Crise malienne: on se parle
Dernière mise à jour: 4 décembre, 2012 - 18:13 GMT
Une délégation du gouvernement malien, conduite par le chef de la diplomatie Tiéman Coulibaly, est à Ouagadougou.
Les premières discussions entre le pouvoir malien et les groupes armés Ansar Dine et MNLA ont débuté mardi soir à Ouagadougou autour du président burkinabè Blaise Compaoré.
Objectif: chercher une solution politique à la crise au Mali.Autour de Blaise Compaoré, médiateur pour la Cédéao, se sont réunis une délégation du gouvernement malien, conduite par le chef de la diplomatie Tiéman Coulibaly, et des émissaires d'Ansar Dine, l'un des groupes islamistes occupant le nord du Mali, et de la rébellion touareg du MNLA.
Sont également présents des représentants de la Côte d'Ivoire, du Nigeria, de la Cédéao et de l'Organisation de la conférence islamique.
Cette première réunion conjointe est destinée à faire avancer une solution négociée à la crise dans le nord du Mali, immense région aux mains des islamistes armés.
Si ces discussions aboutissent, l'intervention armée africaine actuellement en préparation ne devrait viser que les deux autres groupes islamistes occupant le Nord du Mali: Aqmi et le Mujao.
Tiéman Coulibaly a rappelé lundi les conditions pour une amorce de dialogue: “Nous agissons dans le cadre de la Constitution du Mali : la République est une et indivisible et elle est laïque, et à cet égard les revendications indépendantistes et autres, les tentatives d'installer une confession et une loi par la force ne peuvent pas prospérer au Mali".
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