mardi 7 août 2012

Crise malienne : Au secours du «Sahelistan Ansar-diné»

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Lundi, 06 Août 2012 20:25
Les châtiments corporels se poursuivent de plus belle dans l’Azawad au nord du Mali. Au nom d’une soi- disant loi islamique, les rebelles d’Ançar Dine terrorisent la population, depuis lors, laissée à elle-même. A l’opposé, à Bamako, c’est une espèce de calme après la tempête depuis la prolongation de l’ultimatum de la CEDEAO, accordée au président intérimaire, Diocounda Traoré, pour former un gouvernement d’union nationale.
A l’heure actuelle, les supputations vont bon train quant au maintien ou pas du Premier ministre, Cheik Modibo Diarra, à son poste : d’un côté, ses partisans pensent qu’il est inamovible, et de l’autre, Dioncounda a une autre idée dans la tête, en témoigne sa prise en main de l’organisation des consultations pour former sa propre équipe.
Ainsi donc, on pourra épiloguer à souhait sur la politique de salon de la capitale, pendant qu’à Gao, la population souffre le martyr. Si ce ne sont pas les monuments inscrits au patrimoine de l’UNESCO, qui sont détruits, ce sont les pauvres habitants qui payent un lourd tribut. Ils sont victimes d’une supposée charia, qui pousse à l’extrême les châtiments corporels. L’on se croirait, avec de tels agissements, dans un musée de l’horreur. Pas plus tard que le dimanche passé, un animateur de radio a été hospitalisé à Gao après avoir été battu par ces islamistes, qui lui ont reproché d’avoir relaté une manifestation contre l’amputation de la main d’un voleur.
C’est triste, ce qui arrive dans cette zone qui, jadis, était une destination très prisée des tours operators et des touristes. Maintenant, c’est devenu un territoire abandonné à lui-même et où règnent le chaos et l’horreur. Quand est-ce que cela finira ? Bien malin qui saura y répondre.
Heureusement que ces salafistes d’un autre genre, qui ne croient ni en diable ni en Dieu, sont partout mis en minorité, car plusieurs des leaders religieux pensent que cela ne fait pas partie des dogmes religieux.
Ce qu’il faut louer, c’est le courage de la population, qui s’oppose  mains nues à cette barbarie des tréfonds de l’Azawad. Ces révoltes sont les seuls signaux positifs qui nous viennent du Mali, vu que l’armée loyaliste ne peut pas intervenir et les forces en attente de la CEDEAO se font toujours désirer. On a de toute façon la preuve qu’il n’y a qu’une insurrection guerrière pour déloger ces Touaregs qui n’entendent plus raison.
C’est dommage, car leurs actes sont dignes de ce que l’on avait connu avec la Sierra Leone de Fodé Sankoh; tristement, le «Sahelistan Ansar diné» est en train de nous reproduire les mêmes scènes d’horreurs.

