C'est le dilemme des déplacés internes du Mali suite à la crise du nord. Leur nombre est aujourd'hui estimé à 86 milles personnes. Des personnes qui n'ont pas pu ou ne se sont pas décidées à regagner leur terroir.
A Bamako comme dans les autres villes du pays, le quotidien des déplacés n'est pas facile. De deux maux, beaucoup ont pour l'instant choisi le moindre: rester dans la capitale malgré la vie chère plutôt que l'insécurité et les difficultés du nord du pays.
Quartier Lafiabougou au cœur de Bamako. Abdoulaye Ascofaré tente ici de se faire une nouvelle vie depuis qu'il a du quitter son village natal dans le cercle de Goundam, région de Tombouctou. La petite pièce qu'il occupe donne directement sur la rue. Elle lui sert en même temps de dortoir et d'atelier pour le repassage des habits. Repasseur d'habits, c'est justement la nouvelle profession que l'agriculteur de Goundam s'est trouvé dans la capitale. Un métier qui, bien évidemment nourrit difficilement son homme.
« On s'en sort un peu… Ca dépend. Voyez-vous ? La pièce est pleine d'habits. Certains viendrons les chercher dans deux jours, d'autres, pas avant un mois ! »
Dans les plaines de Katoua,son village , se souvient il, Abdoulaye cultivait du blé, du riz, mais aussi du tabac. Puis sont arrivés les djihadistes qui ont estimé cette dernière culture contraire à l'islam, le privant ainsi d'une source importante de revenu. Finie depuis cette belle vie sans contraintes majeures qu' il n'échangerait pour rien contre celle qu'il mène actuellement à Bamako.
« Au village, la nourriture coute moins cher. Tu habites chez toi, donc, tu ne payes pas le loyer. Ici par contre, le loyer, les frais de transport… Si tu n'as pas un bon travail, c'est difficile. Et repasser des habits, ça ne rapporte pas grand-chose ! »
Depuis l'intervention de l'opération serval qui a libéré les grandes villes du nord du pays, beaucoup de déplacés du nord, las de cette subsistance bamakoise, ont décidé de rentrer chez eux. Beaucoup d'autres, comme Abdoulaye ont décidé de rester, par peur, par méfiance ou par prudence.
« Les informations en provenance de là-bas n sont pas rassurantes. En plus, si je retourne sans moyens, je risque bien de revenir ! Ceux qui ont décidé de rentrer dans le temps n'ont recu que 2500 F CFA d'aide au retour. C'était compliqué pour eux, j'ai eu vent de cela. »
L'évolution de la situation, estime t il aujourd'hui, lui donne raison quant à sa décision de ne pas renter chez lui. A cause de l'insécurité qui règne dans le nord du pays, difficile de songer à aller y refaire sa vie. Alors, le déplacé se retrouve très affecté par ses conditions précaires à Bamako qu'il préfère(en tout cas pour l'instant) à l'incertitude et à l'insécurité du nord, malgré cette voix qui tout au fond de lui, l'appelle, nuit et jour à renter.
« Sans quiétude, impossible de s'adonner à l'agriculture. Partout au nord aujourd'hui, il y a des coupeurs de route. Ils attaquent les commerçants. On a des exemples en provenance de tous les cercles de Tombouctou. Cela malgré la présence de l'armée et aussi de la MINUSMA. Ça fait peur ! »
Dans son atelier de repassage, Abdoulaye reçoit souvent la visite de Hadi Sidibé et de Bintou, Cissé. Elles sont originaires des mêmes contrés que lui et sont arrivées à Bamako dans les même conditions. Lors de la grande vague de retour qui a suivi la libération des grandes villes du nord, Hadi a tenté le retour. Son mari, lui était resté, mais elle aussi a du revenir deux mois plus tard. La vie sur place s'est avérée beaucoup plus difficile qu'elle ne l'imaginait.
