Dimanche 15 Septembre 2013
Par La rébellion touareg a annoncé que ses troupes se défendront « vigoureusement » et menace d' « anéantir » l'armée malienne, en cas de nouvelle attaque, dans un communiqué.
Le communiqué de Mossa Ag Attaher, le porte-parole du MNLA (le Mouvement national de libération de l'Azawad) et du CTEA, l'autorité transitoire mise en place en juin 2012 par le MNLA pour administrer les territoires du nord du Mali qu'il contrôle, fait suite aux violents affrontements entre rebelles et militaires maliens mercredi dans le nord-ouest du pays; Ces affrontements, qui ont fait plusieurs morts, étaient les premiers depuis la signature d'un accord de paix mi-juin.
Bamako a minimisé l'incident jeudi, évoquant un simple accrochage avec des « bandits » armés pendant une opération de « sécurisation », au moment où le pays se remet lentement de l'occupation de la moitié nord de son territoire par les rebelles touareg et des groupes jihadistes armés.
« Son commandement militaire (du MNLA) vient de donner ordre à toutes ses troupes se trouvant dans le territoire de l'Azawad de riposter et de se défendre vigoureusement en cas d'agressions menées contre elles », souligne Mossa Ag Attaher. « Les unités militaires du MNLA ne ménageront aucun effort pour anéantir leurs agresseurs », affirme-t-il dans ce texte daté de samedi.
Le porte-parole du MNLA a par ailleurs condamné l'attaque de mercredi, la qualifiant de « violation unilatérale du cessez-le-feu » par Bamako, « qui n'a honoré aucun de ses engagements » et « continue ses inacceptables exactions » contre les touaregs.
« Nous attendons des nouvelles autorités maliennes qu'elles donnent les signes clairs et positifs d'une réelle volonté d'engager des négociations concrètes sur le statut juridique et politique de l'Azawad, au minimum dans les délais prévus par les accords cadre de Ouagadougou », lance Mossa Ag Attaher.
« Faute de quoi, Le MNLA n'aura d'autres choix que de prendre ses responsabilités et de défendre par tous les moyens les intérêts supérieurs du peuple de l'Azawad ».
Le MNLA et le Haut conseil pour l'unité de l'Azawad (HCUA), un autre mouvement rebelle touareg, ont signé le 18 juin à Ouagadougou un accord avec Bamako visant à permettre l'organisation de la présidentielle du 28 juillet à Kidal, ville située dans le nord-est sous contrôle des groupes armés touareg, après l'intervention française qui a chassé les groupes djihadistes alliés à Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
L'accord prévoit un cessez-le-feu, un retour progressif des forces de défense et de sécurité maliennes à Kidal et un cantonnement des combattants rebelles sur des sites de regroupement.
Ibrahim Boubacar Keïta a remporté la présidentielle rendue possible par l'accord de Ouagadougou. Lorsqu'il a prêté serment le 4 septembre, le nouveau président malien a fait de la réconciliation nationale sa priorité «la plus pressante ».
Le communiqué de Mossa Ag Attaher, le porte-parole du MNLA (le Mouvement national de libération de l'Azawad) et du CTEA, l'autorité transitoire mise en place en juin 2012 par le MNLA pour administrer les territoires du nord du Mali qu'il contrôle, fait suite aux violents affrontements entre rebelles et militaires maliens mercredi dans le nord-ouest du pays; Ces affrontements, qui ont fait plusieurs morts, étaient les premiers depuis la signature d'un accord de paix mi-juin.
Bamako a minimisé l'incident jeudi, évoquant un simple accrochage avec des « bandits » armés pendant une opération de « sécurisation », au moment où le pays se remet lentement de l'occupation de la moitié nord de son territoire par les rebelles touareg et des groupes jihadistes armés.
« Son commandement militaire (du MNLA) vient de donner ordre à toutes ses troupes se trouvant dans le territoire de l'Azawad de riposter et de se défendre vigoureusement en cas d'agressions menées contre elles », souligne Mossa Ag Attaher. « Les unités militaires du MNLA ne ménageront aucun effort pour anéantir leurs agresseurs », affirme-t-il dans ce texte daté de samedi.
Le porte-parole du MNLA a par ailleurs condamné l'attaque de mercredi, la qualifiant de « violation unilatérale du cessez-le-feu » par Bamako, « qui n'a honoré aucun de ses engagements » et « continue ses inacceptables exactions » contre les touaregs.
« Nous attendons des nouvelles autorités maliennes qu'elles donnent les signes clairs et positifs d'une réelle volonté d'engager des négociations concrètes sur le statut juridique et politique de l'Azawad, au minimum dans les délais prévus par les accords cadre de Ouagadougou », lance Mossa Ag Attaher.
« Faute de quoi, Le MNLA n'aura d'autres choix que de prendre ses responsabilités et de défendre par tous les moyens les intérêts supérieurs du peuple de l'Azawad ».
Le MNLA et le Haut conseil pour l'unité de l'Azawad (HCUA), un autre mouvement rebelle touareg, ont signé le 18 juin à Ouagadougou un accord avec Bamako visant à permettre l'organisation de la présidentielle du 28 juillet à Kidal, ville située dans le nord-est sous contrôle des groupes armés touareg, après l'intervention française qui a chassé les groupes djihadistes alliés à Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
L'accord prévoit un cessez-le-feu, un retour progressif des forces de défense et de sécurité maliennes à Kidal et un cantonnement des combattants rebelles sur des sites de regroupement.
Ibrahim Boubacar Keïta a remporté la présidentielle rendue possible par l'accord de Ouagadougou. Lorsqu'il a prêté serment le 4 septembre, le nouveau président malien a fait de la réconciliation nationale sa priorité «la plus pressante ».
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