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jeudi 30 avril 2020
mardi 1 octobre 2019
Le Mali veut réviser l’Accord d’Alger: Toute l'actualité sur liberte-algerie.com
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Le président malien Ibrahim Boubacar Keïta. © D.R
C’est la première fois que le président malien évoque la révision de l’accord de paix et de réconciliation au Mali, signe de l’impasse dans laquelle se trouve Bamako.
L’Accord d’Alger ne serait plus applicable dans sa forme actuelle, à croire les propos du président malien Ibrahim Boubacar Keïta, qui propose de le réviser. Dans un discours télévisé à la nation, dimanche soir, à l’occasion du 59e anniversaire de l’indépendance du pays, le chef de l’État malien a estimé que “malgré les développements récents, des difficultés demeurent et sont inhérentes, pour certaines d'entre elles, à la nature même d'un tel accord et pour d'autres, à l'incompréhension et par moments à l'intransigeance de certains signataires”. Tout en affirmant n’avoir aucune intention à toucher à l’esprit de ce texte, conclu le 15 mai 2015, à l’issue d’un processus de discussions à Alger de presque deux ans, le président malien a justifié sa position par “les obstacles sur lesquels bute la mise en œuvre” de l’accord, parrainé par la communauté internationale.
Si les groupes armés du nord du Mali, signataires de ce texte, sont régulièrement accusés de le violer, la situation socioéconomique dans le pays et la crise sécuritaire multidimensionnelle y sont pour beaucoup dans les difficultés rencontrée par le Comité de suivi de l’accord d’Alger (CSA), dont l’Algérie est chargée pour sa mise en œuvre. Ce pourquoi il propose la tenue de rencontres régionales “avec la participation active des forces vives de chaque région, des diasporas maliennes, des partenaires de la coopération bilatérale, multilatérale et décentralisée”. À travers l’organisation de tables rondes, le chef de l’État malien espère surtout ramener tous les acteurs de la crise autour d’un même objectif qu’est la paix durable au Mali. Mais son projet de conférence d’entente nationale fait déjà l’objet de rejet d’une bonne partie de la classe politique et de la société civile malienne, également opposée à l’accord de paix et de réconciliation dans sa forme actuelle, estimant qu’il consacre le début du démantèlement de l’État malien et de sa souveraineté territoriale. Pour beaucoup de Maliens, le projet de décentralisation prôné par le gouvernement, pour plus d’équité et d’équilibre régional, constitue un danger pour l’unité nationale, en référence aux villes du nord à domination touareg, comme Kidal, Gao ou encore Ménaka.
Toutefois, le président malien ne détaille pas sa proposition pour sortir de cette impasse qui dure depuis des décennies, avec des crises politico-armées cycliques depuis l’indépendance du mali. Les parties impliquées dans ce processus, notamment la communauté internationale, accepteront-elles de toucher à ce texte âprement négocié et qui devient de plus en plus difficile à appliquer sur le terrain pour de nombreuses raisons ? Sa proposition aura-t-elle aussi l’adhésion de l’ensemble des Maliens, mais surtout celle des groupes armés de l’ex-rébellion touareg, aux exigences parfois impossibles à satisfaire à cause de l’absence de moyens financiers et de l’insécurité ? Réélu en 2018, sur la base de son engagement en faveur de la paix, IBK est en fait loin de gagner son pari.
Lyès Menacer
L’Accord d’Alger ne serait plus applicable dans sa forme actuelle, à croire les propos du président malien Ibrahim Boubacar Keïta, qui propose de le réviser. Dans un discours télévisé à la nation, dimanche soir, à l’occasion du 59e anniversaire de l’indépendance du pays, le chef de l’État malien a estimé que “malgré les développements récents, des difficultés demeurent et sont inhérentes, pour certaines d'entre elles, à la nature même d'un tel accord et pour d'autres, à l'incompréhension et par moments à l'intransigeance de certains signataires”. Tout en affirmant n’avoir aucune intention à toucher à l’esprit de ce texte, conclu le 15 mai 2015, à l’issue d’un processus de discussions à Alger de presque deux ans, le président malien a justifié sa position par “les obstacles sur lesquels bute la mise en œuvre” de l’accord, parrainé par la communauté internationale.
Si les groupes armés du nord du Mali, signataires de ce texte, sont régulièrement accusés de le violer, la situation socioéconomique dans le pays et la crise sécuritaire multidimensionnelle y sont pour beaucoup dans les difficultés rencontrée par le Comité de suivi de l’accord d’Alger (CSA), dont l’Algérie est chargée pour sa mise en œuvre. Ce pourquoi il propose la tenue de rencontres régionales “avec la participation active des forces vives de chaque région, des diasporas maliennes, des partenaires de la coopération bilatérale, multilatérale et décentralisée”. À travers l’organisation de tables rondes, le chef de l’État malien espère surtout ramener tous les acteurs de la crise autour d’un même objectif qu’est la paix durable au Mali. Mais son projet de conférence d’entente nationale fait déjà l’objet de rejet d’une bonne partie de la classe politique et de la société civile malienne, également opposée à l’accord de paix et de réconciliation dans sa forme actuelle, estimant qu’il consacre le début du démantèlement de l’État malien et de sa souveraineté territoriale. Pour beaucoup de Maliens, le projet de décentralisation prôné par le gouvernement, pour plus d’équité et d’équilibre régional, constitue un danger pour l’unité nationale, en référence aux villes du nord à domination touareg, comme Kidal, Gao ou encore Ménaka.