« J'avais les enfants avec moi et c'était difficile. Moi, je ne sais rien faire comme travail. Impossible de cultiver là-bas sans moyens. Rester là-bas sans mon mari était difficile. Il ne peut pas envoyer des choses tout le temps. J'ai du laisser certains des enfants et revenir. Et je ne suis pas seule dans ce cas.
Quelle difficulté particulière vous a poussé à revenir ?
C'était dur ! La nourriture, la maison. Oui, la maison était dégradée. Vous savez, les maisons en banco, chaque année, il faut refaire la toiture. Le mari est absent. Il faut toujours aller demander de l'aide dans sa propre famille. Ce n'est déjà pas facile pour elle non plus ! »
Depuis, Hadi vend des galettes du mil au bord de la route. Les revenus de son époux, repasseur d'habit lui aussi étant largement insuffisants pour subvenir aux besoins de la famille. Bintou Cissé, elle est logé presqu'à la même enseigne. Partagée aussi entre envie de retour et besoin de rester. Ses deux enfants nés de son premier mariage sont au village, tandis qu'elle est ici, avec un époux assez âgé, qui n'a plus tellement de force pour travailler. Du coup, c'est la débrouillardise pour Bintou qui ne songe pourtant pas au retour.
« Chaque fois que tu appelles, on te dit des choses écœurantes. Ca ne donne pas du tout envie de rentrer. Mieux vaut être au moins en paix ici. Il n y a pas de nourriture. Cela fait deux ans qu'on ne cultive pas dans mon village par manque d'eau. Il faut bien se déplacer pour vivre ! »
Pire, Bintou attend dans les prochains jours, l'arrivée de proches parents, qui viendront s'ajouter à elle pour une période indéterminée. De la famille à charge dans ces conditions ? Bintou est assez fataliste.
« Ils viendront avec leur chance ! Nous n'avons rien ici, mais ça vaut mieux que d'être là-bas. Nous, nous avons envie de partir, eux, ils veulent venir. Que faire ? »
Pour les déplacés du nord, la grande vague de solidarité suscité par l'émotion ; aux premières heures des événements, s'est petit à petit tarie. Du coup, ils se sont, estiments tils, retrouvés laissés à eux même. A la direction nationale du développement social, une cellule statistique est à pied d'ouvre. Une vingtaine d'agents travaillent de façon assidue sur des fiches de renseignements sur les déplacés en vue de l'actualisation de la base de donnés. Selon ces donnés sur 300 mil déplacés au plus fort de la crise, il en reste 86 mil à Bamako et dans les autres villes de pays. Le travail de la cellule, recenser notamment les intentions de retour volontaire. Des intentions en forte baisse depuis un certains temps. Modibo Diallo, Directeur national du développement social.
Depuis 2013, plusieurs convois ont été organisé vers le nord pour le retour volontaires des déplacés. Une aide au retour pour tous ceux qui l'ont souhaité, mais des convois qui continuent à un rythme moins soutenu en fonction des circonstances. Modibo Diallo, Directeur national du développent social.
Pour les déplacés comme Abdoulaye Ascofaré, cette aide au retour n'est pas suffisante, il aurait fallu une aide à la réinsertion pour permettre aux déplacés de se refaire une nouvelle vie une fois sur place.
« Il ne faut pas qu'ils envoies les gens comme cela. Il faut leur apporter une aide. Par exemple, à la veille de l'hivernage, si on te donne un peu de moyens, tu peut cultiver ton champs et ça peut te permettre de rester, mais sans aide conséquente, on est toujours tenté de revenir quand ça chauffe. Quand on investi dans l'agriculture, on peut compter sur les récoltes. »
Ce cri de détresse, le collectif ‘'cri de cœur'' le comprend bien. L'association a été mise en place au lendemain de l'occupation des régions du nord par les djihadistes dans le but de venir en aide aux populations restées sur place. Mais elle a dû aussi faire face, dans la limites de la générosité de ses donateurs, aux besoins des déplacés internes. Un accompagnement qui continue timidement encore aujourd'hui. Almady Cissé, président du collectif.
