L'attaque vendredi de l'hôtel Byblos de Sévaré a fait treize morts dont "cinq contractuels de l'ONU, quatre soldats maliens et quatre terroristes", selon un bilan du gouvernement publié dimanche.
09.08.2015 18:47
La Coordination des mouvements de l'Azawad (CMA), l'ex-rébellion à dominante touareg du nord du Mali, condamne "les attaques terroristes" au Mali dont celle survenue vendredi à Sévaré (centre) où une prise d'otages a fait treize morts, dans un communiqué publié dimanche.
La CMA, qui a signé en juin un accord de paix avec Bamako, "condamne les attaques terroristes perpétrées" notamment à Sévaré et "présente ses condoléances aux familles des victimes", selon le communiqué.
"L'attaque terroriste de Sévaré (...) comme les assassinats contre les civils" de l'Azawad "demeurent des actes de terreur condamnables à tous égards et qui confirment l'urgence à tout mettre en oeuvre pour que chaque partie assume toutes ses responsabilités pour préserver les acquis du processus" de paix, ajoute la CMA dans ce communiqué.
Elle "invite les acteurs de la crise, les garants et la médiation (internationale conduite par l'Algérie) à assumer leurs responsabilités entières au risque de voir des groupes hostiles torpiller tous les efforts" pour parvenir à la paix.
L'attaque vendredi de l'hôtel Byblos de Sévaré a fait treize morts dont "cinq contractuels de l'ONU, quatre soldats maliens et quatre terroristes", selon un bilan du gouvernement malien publié dimanche. L'assaut n'a pas encore été revendiqué.
La coalition d'ex-groupes rebelles accuse par ailleurs les forces armées maliennes et les milices pro-gouvernementales d'"attaques, assassinats et arrestations" contre ses éléments et "les populations civiles de l'Azawad", la partie nord du Mali, considérée par des Touareg comme leur berceau.
Le nord du Mali a connu une série de rébellions touareg depuis les premières années d'indépendance du Mali, une ex-colonie française, en 1960.
La dernière insurrection touareg, déclenchée en 2011-2012, a ouvert la voie aux jihadistes qui ont contrôlé le Nord pendant près de dix mois avant d'en être chassés et en partie dispersés à partir de janvier 2013 par une opération militaire internationale.
Après plusieurs mois de négociations, un accord de paix a été signé le 15 mai par le gouvernement et le 20 juin par des groupes rebelles à dominante touareg.
Avec AFP
La CMA, qui a signé en juin un accord de paix avec Bamako, "condamne les attaques terroristes perpétrées" notamment à Sévaré et "présente ses condoléances aux familles des victimes", selon le communiqué.
"L'attaque terroriste de Sévaré (...) comme les assassinats contre les civils" de l'Azawad "demeurent des actes de terreur condamnables à tous égards et qui confirment l'urgence à tout mettre en oeuvre pour que chaque partie assume toutes ses responsabilités pour préserver les acquis du processus" de paix, ajoute la CMA dans ce communiqué.
Elle "invite les acteurs de la crise, les garants et la médiation (internationale conduite par l'Algérie) à assumer leurs responsabilités entières au risque de voir des groupes hostiles torpiller tous les efforts" pour parvenir à la paix.
L'attaque vendredi de l'hôtel Byblos de Sévaré a fait treize morts dont "cinq contractuels de l'ONU, quatre soldats maliens et quatre terroristes", selon un bilan du gouvernement malien publié dimanche. L'assaut n'a pas encore été revendiqué.
La coalition d'ex-groupes rebelles accuse par ailleurs les forces armées maliennes et les milices pro-gouvernementales d'"attaques, assassinats et arrestations" contre ses éléments et "les populations civiles de l'Azawad", la partie nord du Mali, considérée par des Touareg comme leur berceau.
Le nord du Mali a connu une série de rébellions touareg depuis les premières années d'indépendance du Mali, une ex-colonie française, en 1960.
La dernière insurrection touareg, déclenchée en 2011-2012, a ouvert la voie aux jihadistes qui ont contrôlé le Nord pendant près de dix mois avant d'en être chassés et en partie dispersés à partir de janvier 2013 par une opération militaire internationale.
Après plusieurs mois de négociations, un accord de paix a été signé le 15 mai par le gouvernement et le 20 juin par des groupes rebelles à dominante touareg.
Avec AFP
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