Le Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA) a mis en garde, dans un communiqué rendu public vendredi, contre toute tentative du gouvernement de négocier le retour de l’administration dans les trois régions occupées par les islamistes depuis mars dernier. Il se sert des arguments du regroupement pro-junte, la Coordination des organisations patriotiques (Copam) pour justifier sa revendication.
Adama Traoré (g) et Hamadoun Amion Guindo, les leaders de la Copam
Le MNLA a ajouté que « le peule azawadien, comme l’atteste le rapport de la Coordination des organisations patriotiques (Copam) pro-junte, (lors de sa mission du 17 au 24 août 2012) ne veut plus de la présence de l’administration malienne sur son territoire. Cette tentative constituerait une violation du cessez-le-feu au lieu de la recherche d’une solution définitive ».
Bien sûr que personne n’accorde un crédit à cette déclaration du MNLA qui n’existe plus que dans les hôtels d’Ouagadougou et les banlieues de Paris, mais c’est la Copam, une fois de plus, qui s’avère une organisation patriotique sans âme réelle.
Abdoulaye Diakité
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