Kader Traoré

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Lundi, 06 Août 2012 20:25
Les châtiments corporels se poursuivent de plus belle dans l’Azawad au nord du Mali. Au nom d’une soi- disant loi islamique, les rebelles d’Ançar Dine terrorisent la population, depuis lors, laissée à elle-même. A l’opposé, à Bamako, c’est une espèce de calme après la tempête depuis la prolongation de l’ultimatum de la CEDEAO, accordée au président intérimaire, Diocounda Traoré, pour former un gouvernement d’union nationale.
A l’heure actuelle, les supputations vont bon train quant au maintien ou pas du Premier ministre, Cheik Modibo Diarra, à son poste : d’un côté, ses partisans pensent qu’il est inamovible, et de l’autre, Dioncounda a une autre idée dans la tête, en témoigne sa prise en main de l’organisation des consultations pour former sa propre équipe.
Ainsi donc, on pourra épiloguer à souhait sur la politique de salon de la capitale, pendant qu’à Gao, la population souffre le martyr. Si ce ne sont pas les monuments inscrits au patrimoine de l’UNESCO, qui sont détruits, ce sont les pauvres habitants qui payent un lourd tribut. Ils sont victimes d’une supposée charia, qui pousse à l’extrême les châtiments corporels. L’on se croirait, avec de tels agissements, dans un musée de l’horreur. Pas plus tard que le dimanche passé, un animateur de radio a été hospitalisé à Gao après avoir été battu par ces islamistes, qui lui ont reproché d’avoir relaté une manifestation contre l’amputation de la main d’un voleur.
C’est triste, ce qui arrive dans cette zone qui, jadis, était une destination très prisée des tours operators et des touristes. Maintenant, c’est devenu un territoire abandonné à lui-même et où règnent le chaos et l’horreur. Quand est-ce que cela finira ? Bien malin qui saura y répondre.
Heureusement que ces salafistes d’un autre genre, qui ne croient ni en diable ni en Dieu, sont partout mis en minorité, car plusieurs des leaders religieux pensent que cela ne fait pas partie des dogmes religieux.
Ce qu’il faut louer, c’est le courage de la population, qui s’oppose  mains nues à cette barbarie des tréfonds de l’Azawad. Ces révoltes sont les seuls signaux positifs qui nous viennent du Mali, vu que l’armée loyaliste ne peut pas intervenir et les forces en attente de la CEDEAO se font toujours désirer. On a de toute façon la preuve qu’il n’y a qu’une insurrection guerrière pour déloger ces Touaregs qui n’entendent plus raison.
C’est dommage, car leurs actes sont dignes de ce que l’on avait connu avec la Sierra Leone de Fodé Sankoh; tristement, le «Sahelistan Ansar diné» est en train de nous reproduire les mêmes scènes d’horreurs.

Kader Traoré

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Les châtiments corporels se poursuivent de plus belle dans l’Azawad au nord du Mali. Au nom d’une soi- disant loi islamique, les rebelles d’Ançar Dine terrorisent la population, depuis lors, laissée à elle-même. A l’opposé, à Bamako, c’est une espèce de calme après la tempête depuis la prolongation de l’ultimatum de la CEDEAO, accordée au président intérimaire, Diocounda Traoré, pour former un gouvernement d’union nationale.
A l’heure actuelle, les supputations vont bon train quant au maintien ou pas du Premier ministre, Cheik Modibo Diarra, à son poste : d’un côté, ses partisans pensent qu’il est inamovible, et de l’autre, Dioncounda a une autre idée dans la tête, en témoigne sa prise en main de l’organisation des consultations pour former sa propre équipe.
Ainsi donc, on pourra épiloguer à souhait sur la politique de salon de la capitale, pendant qu’à Gao, la population souffre le martyr. Si ce ne sont pas les monuments inscrits au patrimoine de l’UNESCO, qui sont détruits, ce sont les pauvres habitants qui payent un lourd tribut. Ils sont victimes d’une supposée charia, qui pousse à l’extrême les châtiments corporels. L’on se croirait, avec de tels agissements, dans un musée de l’horreur. Pas plus tard que le dimanche passé, un animateur de radio a été hospitalisé à Gao après avoir été battu par ces islamistes, qui lui ont reproché d’avoir relaté une manifestation contre l’amputation de la main d’un voleur.
C’est triste, ce qui arrive dans cette zone qui, jadis, était une destination très prisée des tours operators et des touristes. Maintenant, c’est devenu un territoire abandonné à lui-même et où règnent le chaos et l’horreur. Quand est-ce que cela finira ? Bien malin qui saura y répondre.
Heureusement que ces salafistes d’un autre genre, qui ne croient ni en diable ni en Dieu, sont partout mis en minorité, car plusieurs des leaders religieux pensent que cela ne fait pas partie des dogmes religieux.
Ce qu’il faut louer, c’est le courage de la population, qui s’oppose  mains nues à cette barbarie des tréfonds de l’Azawad. Ces révoltes sont les seuls signaux positifs qui nous viennent du Mali, vu que l’armée loyaliste ne peut pas intervenir et les forces en attente de la CEDEAO se font toujours désirer. On a de toute façon la preuve qu’il n’y a qu’une insurrection guerrière pour déloger ces Touaregs qui n’entendent plus raison.
C’est dommage, car leurs actes sont dignes de ce que l’on avait connu avec la Sierra Leone de Fodé Sankoh; tristement, le «Sahelistan Ansar diné» est en train de nous reproduire les mêmes scènes d’horreurs.

Kader Traoré

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