Publié le mardi 11 juin 2013Page visitée 82 fois
ces négociations directes entre les deux délégations, le Médiateur Blaise Compaoré a indiqué que les pourparlers de Ouagadougou s’inscrivent en droite ligne des conclusions de la rencontre du 4 décembre 2012 qui avait posé les bases du dialogue entre les frères maliens. Dans ladite déclaration, les parties maliennes en conflit « avaient affirmé leur détermination à respecter l’unité nationale, l’intégrité territoriale, la forme républicaine de l’Etat et la laïcité de la république du Mali. » Le Président du Faso a profité de ce round de négociations pour rappeler aux frères maliens et à la communauté internationale que le dialogue s’impose pour deux raisons essentielles : l’impérieuse nécessité d’organiser les élections présidentielles à la date du 28 juillet 2013, en vue de doter le Mali d’un pouvoir démocratique et légitime et l’urgence de consolider l’unité nationale et la cohésion sociale mises à rude épreuve par la crise. Au cours des présentes négociations, le Médiateur a proposé un plan de discussion qui s’articule autour des points suivants : - la cessation des hostilités afin de créer les conditions propices à la tenue des élections libres et transparentes ; - le redéploiement de l’administration générale, des services de base, des forces de défense et de sécurité au Nord du Mali et en particulier à Kidal ; - la création de mécanismes de suivi et d’évaluation ; - la poursuite des pourparlers de paix après l’élection présidentielle en vue de l’établissement d’une paix définitive et d’un plan de développement durable et inclusif dans le Nord du Mali.
La Direction de la Communication de la Présidence du Faso
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