C’est dans une interview à l’AFP, mercredi, que le nouveau chef coutumier du bastion touareg de l'extrême nord-est du Mali, a révélé sa position.
25.02.2015 19:44
Pas question d'indépendance ou d'autonomie du nord du pays pour Mohamed Ag Intalla qui a succédé en décembre à son père comme Amenokal (chef élu par les sages) de l'Adrar des Ifoghas, après le décès de celui-ci.
Intalla suggère plutôt que Kidal devienne la capitale du Mali.
"Kidal est malien, je suis contre l'indépendance et même l'autonomie de Kidal", aux mains des rebelles touareg depuis mai 2014 après avoir vaincu l'armée malienne, a-t-il assuré.
Sa déclaration prend délibérément le contrepied de certains groupes rebelles touareg actuellement en négociation avec le gouvernement à Alger revendiquant l'autonomie du nord du Mali qu'ils appellent "Azawad".
Joint par l'AFP à partir de Bamako, Mohamed Ag Intalla, député du parti au pouvoir, a par ailleurs affirmé que dans le cadre de la réconciliation nationale, il s'apprêtait à sillonner le nord du Mali avec d'autres chefs de communauté pour "prôner la paix".
"Il faut faire la paix. Il faut parler entre Maliens pour savoir comment on va tous profiter du développement. Il faut qu'on implique les populations", a-t-il estimé.
"Il y aura une mission à l'intérieur de la région de Kidal. La même mission dans la région de Gao pour sensibiliser la société civile. Pour prôner la paix", a insisté le nouvel Amenokal.
Les revirements d'alliances au sein des mouvements armés du Nord, traditionnellement fluctuants, se sont multipliés à l'approche de la reprise des pourparlers d'Alger le 16 février.
La semaine dernière, un des chefs militaires de la branche du Mouvement arabe de l'Azawad (MAA) favorable à la rébellion, Ali Idriss Hamaha, a annoncé son ralliement au camp progouvernemental.
En décembre, un chef militaire de la rébellion touareg, le colonel Hassane Ag Mehdi, avait également fait défection.
Le nord du Mali était tombé au printemps 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda. Ils ont été en grande partie chassés par l'opération Serval, lancée à l'initiative de la France en janvier 2013, à laquelle a succédé en août 2014 Barkhane, dont le rayon d'action s'étend à l'ensemble de la zone sahélo-saharienne.
Des zones entières du nord du Mali échappent néanmoins au contrôle du pouvoir central.
(L’information reprise ici provient de l’AFP).
Intalla suggère plutôt que Kidal devienne la capitale du Mali.
"Kidal est malien, je suis contre l'indépendance et même l'autonomie de Kidal", aux mains des rebelles touareg depuis mai 2014 après avoir vaincu l'armée malienne, a-t-il assuré.
Sa déclaration prend délibérément le contrepied de certains groupes rebelles touareg actuellement en négociation avec le gouvernement à Alger revendiquant l'autonomie du nord du Mali qu'ils appellent "Azawad".
Joint par l'AFP à partir de Bamako, Mohamed Ag Intalla, député du parti au pouvoir, a par ailleurs affirmé que dans le cadre de la réconciliation nationale, il s'apprêtait à sillonner le nord du Mali avec d'autres chefs de communauté pour "prôner la paix".
"Il faut faire la paix. Il faut parler entre Maliens pour savoir comment on va tous profiter du développement. Il faut qu'on implique les populations", a-t-il estimé.
"Il y aura une mission à l'intérieur de la région de Kidal. La même mission dans la région de Gao pour sensibiliser la société civile. Pour prôner la paix", a insisté le nouvel Amenokal.
Les revirements d'alliances au sein des mouvements armés du Nord, traditionnellement fluctuants, se sont multipliés à l'approche de la reprise des pourparlers d'Alger le 16 février.
La semaine dernière, un des chefs militaires de la branche du Mouvement arabe de l'Azawad (MAA) favorable à la rébellion, Ali Idriss Hamaha, a annoncé son ralliement au camp progouvernemental.
En décembre, un chef militaire de la rébellion touareg, le colonel Hassane Ag Mehdi, avait également fait défection.
Le nord du Mali était tombé au printemps 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda. Ils ont été en grande partie chassés par l'opération Serval, lancée à l'initiative de la France en janvier 2013, à laquelle a succédé en août 2014 Barkhane, dont le rayon d'action s'étend à l'ensemble de la zone sahélo-saharienne.
Des zones entières du nord du Mali échappent néanmoins au contrôle du pouvoir central.
(L’information reprise ici provient de l’AFP).
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