En prélude à la reprise des discussions entre l’Etat et les groupes armés, la Division des affaires politiques de la Minusma, en collaboration avec la Misahel et l’Union européenne, a initié une série de rencontres avec les forces vives du Mali. Hier mercredi, elles ont rencontré les partis de la majorité présidentielle en vue d’échanger sur le projet d’accord. C’était à l’hôtel Elfarouk
Dans sa note liminaire, Arnaul Akodjenov, Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies au Mali, a indiqué que cette série de rencontres est une initiative commune en vue de faire avancer le dialogue pendant la pause observée par les parties prenantes du processus.Mr Arnauld Antoine Akodjènou, Représentant spécial adjoint de la MINUSMA .
«Ce projet d’accord est un outil à parfaire. Ce qui compte dans les négociations, c’est le compromis. Il n’y a jamais d’accord parfait dans l’histoire des hommes», a-t-il précisé. Partant, il a invité les responsables des partis de la majorité présidentielle à signaler des manquements ou des ajustements qu’ils estiment nécessaires. Kazadi Ntolé, représentant de la Misahel, pour sa part, a ajouté que la position de l’Union Africaine demeure d’épauler le Mali à sortir de cette crise de façon durable.
De son côté, Richard Zink, Ambassadeur de l’Union Européenne au Mali, a précisé que ce cadre d’échange permet d’écouter les forces vives de la nation en vue de recueillir les propositions des uns et des autre pour tourner la page du conflit. Approché par nos soins, Tiémoko Sangaré, président par intérim de l’Adema Pasj, a fait savoir que les réflexions sont en cours au sein de la majorité présidentielle pour faire les observations sur le projet d’accord. Car, ajoute t-il, tout doit être fait pour éviter un autre conflit au Mali. Il a estimé que cette rencontre aurait du se faire depuis longtemps.
Boubacar SIDIBE
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