Mali : esquisse de dialogue entre pouvoir, touaregs et certains islamistesMis en ligne le 05 décembre 2012 à 10h12, mis à jour le 05 décembre 2012 à 10h18
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Réunis au Burkina Faso, des représentants du gouvernement malien et de certains mouvements rebelles qui se sont emparés de la moitié nord du pays en avril ont accepté mardi d'entamer des négociations pour trouver une issue pacifique au conflit. Il s'agissait de la première rencontre des autorités maliennes avec les rebelles touaregs du Mouvement national pour la libération de l'Azawad (MNLA) et les islamistes d'Ansar Dine.
Les parties ont notamment convenu "d'observer une cessation des hostilités" et "ont reconnu la nécessité de créer un cadre de dialogue intermalien inclusif". "Principes" majeurs sur lesquels ils se sont entendus : "respect de l'unité nationale et de l'intégrité territoriale du Mali", "rejet de toute forme d'extrémisme et de terrorisme" et "respect des droits de l'Homme, de la dignité humaine, des libertés fondamentales et religieuses".
Les parties ont notamment convenu "d'observer une cessation des hostilités" et "ont reconnu la nécessité de créer un cadre de dialogue intermalien inclusif". "Principes" majeurs sur lesquels ils se sont entendus : "respect de l'unité nationale et de l'intégrité territoriale du Mali", "rejet de toute forme d'extrémisme et de terrorisme" et "respect des droits de l'Homme, de la dignité humaine, des libertés fondamentales et religieuses".
La Côte d'Ivoire veut une intervention rapide
De son côté, en visite en France, Alassane Ouattara, président de la Côte d'Ivoire et président en exercice de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao), a plaidé en faveur de l'adoption "urgente" d'une résolution au Conseil de sécurité de l'Onu pour permettre une intervention armée de la Cédéao dès le premier trimestre 2013 dans le nord du Mali. "Il ne faut pas attendre trois-quatre mois" pour intervenir, a-t-il insisté, contredisant ainsi l'envoyé spécial des Nations unies au Sahel, Romano Prodi, qui a écarté toute possibilité d'intervention avant septembre 2013.
Le nord du Mali est actuellement contrôlé par trois groupes islamistes armés, qui en ont évincé le MNLA avec lequel ils avaient mis en déroute l'armée malienne au début de l'année : Ansar Dine, mouvement essentiellement composé de touaregs maliens, et les jihadistes surtout étrangers d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et du Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao).
De son côté, en visite en France, Alassane Ouattara, président de la Côte d'Ivoire et président en exercice de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao), a plaidé en faveur de l'adoption "urgente" d'une résolution au Conseil de sécurité de l'Onu pour permettre une intervention armée de la Cédéao dès le premier trimestre 2013 dans le nord du Mali. "Il ne faut pas attendre trois-quatre mois" pour intervenir, a-t-il insisté, contredisant ainsi l'envoyé spécial des Nations unies au Sahel, Romano Prodi, qui a écarté toute possibilité d'intervention avant septembre 2013.
Le nord du Mali est actuellement contrôlé par trois groupes islamistes armés, qui en ont évincé le MNLA avec lequel ils avaient mis en déroute l'armée malienne au début de l'année : Ansar Dine, mouvement essentiellement composé de touaregs maliens, et les jihadistes surtout étrangers d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et du Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao).
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