Source: : Xinhua News | Le 19 juillet, 2016 à 10:07:43 | Lu 7 fois | 0 Commentaires
Les groupes armés maliens, membres de la Coordination des mouvements de l'Azawad (CMA, ex-rébellion) et de la Plateforme (pro-gouvernementale), ont trouvé dimanche à Niamey un terrain d'entente sur un différend qui les opposait sur la gestion de la ville de Kidal (nord).
Dans un communiqué publié à l'issue de cette rencontre tenue du 14 au 17 juillet, sous la présidence du Premier ministre nigérien Brigi Rafini, les groupes ont convenu de prendre des "dispositions immédiates pour faire baisser la tension à Kidal" et de gérer d'une manière collégiale "la sécurité à Kidal, y compris les checkpoints".
Ces décisions ont été prises à la demande du facilitateur "en attendant la mise en place des autorités intérimaires et les patrouilles mixtes" prévues dans l'accord pour la paix et la réconciliation au Mali, issu du processus d'Alger.
Le facilitateur a aussi souhaité l'envoi immédiat à Kidal d'une mission de haut niveau de la CMA et de la Plateforme pour une mise en œuvre des arrangements de la présente déclaration et "l'accélération du processus de mise en place des autorités intérimaires et l'opérationnalisation du mécanisme opérationnel de coordination (MOC) et des patrouilles mixtes".
Au cours d'une conférence de presse le 2 juin dernier à Bamako, le chef de la Mission de maintien de paix de l'ONU au Mali (MINUSMA), Mahamat Saleh Annadif, avait souligné que "la meilleure façon de ramener la paix au Mali, c'est de mettre en œuvre de façon intégrale l'accord de paix".
Pour sa part, le président malien Ibrahim Boubacar Keïta a souligné la pertinence de cet accord de paix, en s'adressant à ses compatriotes après la mort de trois manifestants à Gao (nordi) lors d'une marche contre les autorités intérimaires.
"Les inquiétudes suscitées par certaines dispositions de l'accord découlent, de manière évidente, d'interprétations erronées", a-t-il dit.
Le chef de l'Etat malien s'est dit "convaincu (que ces inquiétudes) se dissiperont progressivement si, de bonne foi, nous acceptons collectivement de conjuguer nos efforts, tous acteurs confondus, en ayant pour objectif le devenir d'un Mali stable et prospère, un Mali qui, grâce à la mise en œuvre déterminée et efficace de l'accord, se positionnera pour être toujours solidaire de celles et de ceux de ses enfants qui sont dans la nécessité".
Au cours d'une émission sur la chaîne nationale ORTM, le ministre de la Décentralisation et de la Réforme de l'Etat, Mohamed Ag Erlaf, a insisté dimanche sur l'importance de la mise en place des autorités intérimaires dans les collectivités territoriales des cinq régions du Nord (Gao, Tombouctou, Kidal, Taoudénit et Ménaka).
Pour sa part, le chef de file de l'opposition, Soumaïla Cissé, a "dénoncé l'institution des autorités intérimaires". Selon lui, "si l'accord de paix constituait un vrai et bon remède en l'état, les autorités maliennes allaient au moins fouler le sol de Kidal, ne serait-ce que pour consacrer la symbolique de la présence de l'Etat malien sur l'ensemble du territoire national". L'opposition "demande la tenue d'une concertation nationale pour ramener la paix au Mali", a ajouté M. Cissé.
Dans un communiqué publié à l'issue de cette rencontre tenue du 14 au 17 juillet, sous la présidence du Premier ministre nigérien Brigi Rafini, les groupes ont convenu de prendre des "dispositions immédiates pour faire baisser la tension à Kidal" et de gérer d'une manière collégiale "la sécurité à Kidal, y compris les checkpoints".
Ces décisions ont été prises à la demande du facilitateur "en attendant la mise en place des autorités intérimaires et les patrouilles mixtes" prévues dans l'accord pour la paix et la réconciliation au Mali, issu du processus d'Alger.
Le facilitateur a aussi souhaité l'envoi immédiat à Kidal d'une mission de haut niveau de la CMA et de la Plateforme pour une mise en œuvre des arrangements de la présente déclaration et "l'accélération du processus de mise en place des autorités intérimaires et l'opérationnalisation du mécanisme opérationnel de coordination (MOC) et des patrouilles mixtes".
Au cours d'une conférence de presse le 2 juin dernier à Bamako, le chef de la Mission de maintien de paix de l'ONU au Mali (MINUSMA), Mahamat Saleh Annadif, avait souligné que "la meilleure façon de ramener la paix au Mali, c'est de mettre en œuvre de façon intégrale l'accord de paix".
Pour sa part, le président malien Ibrahim Boubacar Keïta a souligné la pertinence de cet accord de paix, en s'adressant à ses compatriotes après la mort de trois manifestants à Gao (nordi) lors d'une marche contre les autorités intérimaires.
"Les inquiétudes suscitées par certaines dispositions de l'accord découlent, de manière évidente, d'interprétations erronées", a-t-il dit.
Le chef de l'Etat malien s'est dit "convaincu (que ces inquiétudes) se dissiperont progressivement si, de bonne foi, nous acceptons collectivement de conjuguer nos efforts, tous acteurs confondus, en ayant pour objectif le devenir d'un Mali stable et prospère, un Mali qui, grâce à la mise en œuvre déterminée et efficace de l'accord, se positionnera pour être toujours solidaire de celles et de ceux de ses enfants qui sont dans la nécessité".
Au cours d'une émission sur la chaîne nationale ORTM, le ministre de la Décentralisation et de la Réforme de l'Etat, Mohamed Ag Erlaf, a insisté dimanche sur l'importance de la mise en place des autorités intérimaires dans les collectivités territoriales des cinq régions du Nord (Gao, Tombouctou, Kidal, Taoudénit et Ménaka).
Pour sa part, le chef de file de l'opposition, Soumaïla Cissé, a "dénoncé l'institution des autorités intérimaires". Selon lui, "si l'accord de paix constituait un vrai et bon remède en l'état, les autorités maliennes allaient au moins fouler le sol de Kidal, ne serait-ce que pour consacrer la symbolique de la présence de l'Etat malien sur l'ensemble du territoire national". L'opposition "demande la tenue d'une concertation nationale pour ramener la paix au Mali", a ajouté M. Cissé.
Auteur: Xinhua - Xinhua News
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