Les groupes armés touareg occupant Kidal, dans le nord-est du Mali, ont averti jeudi qu’ils ne déposeraient pas les armes avant un règlement de la crise dans le Nord malien, opposant une fin de non-recevoir à la France.
Ni le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) ni le Haut conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA) « ne déposeront les armes avant le règlement définitif du statut de l’Azawad (nom donné par les autonomistes touareg à la région nord du Mali, ndlr) et se réservent le droit de riposter aux agressions de l’armée malienne et de ses milices », indique un communiqué daté de Ouagadougou.Dans ce texte signé de Mossa Ag Attaher, porte-parole du MNLA, les deux groupes touareg ont fait part de leur « grand regret » que la France ait appelé mercredi les « groupes armés » du nord du Mali à « déposer les armes », au moment où des combats faisaient rage entre armée malienne et MNLA à Anefis, à une centaine de kilomètres au sud de Kidal.« En revanche, le MNLA et le HCUA maintiennent leurs engagements auprès de la communauté internationale et restent disposés aux négociations politiques dans l’objectif de trouver une solution négociée qui soit pérenne, juste et équitable », ont précisé les mouvements touareg.
Les autorités maliennes et les groupes armés touareg se retrouvent vendredi à Ouagadougou pour des négociations, sous les auspices de la médiation burkinabè, destinées à permettre la tenue à Kidal de la présidentielle prévue le 28 juillet dans tout le Mali.
Le MNLA et le HCUA occupent Kidal, berceau des Touareg, depuis fin janvier et la fuite des groupes islamistes armés provoquée par une intervention militaire française. Ils refusent depuis lors l’entrée de l’armée malienne et demandent que le scrutin de juillet soit sécurisé par la future force onusienne dans le nord du Mali.Environ 200 soldats français sont stationnés à l’aéroport de la ville
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