoncé samedi à l'AFP un responsable de cette organisation visant, selon lui, à protéger cette communauté contre "l'armée et des milices".
J'annonce la création d'un mouvement politico-militaire dénommé Alliance nationale pour la sauvegarde de l'identité peule et la restauration de la justice (ANSIPRJ) pour poursuivre la défense des Peuls", a déclaré à l'AFP Oumar Aldjana se présentant comme "secrétaire général" de l'organisation.
"Notre premier ennemi sur le terrain est l'armée malienne qui arme des milices contre les pauvres civils peuls", a ajouté M. Aldjana, également président de l'association malienne "Kawral Poulakou" (Union des Peuls dans cette langue) qui revendique plusieurs milliers de membres.
Cette association avait récemment dénoncé le meurtre au Mali de Peuls pris injustement par l'armée et des milices, selon elle, pour des jihadistes.
"Nous ne sommes ni jihadistes, ni indépendantistes. Nous sommes des Maliens qui n'acceptent plus d'être tués par des milices armées par le gouvernement malien", a ajouté M. Aldjana qui évalue l'effectif de son mouvement "à 700 combattants".
L'Alliance a "des soutiens" d'hommes politiques maliens mais aussi à "l'étranger, dans la diaspora peule", a-t-il ajouté.
M. Aldjana avait récemment dénoncé, au nom de "Kawral Poulakou", "le massacre" de "plusieurs dizaines de civils peuls par une milice", qui n'avait pas été précisée, après des affrontements entre des éleveurs peuls et des cultivateurs bambara dans le centre du Mali.
Il avait ensuite déclaré à l'AFP réclamer une enquête internationale indépendante sur ces événements et "si le gouvernement malien ne faisait rien, il allait prendre ses responsabilités".
Un groupe basé dans le centre du Mali, le Front de libération du Macina (FLM), apparu début 2015, est dirigé par le prédicateur radical malien Amadou Koufa, un Peul.
Le FLM recrute essentiellement dans la communauté peule, selon des spécialistes. Il est allié au groupe jihadiste malien du nord du pays Ansar Dine. Ces deux groupes revendiquent régulièrement des attaques dans le Nord et le Centre.
Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda. Les jihadistes ont été en grande partie chassés par une intervention militaire internationale, lancée en janvier 2013 à l'initiative de la France, et qui se poursuit actuellement.
Mais des zones entières échappent encore au contrôle des forces maliennes et étrangères. Longtemps concentrées dans le nord, les attaques jihadistes se sont étendues à partir de 2015 vers le centre, puis vers le sud du pays.
J'annonce la création d'un mouvement politico-militaire dénommé Alliance nationale pour la sauvegarde de l'identité peule et la restauration de la justice (ANSIPRJ) pour poursuivre la défense des Peuls", a déclaré à l'AFP Oumar Aldjana se présentant comme "secrétaire général" de l'organisation.
"Notre premier ennemi sur le terrain est l'armée malienne qui arme des milices contre les pauvres civils peuls", a ajouté M. Aldjana, également président de l'association malienne "Kawral Poulakou" (Union des Peuls dans cette langue) qui revendique plusieurs milliers de membres.
Cette association avait récemment dénoncé le meurtre au Mali de Peuls pris injustement par l'armée et des milices, selon elle, pour des jihadistes.
"Nous ne sommes ni jihadistes, ni indépendantistes. Nous sommes des Maliens qui n'acceptent plus d'être tués par des milices armées par le gouvernement malien", a ajouté M. Aldjana qui évalue l'effectif de son mouvement "à 700 combattants".
L'Alliance a "des soutiens" d'hommes politiques maliens mais aussi à "l'étranger, dans la diaspora peule", a-t-il ajouté.
M. Aldjana avait récemment dénoncé, au nom de "Kawral Poulakou", "le massacre" de "plusieurs dizaines de civils peuls par une milice", qui n'avait pas été précisée, après des affrontements entre des éleveurs peuls et des cultivateurs bambara dans le centre du Mali.
Il avait ensuite déclaré à l'AFP réclamer une enquête internationale indépendante sur ces événements et "si le gouvernement malien ne faisait rien, il allait prendre ses responsabilités".
Un groupe basé dans le centre du Mali, le Front de libération du Macina (FLM), apparu début 2015, est dirigé par le prédicateur radical malien Amadou Koufa, un Peul.
Le FLM recrute essentiellement dans la communauté peule, selon des spécialistes. Il est allié au groupe jihadiste malien du nord du pays Ansar Dine. Ces deux groupes revendiquent régulièrement des attaques dans le Nord et le Centre.
Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda. Les jihadistes ont été en grande partie chassés par une intervention militaire internationale, lancée en janvier 2013 à l'initiative de la France, et qui se poursuit actuellement.
Mais des zones entières échappent encore au contrôle des forces maliennes et étrangères. Longtemps concentrées dans le nord, les attaques jihadistes se sont étendues à partir de 2015 vers le centre, puis vers le sud du pays.
sd/mrb/mr
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Source: AFP
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