Billal Ag Achérif, bandit et mercenaire, est venu à Bamako. Lui qui se croit président du Mnla, et de son utopique Azawad, a faim et soif. Il a été obligé de faire comme les autres. Le retardataire à Koulouba s’est rendu compte que les Maliens n’ont pas besoin de lui. Il était au Grand hôtel ; des gens lui ont rendu visite, pour ne pas dire tout Kidal qui est à Bamako. Il a été Koulouba où il a compris que le Mali n’est pas ce qu’il pensait. Mieux, le retardataire ne voulait même plus retourner à Kidal, tellement il a eu droit aux honneurs. Mais qu’il sache que les Maliens sont comme ça. Ce sont des mercenaires comme lui qui sont venus «foutre» le pays dans les difficultés, qui les dépassent eux-mêmes aujourd’hui. Le secrétaire général du Mnla n’a pas cessé de prononcer le mot «Azawad». Pour lui, «enfin le nord du Mali redevient la région de l’Azawad». Selon lui, le retour dans la grande famille malienne est définitif. Ce que nous comprenons, il fait bien la différence entre Azawad et Mali ; ce qui veut dire qu’il ne se sent pas du tout Malien. Comme pour dire qu’ils viennent à Bamako prendre l’argent du contribuable malien, pour acheter des armées, avec lesquelles ils tuent nos Fama et la population. Ça fait honte à notre pays. Billal n’est même pas Malien. Ce radié de l’armée nigérienne, mercenaire en Libye, est maintenant revenu au Mali, pour s’attaquer à la République, le 17 janvier 2012 à Ménaka, et fait descendre le drapeau malien. Le fauve affamé est bien obligé de quitter sa tanière pour trouver à manger.
Un tableau sombre
Le mois de juin est le mois ayant enregistré plusieurs attaques et actes de banditisme. Du 06 au 07 juin 2016 à Ber, il y a eu l’enlèvement du porte-parole du Mnla, Effad Ag Arhafek. Le 12 juin, deux militaires maliens sont blessés suite à l’attaque d’une position des Fama ; le 20, assassinat du chef de poste militaire du Hcua à Ber. Du 21 au 22, a eu lieu l’attaque du check-point de Tombouctou couplée à une infiltration : 2 militaires blessés et 2 suspects arrêtés. Le 22 juin vers 02 h du matin à Bourem, Sidi Amar, localité située à une quinzaine de km de Diré, des individus armés et à motos ont rendu visite dans le village dans l’intention de piller des boutiques. Les assaillants, qui sont tous des sonrhaïs et militent dans les mouvements d’autodéfense, ont malheureusement trouvé sur leur chemin un combattant patriote du nom de Hamidou Dattou Touré qui va s’opposer à leur opération. Bilan : 02 morts, le résistant Hamidou et un autre des visiteurs mal intentionnés originaire de Diré. Voilà le tableau sombre qu’offre la région de Tombouctou. Les raisons sont pourtant connues, mais peut-être minimisées. L’une des premières raisons, certaines bases de milices sont à trois mois sans approvisionnement et pourtant l’Etat s’était engagé à le faire. Ensuite, la plupart des combattants sont en congé ; seuls les doyens et quelques responsables animent les camps. Une autre raison, la fête s’approche, les femmes, les enfants, enfin, toute la famille fonde son espoir sur le combattant qui doit honorer son titre de chef de famille.
La Rédaction
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