Mali - Le gouvernement et la rébellion touaregue négocient à Ouagadougou
Les autorités maliennes et les groupes armés vont se réunir du vendredi au lundi prochain à Ouagadougou en vue de signer un accord permettant notamment la tenue de l'élection présidentielle et l'exercice de l'autorité de l'Etat malien sur toute l'étendue du territoire national, a affirmé jeudi à Bamako Tiébilé Dramé, conseiller spécial du président de la République par intérim du Mali, chargé de négocier avec les mêmes groupes.
Nommé le 16 mai dernier par le président de la République par intérim du Mali, Dioncounda Traoré, M. Dramé a entamé les discussions avec les groupes armés à Ouagadougou et à Niamey au Niger, il y a deux semaines.
Face à la presse, l'émissaire malien a affirmé que les '' discussions concernent l'ensemble des groupes armés maliens qui ont pris les armes ces derniers temps''.
Il s'agit notamment du Mouvement national de libération de l' Azawad (MNLA), un groupe rebelle touareg, et du Mouvement arabe de l'Azawad (MAA).
''C'est le 27 mai que les différentes parties ont envisagé de signer un accord le 10 juin prochain'' et ''le but des efforts en cours vise à ce que le Mali exercice son autorité sur toute l' étendue du territoire national'', a-t-il affirmé et précisé par ailleurs qu'il y a un ''consensus international sur ce point''.
L'émissaire malien a beaucoup insisté sur ''l'unité nationale du pays, son intégrité ainsi que la lutte contre le terrorisme et l'économie criminelle''.
Evoquant sa mission qu'il qualifie de ''ponctuelle'', M. Dramé a indiqué que son ''mandat n'est pas de résoudre la crise malienne'', mais qu'il s'agit de ''discuter avec les groupes armés pour le retour de l'administration et de l'armée malienne sur tout le territoire malien y compris à Kidal.''
Cependant, a-t-il précisé, ''le principe est qu'il n'y a pas et qu'il y aura d'impunité'', même si celui-ci reconnaît qu'il '' ne lui appartient pas de juger les groupes armés''.
Pour la résolution de la crise du nord du Mali, ''il appartient au futur président élu de s'attaquer aux problèmes profonds'', a précisé le conseiller spécial du président malien, chargé de discuter avec les groupes armés.
De l'avis de Tiébilé Dramé, ''la rencontre du 27 mai dernier à Niamey avec le Haut conseil de l'Azawad (HCA) a été un tournant décisif dans la mesure où les responsables du HCA ont donné leur accord'' et ''exprimé qu'ils sont maliens''.
Celui-ci a ajouté : ''c'était le même cas à Ouagadougou où de hauts responsables de groupe armé parmi les plus irréductibles qui ont dit + nous aussi, nous sommes des maliens+. Il est heureux d' entendre cela''.
S'agissant de la commission Dialogue et réconciliation (CDR), Tiébilé Dramé a laissé entendre : ''nous fonctionnons en bonne intelligence. Je suis le fantassin de la CDR''.
Selon lui, sa mission est ''ponctuelle'' et vise à '' débloquer la situation de Kidal (tout en pesant ses mots, Ndlr)''. Comme dire qu'il n'y a pas de ''collision'' entre lui et la CDR.
Pour conclure, Tiébilé Dramé, conseiller spécial du président de la République par intérim du Mali, chargé de négocier avec les mêmes groupes, a souhaité que l'ensemble ''bénisse le processus de Ouagadougou pour qu'il réussisse''.
Le président du Burkina Faso, Blaise Compaoré, est le médiateur désigné de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'ouest (CEDEAO) dans la crise malienne.
Xinhua
Nommé le 16 mai dernier par le président de la République par intérim du Mali, Dioncounda Traoré, M. Dramé a entamé les discussions avec les groupes armés à Ouagadougou et à Niamey au Niger, il y a deux semaines.
Face à la presse, l'émissaire malien a affirmé que les '' discussions concernent l'ensemble des groupes armés maliens qui ont pris les armes ces derniers temps''.
Il s'agit notamment du Mouvement national de libération de l' Azawad (MNLA), un groupe rebelle touareg, et du Mouvement arabe de l'Azawad (MAA).
''C'est le 27 mai que les différentes parties ont envisagé de signer un accord le 10 juin prochain'' et ''le but des efforts en cours vise à ce que le Mali exercice son autorité sur toute l' étendue du territoire national'', a-t-il affirmé et précisé par ailleurs qu'il y a un ''consensus international sur ce point''.
L'émissaire malien a beaucoup insisté sur ''l'unité nationale du pays, son intégrité ainsi que la lutte contre le terrorisme et l'économie criminelle''.
Evoquant sa mission qu'il qualifie de ''ponctuelle'', M. Dramé a indiqué que son ''mandat n'est pas de résoudre la crise malienne'', mais qu'il s'agit de ''discuter avec les groupes armés pour le retour de l'administration et de l'armée malienne sur tout le territoire malien y compris à Kidal.''
Cependant, a-t-il précisé, ''le principe est qu'il n'y a pas et qu'il y aura d'impunité'', même si celui-ci reconnaît qu'il '' ne lui appartient pas de juger les groupes armés''.
Pour la résolution de la crise du nord du Mali, ''il appartient au futur président élu de s'attaquer aux problèmes profonds'', a précisé le conseiller spécial du président malien, chargé de discuter avec les groupes armés.
De l'avis de Tiébilé Dramé, ''la rencontre du 27 mai dernier à Niamey avec le Haut conseil de l'Azawad (HCA) a été un tournant décisif dans la mesure où les responsables du HCA ont donné leur accord'' et ''exprimé qu'ils sont maliens''.
Celui-ci a ajouté : ''c'était le même cas à Ouagadougou où de hauts responsables de groupe armé parmi les plus irréductibles qui ont dit + nous aussi, nous sommes des maliens+. Il est heureux d' entendre cela''.
S'agissant de la commission Dialogue et réconciliation (CDR), Tiébilé Dramé a laissé entendre : ''nous fonctionnons en bonne intelligence. Je suis le fantassin de la CDR''.
Selon lui, sa mission est ''ponctuelle'' et vise à '' débloquer la situation de Kidal (tout en pesant ses mots, Ndlr)''. Comme dire qu'il n'y a pas de ''collision'' entre lui et la CDR.
Pour conclure, Tiébilé Dramé, conseiller spécial du président de la République par intérim du Mali, chargé de négocier avec les mêmes groupes, a souhaité que l'ensemble ''bénisse le processus de Ouagadougou pour qu'il réussisse''.
Le président du Burkina Faso, Blaise Compaoré, est le médiateur désigné de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'ouest (CEDEAO) dans la crise malienne.
Xinhua
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