A la direction nationale du développement social, on assure bien comprendre la situation. D'ailleurs rappelle t on ici, un certain nombre de programmes d'urgences ont été mis en place et exécutés au nord par l'Etat, en vue de recréer les conditions nécessaires au retour des déplaces. Modbo Diallo, Directeur national du développement social.
Les autorités maliennes le savent, la problématique du retour des déplacés internes et refugiés est au centre de la question de la réconciliation nationale. Loin d'elles affirment elles, l'idée de prendre la question à la légère. Le Directeur national du développement social, Modibo Diallo.
A cri de cœur, on partage ces idées mais pas forcement la démarche des autorités sur des questions telles la justice. Le président du collectif, Almady Cissé.
Alors que pensent les déplacés eux même de cette question de la réconciliation nationale sur toutes les lèvres depuis le déclanchement de la crise et des voies et moyens pour mettre fin au conflit? Nous retrouvons Abdoulaye Ascofaré et Hadi Cissé, les déplacés du nord.
« Il faut bien qu'on se parle entre maliens. On est tous les mêmes ! C'est comme ça qu'on peut se comprendre. Ce pays est indivisible et nous demandons aux autorités de ne jamais accepter la partition du pays. »
« Tout le monde sait que c'est politique cette affaire là ! Sinon, on peut mettre fin à ce conflit en un rien de temps. Voyez-vous ? Kidal ne compte que 03 cercles. Comment est ce que cette population peut tenir tête au reste du pays. Ça se comprend non ?
Obtenir une paix durable à travers les négociations à Alger. C'est tout le mal que les déplacés souhaitent à leur terroir et plus globalement à leur pays, même si souvent il n'entrevoient aucun moyen d'y parvenir. Eux, ont presque perdu tout espoir, mais à cri de cœur, on veut bien croire à l'issue de ces négociations, même si on trouve la démarche quelque peu biaisée. Almady Cissé, Président du collectif.
Des populations convaincues que sans paix, il n y aura pas de développement. Alors s'efforce t-on d'y croire. Mais la paix à quel prix ? Question légitime sans réponse pour l'instant
Quartier Lafiabougou au cœur de Bamako. Abdoulaye Ascofaré tente ici de se faire une nouvelle vie depuis qu'il a du quitter son village natal dans le cercle de Goundam, région de Tombouctou. La petite pièce qu'il occupe donne directement sur la rue. Elle lui sert en même temps de dortoir et d'atelier pour le repassage des habits. Repasseur d'habits, c'est justement la nouvelle profession que l'agriculteur de Goundam s'est trouvé dans la capitale. Un métier qui, bien évidemment nourrit difficilement son homme.
« On s'en sort un peu… Ca dépend. Voyez-vous ? La pièce est pleine d'habits. Certains viendrons les chercher dans deux jours, d'autres, pas avant un mois ! »
Dans les plaines de Katoua,son village , se souvient il, Abdoulaye cultivait du blé, du riz, mais aussi du tabac. Puis sont arrivés les djihadistes qui ont estimé cette dernière culture contraire à l'islam, le privant ainsi d'une source importante de revenu. Finie depuis cette belle vie sans contraintes majeures qu' il n'échangerait pour rien contre celle qu'il mène actuellement à Bamako.
« Au village, la nourriture coute moins cher. Tu habites chez toi, donc, tu ne payes pas le loyer. Ici par contre, le loyer, les frais de transport… Si tu n'as pas un bon travail, c'est difficile. Et repasser des habits, ça ne rapporte pas grand-chose ! »
Depuis l'intervention de l'opération serval qui a libéré les grandes villes du nord du pays, beaucoup de déplacés du nord, las de cette subsistance bamakoise, ont décidé de rentrer chez eux. Beaucoup d'autres, comme Abdoulaye ont décidé de rester, par peur, par méfiance ou par prudence.
