Résolution de la crise au Mali
Blaise Compaoré reçoit deux groupes indirectement impliqués dans les pourparlers intermaliens
9 juin 2013, par
Dans le cadre de la recherche de solutions à la crise malienne, le président du Faso, Blaise Compaoré, médiateur de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) pour le Mali, a reçu en audience, samedi 8 juin 2013, dans l’après-midi, deux mouvements indirectement impliqués dans les négociations.
Le premier groupe à être reçu au palais présidentiel par le président du Faso, est celui des Mouvements des forces patriotiques de résistance. Cette délégation, composée de plus d’une dizaine d’associations et de mouvements a été conduite par le coordonnateur, Me Mamadou Harouna Toureh. A l’issue de l’audience, le chef de la délégation s’est confié à la presse : « Vu le contexte actuel, ce qui a le plus retenu notre attention, c’est le fait que le médiateur ait décidé désormais, d’avoir des négociations inclusives, prenant en compte toutes les communautés du Mali sans exclusion, dans le but d’obtenir la paix et la tranquillité des populations du pays », a indiqué le coordonnateur.
Selon Me Toureh, tous les filles et fils du Mali, à travers leurs représentants, sont appelés à participer aux négociations en cours à Ouagadougou et pour cela, il remercie le président du Faso de leur avoir permis, « en tant qu’entité autonome, d’assister aux négociations ».
La deuxième délégation qui a échangé avec le chef de l’Etat burkinabè est le Mouvement arabe de l’Azawad (MAA), conduit par son coordonnateur, Me Mohamed Bady. De l’avis du porte-parole, leur présence à Ouagadougou fait suite à une invitation du médiateur, Blaise Compaoré. « Nous sommes venus voir avec nos frères du Mali, en présence de la médiation, la question des élections. A l’issue des négociations, nous verrons si nous allons prendre part ou non à l’’élection prévue pour bientôt », a déclaré Me Bady.
Pour sa part, le secrétaire général du MAA, Ahmed Ould Sidi Mohamed, estime qu’il ne s’agit pas encore de négociation, « mais plutôt d’une prise de contact avec le médiateur qui, apparemment, est de bonne foi, en nous conviant ».
Les deux délégations disent être favorables à la négociation, en vue d’une sortie de crise au Mali. Alban KINI
alban_kini@yahoo.fr
Le président du Faso, Blaise Compaoré, médiateur de la CEDEAO pour le Mali, a reçu en audience, samedi 8 juin 2013, la Coordination des mouvements des forces patriotiques de résistance du Mali et le Mouvement arabe de l’Azawad (MAA). Il s’agit de deux groupes indirectement impliqués dans les négociations, entamées le même jour à Ouagadougou, avec des mouvements armés occupant le Nord-Mali et le gouvernement malien.Dans le cadre de la recherche de solutions à la crise malienne, le président du Faso, Blaise Compaoré, médiateur de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) pour le Mali, a reçu en audience, samedi 8 juin 2013, dans l’après-midi, deux mouvements indirectement impliqués dans les négociations.
Le premier groupe à être reçu au palais présidentiel par le président du Faso, est celui des Mouvements des forces patriotiques de résistance. Cette délégation, composée de plus d’une dizaine d’associations et de mouvements a été conduite par le coordonnateur, Me Mamadou Harouna Toureh. A l’issue de l’audience, le chef de la délégation s’est confié à la presse : « Vu le contexte actuel, ce qui a le plus retenu notre attention, c’est le fait que le médiateur ait décidé désormais, d’avoir des négociations inclusives, prenant en compte toutes les communautés du Mali sans exclusion, dans le but d’obtenir la paix et la tranquillité des populations du pays », a indiqué le coordonnateur.
Selon Me Toureh, tous les filles et fils du Mali, à travers leurs représentants, sont appelés à participer aux négociations en cours à Ouagadougou et pour cela, il remercie le président du Faso de leur avoir permis, « en tant qu’entité autonome, d’assister aux négociations ».
La deuxième délégation qui a échangé avec le chef de l’Etat burkinabè est le Mouvement arabe de l’Azawad (MAA), conduit par son coordonnateur, Me Mohamed Bady. De l’avis du porte-parole, leur présence à Ouagadougou fait suite à une invitation du médiateur, Blaise Compaoré. « Nous sommes venus voir avec nos frères du Mali, en présence de la médiation, la question des élections. A l’issue des négociations, nous verrons si nous allons prendre part ou non à l’’élection prévue pour bientôt », a déclaré Me Bady.
Pour sa part, le secrétaire général du MAA, Ahmed Ould Sidi Mohamed, estime qu’il ne s’agit pas encore de négociation, « mais plutôt d’une prise de contact avec le médiateur qui, apparemment, est de bonne foi, en nous conviant ».
Les deux délégations disent être favorables à la négociation, en vue d’une sortie de crise au Mali.
Le premier groupe à être reçu au palais présidentiel par le président du Faso, est celui des Mouvements des forces patriotiques de résistance. Cette délégation, composée de plus d’une dizaine d’associations et de mouvements a été conduite par le coordonnateur, Me Mamadou Harouna Toureh. A l’issue de l’audience, le chef de la délégation s’est confié à la presse : « Vu le contexte actuel, ce qui a le plus retenu notre attention, c’est le fait que le médiateur ait décidé désormais, d’avoir des négociations inclusives, prenant en compte toutes les communautés du Mali sans exclusion, dans le but d’obtenir la paix et la tranquillité des populations du pays », a indiqué le coordonnateur.
Selon Me Toureh, tous les filles et fils du Mali, à travers leurs représentants, sont appelés à participer aux négociations en cours à Ouagadougou et pour cela, il remercie le président du Faso de leur avoir permis, « en tant qu’entité autonome, d’assister aux négociations ».
La deuxième délégation qui a échangé avec le chef de l’Etat burkinabè est le Mouvement arabe de l’Azawad (MAA), conduit par son coordonnateur, Me Mohamed Bady. De l’avis du porte-parole, leur présence à Ouagadougou fait suite à une invitation du médiateur, Blaise Compaoré. « Nous sommes venus voir avec nos frères du Mali, en présence de la médiation, la question des élections. A l’issue des négociations, nous verrons si nous allons prendre part ou non à l’’élection prévue pour bientôt », a déclaré Me Bady.
Pour sa part, le secrétaire général du MAA, Ahmed Ould Sidi Mohamed, estime qu’il ne s’agit pas encore de négociation, « mais plutôt d’une prise de contact avec le médiateur qui, apparemment, est de bonne foi, en nous conviant ».
Les deux délégations disent être favorables à la négociation, en vue d’une sortie de crise au Mali.
Alban KINI
alban_kini@yahoo.fr
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