Le groupe terroriste fait part de son intention de saboter l’accord de paix
Ansar Eddine menace d’embraser le Mali
Le mouvement terroriste Ansar Eddine menace les pays qui travaillent avec les ennemis de l’Islam. © D. R.
Iyad Ag Ghali et le mouvement qu’il dirige ont toujours été soupçonnés d’entretenir des relations avec les membres de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) pour influer sur l’issue des discussions de paix d’Alger.
Le mouvement terroriste Ansar Eddine a menacé, lundi soir, de mener de nouvelles attaques contre les forces armées maliennes (Fama) et la Mission de maintien de la paix onusienne (Minusma), dans un message qu’il a rendu public, via l’agence de presse privée mauritanienne, Al-Akhbar. Dirigé par Iyad Ag Ghali, dont la tête a été mise à prix pour 5 millions de dollars par les États-Unis, cette organisation terroriste a indiqué être “en guerre permanente contre les croisés et leurs suppôts locaux jusqu’à l’instauration de la charia sur cette terre que nous libérerons”.
Ansar Eddine ont déjà revendiqué six attaques au moins qui ont été commises à travers le territoire malien, dont celle de Nara, à la frontière mauritanienne et celle qui a visé une patrouille de la Minusma la fin de la semaine dernière, à mi-chemin entre Tombouctou et Goundam. Classé comme organisation terroriste, Ansar Eddine a vainement tenté de saboter, par la violence armée, le dialogue inclusif intermalien d’Alger, qui a abouti à la signature d’un accord de paix et de réconciliation à Bamako par toutes les parties maliennes en conflit depuis 2012. Ansar Eddine était, en 2012, en première ligne de la rébellion touareg, aux côtés du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), avant de finir par verser carrément dans le terrorisme et s’allier avec Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) quelques mois plus tard. Selon Al-Akhbar, qui sert d’un véritable relais à la propagande des groupes terroristes islamistes actifs dans le Sahel, Ansar Eddine a fait ouvertement part de son intention d’empêcher
l’application de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, signé par le gouvernement malien, les mouvements de la Plateforme (pro-Bamako) et la CMA. Iyad Ag Ghali, proche-parent des dirigeants du Haut-Conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA, membre de la CMA), ne compte pas céder le terrain à la mise en œuvre dudit accord, notamment dans la région de Kidal, où il continue d’exercer une forte influence sur les tribus touareg des Ifoghas, dont il est issu. Son alliance avec Aqmi ne facilitera pas la mission d’une armée malienne en manque de moyens dans cette vaste région du nord du Mali, malgré la présence sur place des troupes de l’opération française Barkhane. À noter que les groupes terroristes, opérant dans le nord du Mali, auraient acquis de nouveaux armements, en provenance de la Libye, grâce à l’aide de leurs alliés islamistes dans ce pays, d’où la rébellion touareg de 2012 était partie. Ansar al-Charia libyen se serait occupé de fournir des armes lourdes à Aqmi, dont des missiles, selon plusieurs sources proches des services de renseignements maliens et étrangers.
L.M
Le mouvement terroriste Ansar Eddine a menacé, lundi soir, de mener de nouvelles attaques contre les forces armées maliennes (Fama) et la Mission de maintien de la paix onusienne (Minusma), dans un message qu’il a rendu public, via l’agence de presse privée mauritanienne, Al-Akhbar. Dirigé par Iyad Ag Ghali, dont la tête a été mise à prix pour 5 millions de dollars par les États-Unis, cette organisation terroriste a indiqué être “en guerre permanente contre les croisés et leurs suppôts locaux jusqu’à l’instauration de la charia sur cette terre que nous libérerons”.
Ansar Eddine ont déjà revendiqué six attaques au moins qui ont été commises à travers le territoire malien, dont celle de Nara, à la frontière mauritanienne et celle qui a visé une patrouille de la Minusma la fin de la semaine dernière, à mi-chemin entre Tombouctou et Goundam. Classé comme organisation terroriste, Ansar Eddine a vainement tenté de saboter, par la violence armée, le dialogue inclusif intermalien d’Alger, qui a abouti à la signature d’un accord de paix et de réconciliation à Bamako par toutes les parties maliennes en conflit depuis 2012. Ansar Eddine était, en 2012, en première ligne de la rébellion touareg, aux côtés du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), avant de finir par verser carrément dans le terrorisme et s’allier avec Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) quelques mois plus tard. Selon Al-Akhbar, qui sert d’un véritable relais à la propagande des groupes terroristes islamistes actifs dans le Sahel, Ansar Eddine a fait ouvertement part de son intention d’empêcher
l’application de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, signé par le gouvernement malien, les mouvements de la Plateforme (pro-Bamako) et la CMA. Iyad Ag Ghali, proche-parent des dirigeants du Haut-Conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA, membre de la CMA), ne compte pas céder le terrain à la mise en œuvre dudit accord, notamment dans la région de Kidal, où il continue d’exercer une forte influence sur les tribus touareg des Ifoghas, dont il est issu. Son alliance avec Aqmi ne facilitera pas la mission d’une armée malienne en manque de moyens dans cette vaste région du nord du Mali, malgré la présence sur place des troupes de l’opération française Barkhane. À noter que les groupes terroristes, opérant dans le nord du Mali, auraient acquis de nouveaux armements, en provenance de la Libye, grâce à l’aide de leurs alliés islamistes dans ce pays, d’où la rébellion touareg de 2012 était partie. Ansar al-Charia libyen se serait occupé de fournir des armes lourdes à Aqmi, dont des missiles, selon plusieurs sources proches des services de renseignements maliens et étrangers.
L.M
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