|| 05 avril 2018, 13h59 |
Un accrochage a opposé dimanche les forces maliennes et françaises à un groupe de djihadistes près de la frontière du Mali avec le Niger.
Selon le porte-parole de l’état-major français, le colonel Patrick Steiger, les combats se sont produits dans le cadre d’une « opération de reconnaissance et de contrôle de zone dans la région d’Akabar, menée depuis le 28 mars par un détachement de commandos parachutistes de Barkhane et des forces armées maliennes (FAMA), en liaison avec les forces armées nigériennes et accompagnés par un groupe d’autodéfense local ».
« Le 1er avril, a poursuivi le porte-parole militaire français, ils ont été confrontés à un GAT (Groupe armé terroriste, NDLR) estimé à une soixantaine d’individus, à environ 90 km au sud de Ménaka et à 3 km de la frontière nigérienne », a-t-il ajouté, précisant que cette zone servait de refuge à la branche de Daech au Grand Sahara (EIGS).
Sur sa page Facebook, le groupe armé malien MSA (Mouvement pour le salut de l’Azawad, issu de l’ex-rébellion) fait état de « deux combats qui ont opposé la coalition MSA-GATIA (Groupe d’autodéfense touareg Imghad et alliés, NDR) aux malfrats dans la région de Menaka » le 1er avril, en évoquant un bilan de « 3 morts et 5 blessés côté MSA-GATIA ».
Bien que depuis 2013 les groupes djihadistes aient été dispersés et en grande partie chassés du nord du Mali, des zones entières du pays échappent au contrôle des forces maliennes, françaises et de l’ONU (Minusma), régulièrement visées par des attaques. Depuis 2015, ces attaques se sont étendues au centre et au sud du Mali et le phénomène déborde sur les pays voisins, en particulier le Burkina Faso et le Niger.
Selon le porte-parole de l’état-major français, le colonel Patrick Steiger, les combats se sont produits dans le cadre d’une « opération de reconnaissance et de contrôle de zone dans la région d’Akabar, menée depuis le 28 mars par un détachement de commandos parachutistes de Barkhane et des forces armées maliennes (FAMA), en liaison avec les forces armées nigériennes et accompagnés par un groupe d’autodéfense local ».
« Le 1er avril, a poursuivi le porte-parole militaire français, ils ont été confrontés à un GAT (Groupe armé terroriste, NDLR) estimé à une soixantaine d’individus, à environ 90 km au sud de Ménaka et à 3 km de la frontière nigérienne », a-t-il ajouté, précisant que cette zone servait de refuge à la branche de Daech au Grand Sahara (EIGS).
Trois morts et cinq blessés côté malien
Barkhane a engagé 2 hélicoptères de combat Gazelle et 2 Mirage 2000, mais aucune frappe aérienne n’a eu lieu, selon lui. Des « pertes » sont à déplorer « côté malien », a précisé le colonel Steiger, sans plus de détails. Aucun soldat français de l’opération Barkhane n’a été tué ou blessé. Les trente djihadistes ont été « neutralisés ».Sur sa page Facebook, le groupe armé malien MSA (Mouvement pour le salut de l’Azawad, issu de l’ex-rébellion) fait état de « deux combats qui ont opposé la coalition MSA-GATIA (Groupe d’autodéfense touareg Imghad et alliés, NDR) aux malfrats dans la région de Menaka » le 1er avril, en évoquant un bilan de « 3 morts et 5 blessés côté MSA-GATIA ».
Bien que depuis 2013 les groupes djihadistes aient été dispersés et en grande partie chassés du nord du Mali, des zones entières du pays échappent au contrôle des forces maliennes, françaises et de l’ONU (Minusma), régulièrement visées par des attaques. Depuis 2015, ces attaques se sont étendues au centre et au sud du Mali et le phénomène déborde sur les pays voisins, en particulier le Burkina Faso et le Niger.
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