Mali: « la communauté internationale nous oblige à négocier avec un groupe armé » (IBK)
« La rébellion touareg du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) est retournée à Kidal dans le sillage des troupes » françaises qui ont chassé les islamistes, mais l’armée malienne a été empêchée de retourner à Kidal, a-t-il accusé. « Pourquoi ? Serions-nous des barbares d’une autre époque qui, une fois à Kidal, se mettraient à massacrer tout le monde ? L’armée malienne n’est pas une armée de soudards », a-t-il assuré.
Malgré la présence de soldats français et de troupes de la Minusma (force de l’ONU), Kidal est en proie à l’anarchie et aux rivalités de groupes armés. L’Etat malien n’arrive pas à y asseoir son autorité et le MNLA, profondément divisé, n’y contrôle plus rien.
Interrogé sur l’enquête sur la mort des deux journalistes de RFI, Ghislaine Dupont et Claude Verlon, tués le 2 novembre par des hommes armés qui les avaient enlevés à Kidal, le président malien s’est dit « presque certain » que Baye Ag Bakabo, trafiquant de drogue touareg lié à Aqmi (Al-Qaïda au Maghreb islamique), « est bien le responsable de cette tragédie ».
Le chef de l’Etat malien est à Paris pour participer au sommet de l’Elysée sur la paix et la sécurité en Afrique, qui se tient vendredi et samedi en présence d’une quarantaine de chefs d’Etats et de gouvernements africains.
cf/alc/aub
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