Toutefois, le président malien ne détaille pas sa proposition pour sortir de cette impasse qui dure depuis des décennies, avec des crises politico-armées cycliques depuis l’indépendance du mali. Les parties impliquées dans ce processus, notamment la communauté internationale, accepteront-elles de toucher à ce texte âprement négocié et qui devient de plus en plus difficile à appliquer sur le terrain pour de nombreuses raisons ? Sa proposition aura-t-elle aussi l’adhésion de l’ensemble des Maliens, mais surtout celle des groupes armés de l’ex-rébellion touareg, aux exigences parfois impossibles à satisfaire à cause de l’absence de moyens financiers et de l’insécurité ? Réélu en 2018, sur la base de son engagement en faveur de la paix, IBK est en fait loin de gagner son pari.
Lyès Menacer
C’est la première fois que le président malien évoque la révision de l’accord de paix et de réconciliation au Mali, signe de l’impasse dans laquelle se trouve Bamako.
L’Accord d’Alger ne serait plus applicable dans sa forme actuelle, à croire les propos du président malien Ibrahim Boubacar Keïta, qui propose de le réviser. Dans un discours télévisé à la nation, dimanche soir, à l’occasion du 59e anniversaire de l’indépendance du pays, le chef de l’État malien a
L’Accord d’Alger ne serait plus applicable dans sa forme actuelle, à croire les propos du président malien Ibrahim Boubacar Keïta, qui propose de le réviser. Dans un discours télévisé à la nation, dimanche soir, à l’occasion du 59e anniversaire de l’indépendance du pays, le chef de l’État malien a
maliweb.net - Le Sahel peut-il retrouver la paix ?
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Six ans après une rébellion touarègue et une offensive jihadiste au nord du Mali, l’insécurité s’est étendue à de nouvelles régions, au Mali même, « homme malade » du Sahel, mais aussi dans les pays avoisinants, malgré l’intervention armée de la France et la mobilisation de la communauté
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vendredi 12 juillet 2019
Bande Sahélo sahélienne : Qui est le Général Gamou au front de la lutte anti-terroriste ? – 7 ACTU
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Dans la lutte contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo sahélienne surtout aux frontières des trois pays que sont le Mali, le Niger et le Burkina, il est un monsieur dont l’action
dimanche 7 juillet 2019
mardi 25 juin 2019
«L'accord d'Alger ouvre un boulevard à la partition du Mali» - Libération
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Par Jean-Louis Le Touzet —
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Le Malien Tiébilé Dramé, ex-ministre des Affaires étrangères, pointe les risques de l'accord de paix, qui a été signé ce vendredi entre les groupes armés et le pouvoir central.
Tiébilé Dramé, 59 ans, ancien ministre des Affaires étrangères du Mali et président du Parena (Parti pour la renaissance nationale), s’inquiète des conséquences d’une autonomie accrue du nord du pays
mardi 18 juin 2019
« Face aux violences, nos Etats sahéliens, très fragiles, peuvent s’effondrer, et très rapidement »
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Par Morgane Le CamEntretien
Publié le 14 juin 2019 à 12h48 - Mis à jour le 16 juin 2019 à 17h04
Pour l’intellectuel malien Adam Thiam, seuls le désarmement et la bonne gouvernance permettront au Mali et au Burkina Faso d’enrayer la spirale des violences nourries par la prolifération des milices et l’expansion djihadiste.
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Journaliste et consultant, Adam Thiam est spécialiste du centre du Mali. Auteur d’un rapport de référence intitulé « Centre du Mali : enjeux et dangers d’une crise négligée », publié en 2017 par le Centre pour le dialogue humanitaire, il a aussi étudié les conflits et les questions de développement au Sahel. Cet intellectuel malien est par ailleurs un familier des arcanes politiques : ex-porte-parole de la commission de l’Union africaine, il est actuellement conseiller de l’ancien président de transition
jeudi 13 juin 2019
Mali : le «jihad de la vache» - Libération
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Mali : le «jihad de la vache»
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Au Sahel, le jihadisme est un produit des traumatismes qu’ont engendrés cinquante années d’accaparement foncier et de titrisation des terres.
- Mali : le «jihad de la vache»
Tribune. Combattre la menace jihadiste : tel est devenu le pilier de la politique étrangère de la France au Sahel. Le bilan en est désastreux. La lecture sécuro-théologique du jihadisme et la militarisation du conflit malien qui s’est ensuivi ont rendu endémique la violence et l’ont étendue au centre du pays,
mercredi 12 juin 2019
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