maliweb.net - Nomination du Néerlandais Koen Davidse comme N°2 de la MINUSMA : Les membres du collectif des associations musulmanes du Mali contestent
Les membres du collectif des associations musulmanes du Mali contestent
Apparemment, la nomination du Néerlandais Koen Davidse comme représentant spécial adjoint de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilité au Mali (MINUSMA) en lieu et place du Béninois Arnaud Akodjenou ne semble pas satisfaire certaines sensibilités au Mali.
Bien qu’il ait reconnu que son contrat est arrivé à expiration et qu’il avait passé 30 ans aux Nations Unies, les circonstances de son départ restent entourées de mystères. Ainsi, ce sont les membres du collectif des associations musulmanes au Mali qui sont montés au créneau pour contester la nomination de son successeur.
En effet, dans un communiqué déposé hier auprès de notre rédaction, ce collectif, par la voix de son président, Mohamed Kimbiri, dit ” constater avec regret et amertume que depuis bientôt un certain moment, des nominations à des postes stratégiques par le secrétaire général de l’ONU en mission commandée se font sans consultation des autorités maliennes et, souvent, sur des critères de blocage et non objectifs “.
Pour une bonne gestion de la crise du Nord, les leaders de ce collectif préconisent la ” disqualification au sommet de la MINUSMA de certaines nationalités comme les ressortissants des pays scandinaves et du Benelux pour des raisons de vengeance (affaire Berbera de la Coopération suisse, et celle de l’église norvégienne) et du Maghreb (connivence et politique d’Autriche) “. C’est ainsi qu’ils ont condamné la nomination du Néerlandais Koen Davidse comme représentant spécial adjoint de la MINUSMA, en plus de celle du Tunisien Mongi Hamdi, déjà N°1 de la Mission. Pour eux, ce sont de telles personnalités qui ont été à l’origine de la partition du plus grand Etat de l’Afrique, en l’occurrence le Soudan.
Par ailleurs, ils ont également exigé de la MINUSMA une franche collaboration avec les autorités maliennes au lieu de toute gestion unilatérale du dossier telle que la création récente « d’une zone de sécurité », dont elles n’on t été informées que par voie de presse. Avant d’inviter la mission onusienne à impliquer au préalable le Gouvernement malien dans toutes ses démarches visant à sécuriser les localités ou populations maliennes.
Sans évoquer la responsabilité de qui que ce soit, les membres de ce collectif ont dénoncé la violation du cessez-le-feu par les mouvements signataires de l’accord pour la paix et la réconciliation. Enfin, ils ont présenté leurs condoléances aux familles des victimes de la récente reprise des hostilités entre la CMA et la Plateforme autour de la localité de Kidal.
Massiré Diop
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