« Les informations en provenance de là-bas n sont pas rassurantes. En plus, si je retourne sans moyens, je risque bien de revenir ! Ceux qui ont décidé de rentrer dans le temps n'ont recu que 2500 F CFA d'aide au retour. C'était compliqué pour eux, j'ai eu vent de cela. »
L'évolution de la situation, estime t il aujourd'hui, lui donne raison quant à sa décision de ne pas renter chez lui. A cause de l'insécurité qui règne dans le nord du pays, difficile de songer à aller y refaire sa vie. Alors, le déplacé se retrouve très affecté par ses conditions précaires à Bamako qu'il préfère(en tout cas pour l'instant) à l'incertitude et à l'insécurité du nord, malgré cette voix qui tout au fond de lui, l'appelle, nuit et jour à renter.
« Sans quiétude, impossible de s'adonner à l'agriculture. Partout au nord aujourd'hui, il y a des coupeurs de route. Ils attaquent les commerçants. On a des exemples en provenance de tous les cercles de Tombouctou. Cela malgré la présence de l'armée et aussi de la MINUSMA. Ça fait peur ! »
Dans son atelier de repassage, Abdoulaye reçoit souvent la visite de Hadi Sidibé et de Bintou, Cissé. Elles sont originaires des mêmes contrés que lui et sont arrivées à Bamako dans les même conditions. Lors de la grande vague de retour qui a suivi la libération des grandes villes du nord, Hadi a tenté le retour. Son mari, lui était resté, mais elle aussi a du revenir deux mois plus tard. La vie sur place s'est avérée beaucoup plus difficile qu'elle ne l'imaginait.
« J'avais les enfants avec moi et c'était difficile. Moi, je ne sais rien faire comme travail. Impossible de cultiver là-bas sans moyens. Rester là-bas sans mon mari était difficile. Il ne peut pas envoyer des choses tout le temps. J'ai du laisser certains des enfants et revenir. Et je ne suis pas seule dans ce cas.
Quelle difficulté particulière vous a poussé à revenir ?
C'était dur ! La nourriture, la maison. Oui, la maison était dégradée. Vous savez, les maisons en banco, chaque année, il faut refaire la toiture. Le mari est absent. Il faut toujours aller demander de l'aide dans sa propre famille. Ce n'est déjà pas facile pour elle non plus ! »
Depuis, Hadi vend des galettes du mil au bord de la route. Les revenus de son époux, repasseur d'habit lui aussi étant largement insuffisants pour subvenir aux besoins de la famille. Bintou Cissé, elle est logé presqu'à la même enseigne. Partagée aussi entre envie de retour et besoin de rester. Ses deux enfants nés de son premier mariage sont au village, tandis qu'elle est ici, avec un époux assez âgé, qui n'a plus tellement de force pour travailler. Du coup, c'est la débrouillardise pour Bintou qui ne songe pourtant pas au retour.
« Chaque fois que tu appelles, on te dit des choses écœurantes. Ca ne donne pas du tout envie de rentrer. Mieux vaut être au moins en paix ici. Il n y a pas de nourriture. Cela fait deux ans qu'on ne cultive pas dans mon village par manque d'eau. Il faut bien se déplacer pour vivre ! »
Pire, Bintou attend dans les prochains jours, l'arrivée de proches parents, qui viendront s'ajouter à elle pour une période indéterminée. De la famille à charge dans ces conditions ? Bintou est assez fataliste.
