La nomination de Diango Cissoko est « une occasion de donner un nouvel élan au processus politique » dans le pays, a souligné M. Ban au cours d`une conférence de presse. « Il faut mener de façon sérieuse un dialogue et des négociations, même si on prépare avec attention des options militaires ».
« En premier lieu, et par-dessus tout, il faut restaurer l`ordre constitutionnel », a-t-il martelé.
« Il peut y avoir des cas ou des situations où il est impossible d`établir un dialogue », a-t-il cependant reconnu.
M. Ban s`est aussi dit « préoccupé par l`ingérence persistance des militaires dans la politique », en référence aux anciens putschistes qui conservent une influence à Bamako.
L`Union africaine et la Communauté économique des Etats d`Afrique de l`Ouest (Cédéao) plaident pour le déploiement rapide d`une force africaine de 3.300 hommes pour chasser les islamistes armés occupant seuls le nord du Mali depuis juin.
Les Etats-Unis, qui ont exprimé des doutes sur la capacité des Africains à mener à bien cette opération, ont indiqué espérer trouver un accord cette semaine avec la France à l`ONU sur une résolution du Conseil de sécurité autorisant cette force
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