« Ils viendront avec leur chance ! Nous n'avons rien ici, mais ça vaut mieux que d'être là-bas. Nous, nous avons envie de partir, eux, ils veulent venir. Que faire ? »
Pour les déplacés du nord, la grande vague de solidarité suscité par l'émotion ; aux premières heures des événements, s'est petit à petit tarie. Du coup, ils se sont, estiments tils, retrouvés laissés à eux même. A la direction nationale du développement social, une cellule statistique est à pied d'ouvre. Une vingtaine d'agents travaillent de façon assidue sur des fiches de renseignements sur les déplacés en vue de l'actualisation de la base de donnés. Selon ces donnés sur 300 mil déplacés au plus fort de la crise, il en reste 86 mil à Bamako et dans les autres villes de pays. Le travail de la cellule, recenser notamment les intentions de retour volontaire. Des intentions en forte baisse depuis un certains temps. Modibo Diallo, Directeur national du développement social.
Depuis 2013, plusieurs convois ont été organisé vers le nord pour le retour volontaires des déplacés. Une aide au retour pour tous ceux qui l'ont souhaité, mais des convois qui continuent à un rythme moins soutenu en fonction des circonstances. Modibo Diallo, Directeur national du développent social.
Pour les déplacés comme Abdoulaye Ascofaré, cette aide au retour n'est pas suffisante, il aurait fallu une aide à la réinsertion pour permettre aux déplacés de se refaire une nouvelle vie une fois sur place.
« Il ne faut pas qu'ils envoies les gens comme cela. Il faut leur apporter une aide. Par exemple, à la veille de l'hivernage, si on te donne un peu de moyens, tu peut cultiver ton champs et ça peut te permettre de rester, mais sans aide conséquente, on est toujours tenté de revenir quand ça chauffe. Quand on investi dans l'agriculture, on peut compter sur les récoltes. »
Ce cri de détresse, le collectif ‘'cri de cœur'' le comprend bien. L'association a été mise en place au lendemain de l'occupation des régions du nord par les djihadistes dans le but de venir en aide aux populations restées sur place. Mais elle a dû aussi faire face, dans la limites de la générosité de ses donateurs, aux besoins des déplacés internes. Un accompagnement qui continue timidement encore aujourd'hui. Almady Cissé, président du collectif.
A la direction nationale du développement social, on assure bien comprendre la situation. D'ailleurs rappelle t on ici, un certain nombre de programmes d'urgences ont été mis en place et exécutés au nord par l'Etat, en vue de recréer les conditions nécessaires au retour des déplaces. Modbo Diallo, Directeur national du développement social.
Les autorités maliennes le savent, la problématique du retour des déplacés internes et refugiés est au centre de la question de la réconciliation nationale. Loin d'elles affirment elles, l'idée de prendre la question à la légère. Le Directeur national du développement social, Modibo Diallo.
A cri de cœur, on partage ces idées mais pas forcement la démarche des autorités sur des questions telles la justice. Le président du collectif, Almady Cissé.
Alors que pensent les déplacés eux même de cette question de la réconciliation nationale sur toutes les lèvres depuis le déclanchement de la crise et des voies et moyens pour mettre fin au conflit? Nous retrouvons Abdoulaye Ascofaré et Hadi Cissé, les déplacés du nord.
« Il faut bien qu'on se parle entre maliens. On est tous les mêmes ! C'est comme ça qu'on peut se comprendre. Ce pays est indivisible et nous demandons aux autorités de ne jamais accepter la partition du pays. »
« Tout le monde sait que c'est politique cette affaire là ! Sinon, on peut mettre fin à ce conflit en un rien de temps. Voyez-vous ? Kidal ne compte que 03 cercles. Comment est ce que cette population peut tenir tête au reste du pays. Ça se comprend non ?
Obtenir une paix durable à travers les négociations à Alger. C'est tout le mal que les déplacés souhaitent à leur terroir et plus globalement à leur pays, même si souvent il n'entrevoient aucun moyen d'y parvenir. Eux, ont presque perdu tout espoir, mais à cri de cœur, on veut bien croire à l'issue de ces négociations, même si on trouve la démarche quelque peu biaisée. Almady Cissé, Président du collectif.
Des populations convaincues que sans paix, il n y aura pas de développement. Alors s'efforce t-on d'y croire. Mais la paix à quel prix ? Question légitime sans réponse pour l'instant
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